Frédéric Dard - La pute enchantée

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La pute enchantée: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu grimpes une dame pute.
T'arrives au septième ciel, fin de section. Et voilà qu'au moment de l'extase, la chère gagneuse entre en transe, et se met à te raconter une tuerie qui s'opère au même instant à 800 bomes de ton plumard.
Pour le coup, tu te crois en pleine science-fiction, non ?
Eh bien, pas du tout, l'artiste.
C'est de la science-friction !
Mais je ne veux pas te faire attendre : ma pute enchantée est déjà à poil.

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San-Antonio

La pute enchantée

À YOKI

et à JOAN

en souvenir d’un joyeux lapsus

et de la soirée qui allait avec.

En affectueux hommage.

San-A.

JE DOIS LA VÉRITÉ AU LECTEUR

Entre sa conception et son impression, cet ouvrage a subi quelques légères modifications .

Initialement, j’avais envisagé de l’intituler : « La Châtelaine du Lit Blanc » et de le situer sous le règne de Louis IX, plus connu sous l’appellation de Saint Louis, au moment où ce cher monarque entreprit sa première croisade et fut fait prisonnier comme un con à Mansourah en 1250, si les souvenirs du Larousse sont exacts. Je pensais traiter le sujet suivant : un jeune et vigoureux seigneur, le comte Edmond T. Cristaux du Mât de Villers-Cotterêts, récemment marié à la femme la plus belle du royaume, accompagnait son roi en terre sainte. La séparation était à ce point déchirante que la jeune épousée s’habillait en archer et s’engageait, mine de rien, dans les troupes croisées. Une fois débarquée à Damiette, elle se faisait connaître de son époux, lequel séance tenante l’emplâtrait façon grand veneur. Las ! le vertueux roi surprenait le ménage en train de bien faire. Trompé par le déguisement de la comtesse et croyant à un acte d’homosexualité, il fendait la gueule au comte .

Postulat de qualité, voire, disons-le, parfaitement bouleversant et propre à séduire les jurés de quelques prix point trop retenus à l’avance ; hélas, voulant faire repeindre ma salle à manger et changer de voiture, j’eus la faiblesse, je l’avoue, de montrer quelques complaisances vis-à-vis de ce pathétique sujet. Peu de choses au demeurant, mais qui suffisent pourtant à en modifier sensiblement l’esprit autant que la démarche. J’en demande pardon au lecteur, et je prends l’engagement de le faire chier une autre fois .

SAN-ANTONIO Grand Prix San-Antonio des années 60-70-80. Membre de l’Académie San-Antoniaise. Grand Maître de l’Ordre de San-Antonio.

L’affaire de la « Pute enchantée » démarra non loin de l’avenue Mozart, un après-midi que Paris s’était fringué en vieux veuf de province. Démarra banalement.

* * *

M. Félicien grimpait Fortuna avec application, en bon cyclotouriste de la bite, sans à-coups fâcheux, ni sottes accélérations capables de lui faucher les pattes avant la ligne d’arrivée. Il baisouillait à sa botte, la tête de côté, le souffle aussi régulier que le bassin, œil mi-clos, bouche un tantisoit entrouverte. Limait prudemment sans forcer dans les virages, se contentant de changer de braquet lorsque la pente devenait plus coriace.

Fortuna, qui l’avait déjà pratiqué, l’aidait de toute sa technique qui n’était pas très étendue mais solide. Elle l’escortait d’un aimable mouvement paresseux et, de temps à autre, lui faisait l’offrande d’un soupir bien venu, voire d’une plainte en demi-ton laissant entendre que les calmes assauts du septuagénaire lui causaient quelque satisfaction glandulaire, ce qui est rareté chez les dames putes, que bon Dieu, si elles devaient jouir vraiment pour cent cinquante points, où ça irait, ça, hein ?

Mais la plupart des mâles ne doutent de rien et montent une radeuse, persuadés qu’elle n’échappera pas à leurs charmes et prouesses et se permettra, exceptionnellement, un tout beau panard.

Modeste, assagi par l’expérience, M. Félicien n’était pas dupe le moindre et poursuivait son petit bonhomme de chemin, sans fanfaronnade ; tout content, le vioque, de pouvoir calcer encore à septante et mèche et d’arriver à une conclusion de bon aloi.

Tout en frictionnant Fortuna, il se racontait une petite vendeuse de la Samaritaine, rayon chaussures, avec laquelle il avait négocié l’achat d’une paire de charentaises, la veille, et qui, ayant dû s’accroupir devant lui pour les essayages nécessaires, s’était découverte sans autre slip qu’une toison luxuriante. La vision avait télescopé le sensoriel du bonhomme, d’où la prestation présente de Fortuna. M. Félicien imaginait qu’il avait entraîné la jeune vendeuse en des resserres obscures où elle s’était prêtée de bonne grâce à ses initiatives. Il lui avait, pour commencer, pratiqué la monichette fantasque, avait poursuivi par la groume fureteuse, une spécialité à lui dont jadis son épouse était friande, pour passer aussitôt au tohu-bohu slovène, à quoi l’initia jadis une dame native de Ljubljana. Heureux donc d’avoir la santé et de fourrer équitablement [1] Ne me demande pas pourquoi j’use de cet adverbe inopportun, car je t’enverrais sur les roses. , M. Félicien emplâtrait la petite pute avec toute sa probité de queutard bonhomme lorsque la chose se produisit. Fortuna poussa un hurlement à ce point strident que le tympan gauche de son client se lézarda. Elle appliqua ses deux mains contre ses oreilles et, d’une rude secousse, se débilboqua du vieillard.

— C’est à quel sujet ? mâchicoula M. Félicien, désarçonné au propre comme au figuré.

La radasse émit un deuxième cri, moins fissurateur que le précédent.

— Qu’est-ce qui fait ça ? questionna-t-elle.

Qui fait quoi ? demanda le pauvre M. Félicien en regardant son bon vieux nœud rebuffé, lequel, privé de son emmitouflage tarifé, se remettait à pendre comme un drapeau sous l’orage.

— Ces cris ! glapit Fortuna.

M. Félicien, homme de grand bon sens, fit valoir qu’il ne pouvait crier et parler simultanément.

— Tu n’entends pas ? s’étonna la pute.

— Non. Quoi ?

— Mais t’es complètement sourdingue, alors ?

A peine vexé, et toujours fort de son esprit cartésien, M. Félicien démontra que s’il était sourd au point de ne pas percevoir des cris, il serait incapable d’entretenir une conversation avec elle comme en ce moment.

Frappée par l’objection, Fortuna commença à paniquer.

— Alors, alors, c’est dans ma tête seulement ?

— Il faut croire. Ça se passe comment, ces cris ? Et ils viennent d’où ?

Fortuna, d’origine italienne, donc très blonde avec les poils de la chatte d’un noir de jais, se perdit un instant à l’écoute de l’infini. Elle percevait des bribes de phrases disloquées comme par des bourrasques quand le vent de la mer détourne en changeant d’orientation les hululements des sirènes de brume. Des phrases criées, de loin, de très loin, par, semblait-il, un formidable ventriloque.

— C’est dans une langue que je ne comprends pas, balbutia-t-elle.

Elle avait beau garder ses mains plaquées sur ses oreilles, les voix lui parvenaient toujours. Charitable, M. Félicien écouta avec un maximum d’acuité, essayant même de se suggestionner un brin pour apporter sa quote-part au phénomène, mais il ne percevait que le glougloutement poussif et dindonnesque d’un bidet voisin en train de se vider, et aussi le chant triste d’un sommier surmené par des amours vénales. L’hôtel de passes accomplissait sa mission, vaille que vaille.

Effrayée, Fortuna se mit à pleurer.

— Je deviens folle ! sanglota la brave hétaire.

M. Félicien lui conseilla d’aller consulter un otorhino. Il diagnostiquait des bourdonnements d’oreilles et exhortait sa partenaire à ne pas dramatiser. Cela dit, il regrettait que son besognage eût été interrompu au moment précis où il allait porter ses fruits. Dans l’état où se trouvait la fille, il n’était plus question qu’elle le mît à jour et, connaissant la pratique de la prostitution, il n’entrevoyait pas non plus qu’elle acceptât de lui rendre son argent.

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