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Frédéric Dard: J'ai essayé : on peut !

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Frédéric Dard J'ai essayé : on peut !

J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dis, tu connais la nouvelle ? Je vais me marier ! Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler. Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ? San-A.-la-bague-au-doigt ! Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou. Enfin : comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé… Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible. Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé. Et tu sais pas ? On peut !

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San-Antonio

J'ai essayé : on peut !

A Patrick Siry,

qui assure une partie

de mes rameaux,

Tendrement, S.-A.

AVERTISSEMENT

En ces temps de chiasserie où les teigneux recrudescentent, me faut reprendre la classique précaution d’usage, qu’autrement ils sont tous à l’affût du raffut avec leur gourdin de justice sous le bras.

Alors voilà :

Les personnages de ce récit, pape y compris, sont tous aussi imaginaires que fictifs, et que tout ce que tu voudras.

Maintenant ne venez pas me les briser.

San-Antonio

La vérité.

La vérité ?

Tu la veux, la vérité, dis, pauvre chose ?

La vérité à poil. La vérité totale, complète, entière, lumineuse. La vérité sans seulement une feuille de vigne pour se placarder le frifri. La vérité intrésèche. La vérité qu’offense. La vérité dodue, grasse comme cochon empuriné. La vérité hénorme. La vérité qu’on n’ose pas dire, pas croire. La vérité universelle. La vérité de chacun. Celle de mes fesses. Celle qu’est pas bonne à dire. La vérité travestie. La vérité trahie. Les quatre vérités ! La vérité qui dépasse l’affliction. La vérité même. Et puis aussi la vérité qu’est en dessous de la vérité. La vérité du Bon Dieu. La mienne : la réelle ! Franchement, tu la veux, la vérité, hé, peau de saucisse ? Rien que la vérité, toute la vérité ? Bien vrai, t’es sûr ? T’es prêt ? Tu peux ? T’auras pas de regrets ?

La vérité en marche ?

Bon. Alors en avant… arche !

Seulement je te préviens : tu me croiras pas. J’ t’ai imposé ce que, truffes, ils déclarent une image de marque. San-Antonio il est campé au tout jamais dans ta mansarde si basse de plafond. A présent, je t’affirmerais que je suis le roi des cons, tu me croirais plus.

C’est trop tard.

Et pourtant je vais pas m’éterniser, m’immortaliser dans les malentendus, non ?

Faut que je me rectifie avant déchets.

Ils me talonnent.

Que je me mette à table. T’informe du textuel de mon cas.

Bon.

Dans trois secondes ça va être lâché. Révélé. Irrattrapable. La vérité c’est que je ne suis pas un homme, mais un Martien.

Un Martien venu survoler votre bande d’oc.

Je m’ai déguisé, camouflé serré. J’ai joué au Terrien tant que j’ai pu à force de bassesses et de conneries, de faiblesses et de turpitudes. J’ai tellement bien manigancé qu’on m’a cru et que par moments, même, je me suis pris pour un homme ! Faut dire que je n’avais rien laissé au hasard, à l’instar (au super-instar) de Jésus qu’a laissé traîner Dieu tout le long de son passage. Miracles et cortèges, c’est pas le genre San-Antonio. Chez nous, à Mars, on nous élève pas en grande pompe dans le culte. Un jour je t’en dirai plus. L’heure n’est point venue.

Ce que je voulais te révéler aujourd’hui, c’était ça, simplement : je suis un Martien !

Donc, dis-toi que ce polar innocent représente en fait un événement plutôt inouï sur les bords. La première fois, sur ton globe à la mords-moi le pôle, qu’un individu t’annonce qu’il est martien.

Surtout crois pas que je sois seul.

Y en a autres ! Beaucoup d’autres que tu peux te l’arrondir pour en avoir la liste.

Entre Martiens on ne se fait pas d’arnaque.

Chez nous y a qu’une devise : célébrité-digression.

Si je prends la décision de glavioter le morcif, c’est parce que mon temps est venu. Le temps de quoi ? Tu verras. Tu vas voir. Bouscule rien. Un arbre, on pige vraiment comment il est foutu que lorsque ses feuilles sont tombées, alors laisse pleurer les miennes, savate !

Et aborde l’époque martienne de San-A. sans frémir. Tu te doutais bien que ça n’allait pas durer toujours sur les mêmes bases, nous deux, dis, banane ? On n’allait pas forniquer de conserve à la petite semaine comme des macaques dans une cage ! Tu t’en serais contenté, ma parole ! Ah, sinistre ! Tu la gaffais donc pas cette minute radieuse où je t’étale la terrifiante vérité ?

Belle comme l’incendie de Publicis sur les Champs-Elysées, ma lope d’amour ! Car faut bien reconnaître que l’empire au papa Bleustein, c’est quand il a cramé qu’il a été le plus majestueux. Triste à dire, hein ? Y a rien d’aussi textuellement sublime qu’une catastrophe. Bien intense, bien irrémédiable. Féerique.

Regarde flamber ma vérité. Réchauffe ton incrédulité à ses hautes flammes. San-Antonio est martien.

Je le jure !

T’entends, morpion ? Je lève la main droite, la jambe droite, la burne droite et je te le jure !

Si tu ne me crois pas, doute, au moins.

Et puis pourquoi tu me croirais pas ?

Tu crois bien à la fidélité de ta femme et à l’intelligence de tes chiares !

Mieux : tu crois à ton éternité, lavement !

Enfin te revoilà prévenu et dorénavant plus rien ne sera pareil.

Car je suis martien !

Franchement, on ne dirait pas à me voir…

Hein ?

CHAPITRE « A »

Que je te plante le décor…

Facile : un troquet de Paname, au soir à la chandelle.

La banlieue triste sous la pluie, comme dans une chanson de la mère Piaf. Le taulier, beurré comme toute la Normandie, est allé se zoner. Berthier, sur le coup de huit plombes, il flanche. C’est l’heure que sa tronche a triplé de volume. Sa cervelle ressemble à un édredon crevé dont les plumes sèment à tout va dans des courants d’air laroussiens. Il déclare forfait, le vioque, car il a atteint ses limites. Ça lui prend d’un seul coup, derrière le vieux rade en vrai zinc. Son teint se couvre. Il se met à crépusculer de la trogne.

Pousse deux ou trois hoquets.

Y a du brouillard dans son regard de bourrin fatigué. Il le promène vaille que vaille sur la salle mélancolique, aux tables cirées par les coudes de plusieurs générations d’ivrognes. Puis, d’un geste automatique, il rafle la comptée du jour dans le tiroir-caisse, n’abandonnant que la morniflette. D’un pas funambulesque il gagne l’escadrin menant à sa chambre après avoir clamé d’une voix pyrénéenne : « Je mets en touche » !

C’est le signal.

Au cri, un long lézard verdâtre radine d’on ne sait où, un magazine pour enfant à la main.

C’est Roro, le fils du précédent : un grand con maigre qui serait probablement en sanatorium si Alexander Fleming avait découvert « Canigou et Ronron » au lieu de ce que tu sais.

Il prend la relève, Roro. La nuit est son royaume. Tandis que le père fait geindre les marches, le fils s’installe au comptoir avec Pilote ou Mickey. La limonade, il n’est pas tellement doué pour. Mais comme il est doué pour rien, il sert des godets aux attardés en attendant que ça se passe.

Juste comme on se pointe, Béru et moi, ces messieurs Berthier interprètent la Relève de la Garde.

Le dabe exit.

Le fils s’arrime au bar avec, variante, un album de Babar.

Sa Majesté Béru I ers’accoude face à l’intellectuel de comptoir et, après l’avoir admiré un instant, demande :

— Dis voir, gamin, tu vas sur tes quel âge ?

Roro lève son nez piqueté de taches rousses et sourit bienheureusement.

— Vingt et un ans, m’sieur Bérurier. Je vote la semaine prochaine pour la première fois.

La face avenante du Gros le mettant en confiance, il ajoute :

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