Frédéric Dard - Une seconde de toute beauté

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Une seconde de toute beauté: краткое содержание, описание и аннотация

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Ceci est l'histoire de la mort d'Héléna.
Seulement pour bien comprendre sa mort, il nous faut auparavant parler de sa vie. Laquelle des deux fut la plus mystérieuse, la plus secrète ?
Mais au fait : qui était Héléna ?

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— Ah ! bon Dieu ! non, s’insurgea Henrico. On va aller jusqu’au bout, maintenant. On ne peut pas arrêter… Je l’ai innocenté aux yeux du flic, il m’appartient. C’est à moi de poursuivre l’enquête, comme qui dirait !

— Molester un homme jusqu’à ce qu’il réponde oui à une question, vous appelez ça une enquête ? demanda Sauvage.

— Il a raison, convint Angelo.

— Si, à bout d’endurance, je finissais par vous dire que j’ai tué Héléna, vos doutes continueraient, mais dans l’autre sens, souligna François.

Tziflakos s’assit sur le rebord de la baignoire. Les vêtements de Sauvage lui collaient au corps, faisant paraître celui-ci plus menu encore. L’eau, à l’intérieur de ses bottes évasées, dégoulinait.

— Reprenons, soupira Angelo.

— Reprendre quoi ? s’impatienta son gendre.

— C’est Héléna, fatalement, qui est allée chercher mon revolver.

— Mais ce n’est pas elle qui s’en est servie !

— Non, ce n’est pas elle.

Angelo hocha la tête. Pour la première fois depuis qu’il appartenait au clan des Tziflakos, Henrico éprouva un vague mépris pour son beau-père dont le brusque désarroi l’irritait.

— Vous voulez qu’on essaie d’imaginer un crime de rôdeur ? Je l’ai fait. Ça ne tient pas debout ! Le flic de tout à l’heure l’avait bien compris, puisqu’il a conclu que seul un familier avait pu tuer ma femme !

Il répéta « tuer ma femme » avec une sinistre délectation, les mots étant un sel dont il poudrait ses plaies.

— Un bandit entre donc, enchaîna le garçon. Il réclame de l’argent. Héléna monte à votre secrétaire. L’idée lui vient d’ouvrir le tiroir secret et de prendre l’arme pour se défendre. Mais le rôdeur la désarme et l’abat. Ça collerait si Héléna avait été tuée au premier. Seulement, elle est morte sur le canapé d’en bas. Sa position indiquait qu’elle était détendue a ce moment-là, non ?

— Oui.

— Un bandit ne l’aurait pas laissée monter seule, c’eût été de la démence. Or, l’ayant accompagnée, il aurait pris l’argent qui se trouvait avec le revolver, tout cela, on l’a déjà envisagé, non ? J’ai l’impression qu’on joue le Bolero de Ravel !

Sauvage se mit à claquer des dents. Il grelottait. Angelo alla au lavabo, ouvrit le robinet d’eau froide et s’aspergea le visage. Henrico trouva étrange que son beau-père éprouvât le besoin, tout comme lui tout à l’heure, de se bassiner la figure.

— De plus, un rôdeur, ça se remarque et tous nos hommes étaient occupés au moment du crime. Qu’est-ce qu’il a trouvé, l’inspecteur Moussy, comme unique suspect ? Hein ? Ce type !

Henrico lança une claque dans la figure de Sauvage.

— Ce salaud ! poursuivit-il en ponctuant d’une nouvelle gifle. Cette chiffe ! Cette vermine ! Ce fainéant qui venait ici dès que nous avions le dos tourné. Ce cancrelat ! Chaque fois que la voie était libre, il accourait ! Le jour du meurtre, il a pris le chemin d’ici, c’est prouvé ! Et vous êtes prêt à le croire quand il vous dit s’être arrêté en cours de route ? Pas moi ! Il est venu, père ! Je ne comprends pas ce qui s’est passé entre eux ! Je ne comprends pas pourquoi Héléna a pris votre revolver, ni pourquoi c’est lui qui s’en est servi, mais je sais qu’il s’en est servi, et vous aussi, vous le savez ! Et votre femme n’en doute pas non plus ! Personne ! Vous vous rappelez la gueule de Moussy quand j’ai fourni un alibi à cette loque ? Il avait du mal à me croire, pourquoi ? Parce qu’il ne doutait pas une seconde que Sauvage soit le meurtrier !

Angelo essuya gauchement ses mains mouillées à son pantalon.

— Pourquoi n’avouez-vous pas ? demanda-t-il à François. Vous avez peur ?

De vilaines marbrures violacées marquaient la tête du peintre. Il avait les lèvres gonflées et sa pommette saignait de plus belle. Il claquait toujours des dents et ce tremblement intense de toute sa personne le désespérait, car il craignait de passer pour un lâche.

— Je n’ai pas peur ! parvint-il à hoqueter.

Henrico éclata d’un grand rire impitoyable qui résonna drôlement dans l’étroite pièce carrelée.

— Il grelotte tellement qu’il ne parvient pas à parler ! exulta le veuf.

— J’ai froid, dit François. Seulement froid !

— Eh bien ! justement, je vais te réchauffer ! Laissez-nous, père !

— Ecoute… commença Angelo.

— Non, je n’écouterai pas ! Je vous demande de me laisser agir à ma guise.

Angelo se sentit dominé. Il abdiqua sans amertume et redescendit en prenant soin de fermer toutes les portes sur ses talons.

En bas, les trois personnages continuaient de guetter. Elisabeth tenait ses deux bras allongés devant elle, sur la table, dans la position du Sphinx. Clémentine était blottie sur son siège. Une de ses chaussures gisait sous sa chaise. Elle promenait l’ongle de son pouce sur ses lèvres et regardait le plafond. Quant à Tonton, il avait des problèmes de vessie et souhaitait ardemment le retour de son frère, car c’était Angelo qui le conduisait aux toilettes et l’assistait.

— Alors ? demanda Elisabeth.

Tziflakos fronça le nez.

— C’est déprimant ! laissa-t-il tomber.

— Qu’est-ce qu’il lui fait ?

Il ne répondit rien, mais son expression butée constituait une forme de réponse.

— Je voudrais le petit endroit ! implora Tonton.

Son frère saisit la tige métallique fixée au dossier du fauteuil et pilota l’infirme en direction de l’office. Les toilettes se trouvaient dans un renfoncement, près de la cuisine. Elles fermaient par une porte à cylindre semblable au couvercle de certains classeurs ; grâce à cet aménagement, on pouvait rouler le fauteuil jusqu’à la cuvette. Deux poignées pendaient au plafond, au bout de deux chaînes, de part et d’autre du siège. Tonton s’y suspendait tandis que son frère le dégrafait. Ces pitoyables nécessités tenaient du numéro de cirque.

Ils achevaient l’opération rituelle lorsqu’un grand cri éclata dans la maison. Un cri aigu, terrible. Un cri fou !

— Ah ! misère de misère, se lamenta Tonton, j’aime pas ça !

Angelo l’abandonna et courut dans le living. Déjà, les deux femmes gravissaient l’escalier, quatre à quatre. D’autres cris retentirent, plus affreux encore que le premier, parce que déjà plus faibles. Tziflakos s’élança vers le premier étage, bouscula au passage sa femme et sa fille et pénétra hors d’haleine dans la salle de bains de son gendre. François Sauvage hoquetait et gémissait au milieu d’un nuage de vapeur. Sa tête et ses épaules étaient d’un rouge de chair à vif. Henrico venait de couper l’eau et les vêtements détrempés du peintre fumaient encore.

— Tu vas parler, cette fois, hein, Sauvage ?

Angelo détourna les yeux. Il aperçut sa silhouette dans la glace embuée et trouva qu’il ressemblait à un spectre.

Les femmes survenaient à leur tour.

— Oh ! Seigneur ! soupira Elisabeth en découvrant la scène.

Clémentine éclata en sanglots.

— C’est honteux ! C’est honteux ! T’as pas le droit ! criait-elle à son beau-frère à travers ses larmes.

Elle lui lançait des coups de pied. Sa seconde chaussure était restée dans l’escalier et elle pataugeait dans une flaque d’eau.

— Foutez-moi tous la paix ! Nom de Dieu ! hurla Henrico à pleins poumons. Il va parler ! Ça y est ! Il va avouer ! Hein, Sauvage, que tu vas avouer ? Sinon, je recommence. Ça réveille les souvenirs, l’eau bouillante, pas vrai, mon salaud ?

— Non ! Arrête ! supplia la jeune fille.

Elle mit la main sur sa poitrine, avala plusieurs grandes goulées d’air et déclara :

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