Franck Thilliez - L’encre et le sang

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Au fond d'un vieux garage hongkongais,
est là.
l'attend.
La machine.
Il suffit de taper. Et tout s'écrira, dans la réalité. Très vite, l'écrivain William Sagnier comprend qu'il tient là l'instrument de sa vengeance. La femme qui l'a trompé. L'homme qui lui a volé son livre. Tous ceux qui l'ont humilié, utilisé, détruit, seront punis à leur tour.
La vie, la mort, la toute-puissance au bout des doigts, là où se mélangent l'encre et le sang…

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Un excellent prétexte pour l’arrêter et l’emmener en bas.

Là où il n’aurait plus aucun pouvoir.

Avec des gestes exercés, l’inspecteur sortit le pistolet semi-automatique QSZ-92 de l’étui à sa ceinture, le tint fermement et fit le tour de la villa, à la recherche d’une entrée. Une porte-fenêtre donnait sur le séjour. D’un coup de coude, il cassa un carreau, glissa la main à l’intérieur et tira le verrou. L’arme pointée droit devant lui, il s’avança dans la pièce. Des bruits de vaisselle à sa droite. Il se planta sur le seuil de la cuisine. De dos, vêtue d’une robe de chambre en soie ornée de calligraphies, une femme remplissait une casserole d’eau en fredonnant une chanson de Barbie Hsu. Alors qu’elle se retournait pour la déposer sur une plaque électrique de la cuisinière, elle l’aperçut. Terrifiée, Mei lâcha la casserole qui tomba à ses pieds. À cet instant, William se redressa. Le policier ne l’avait pas vu car il se trouvait derrière le plan de travail. Il s’était baissé pour ramasser un couteau à pain.

L’amusement remplaça la stupeur sur le visage de William. Le policier était tel qu’il l’avait décrit lors de son dernier pianotage. Une profonde balafre sur chaque joue, l’œil gauche crevé, des tatouages interdits aux mineurs sur le cou, les avant-bras et les mains.

— Pose ce couteau. Sinon, je te troue le buffet.

Avec des gestes lents, l’écrivain s’exécuta.

— Maintenant, tu me suis, je t’emmène en bas.

William s’affola. Ce n’était pas prévu au programme.

— Mais…

L’autre le coupa avec un sourire pervers :

— Tu verras, c’est très différent d’ici, l’endroit où je travaille.

William connaissait suffisamment Cheng, sa création, pour savoir que sa folie était sans limites. S’il partait avec lui, il n’avait aucune chance d’en réchapper. Cédant à la nervosité, il se gratta le front jusqu’au sang, arrachant une pellicule de peau qui tomba sur le carrelage.

Il tenta le tout pour le tout.

— Je ne peux pas y aller comme ça. Il faut que je me change.

Sans attendre l’autorisation, il se dirigea vers l’escalier qui menait à l’étage. Le flic le rattrapa et le retint par le poignet.

— Ce n’est pas la peine, décréta Cheng en affrontant le regard du serpent.

8

La salle d’interrogatoire du commissariat de Kowloon empestait le poisson frit et le riz cantonais.

Menotté sur une chaise branlante, agressé par les odeurs et le bruit, William s’efforçait de répondre aux questions de Cheng. À travers la fenêtre en verre dépoli, il apercevait les ombres des piétons qui allaient et venaient sur Salisbury Road. Le jour déclinait, diffusant une lumière crépusculaire dans la pièce. Il avait beau chercher, il ne trouvait aucune explication à ce qui était en train de se produire. Dans son scénario, il n’avait jamais écrit cette séquence ni ces dialogues. De plus, une énigme le lancinait. Dès que les dobermans avaient fini de dévorer les agents de sécurité, il avait pensé à effacer leurs restes avec la machine. Comment expliquer la présence de ces squelettes dans le jardin de la villa ? La momie était-elle responsable ? Elle lui pourrissait la vie, dans le seul et unique but de le détruire. Pour quelle raison ?

Si seulement son amie était là. La machine.

Il se tirerait de ce pétrin en un clin d’œil.

Cheng finit son plat et, le menton huilé, alluma une cigarette.

— T’as eu beaucoup de chance dans ta vie, Willy. Tu permets que je t’appelle Willy ? D’abord, tu gagnes au loto, aux courses, tu te remplis les poches en jouant à la Bourse. Ensuite, tu publies un premier livre qui devient un succès mondial.

Il tira une bouffée de la clope puis, sans prévenir, l’écrasa sur l’avant-bras de l’écrivain qui hurla. Un cri qui dut s’entendre dans tout le commissariat.

— Le pouvoir, voilà ce qui me fait tenir dans ce trou à rats. J’ai une surprise pour toi.

Il se dirigea vers une porte qu’il ouvrit brusquement. Cassandra roula sur le sol, nue, le visage tuméfié. À demi consciente.

— Malgré ce qu’elle a subi, et crois-moi elle en a bavé, cette garce s’obstine à nier les faits. Je suis tenté de la croire.

Cheng revint vers le romancier d’une démarche menaçante.

— Mais toi, mon salaud, je te garantis que tu vas cracher le morceau. D’abord, qui sont les macchabées enterrés dans ton jardin ?

William se tordait de douleur. Il parla avec peine, l’écume aux lèvres.

— Je n’en sais rien. Ils étaient sûrement là avant que j’achète la villa.

Cheng sourit. Il sortit une autre cigarette du paquet et l’alluma avec un Zippo sur lequel ses initiales étaient gravées. William n’avait jamais créé ce briquet.

— T’étais où, hier soir ?

— Chez moi, avec ma compagne, la jeune femme que vous avez…

— Je sais qui c’est.

— On a visionné un DVD. Un film d’horreur. Après, nous sommes montés nous coucher. Il était minuit, je crois. Demandez-lui, bon sang !

— Je me ferai un plaisir de l’interroger personnellement, si tu vois ce que je veux dire.

William fixa la cigarette avec effroi. Cheng semblait avoir renoncé au petit jeu qui consistait à lui brûler les chairs.

Pour l’instant.

Blottie dans un coin, Cassandra gémissait comme une bête blessée. Dans d’autres circonstances, William s’en serait délecté. Pour l’avoir écrit noir sur blanc, il savait ce que le policier lui avait fait subir. Un viol puis une séance de torture. Il savait aussi que plus il clamerait son innocence, plus Cheng s’acharnerait à prouver sa culpabilité. Il l’avait défini ainsi. Un être au-dessus de la loi, sans compassion, dominé par ses pulsions sadiques. William n’avait pas trente-six solutions. Son salut passait par la machine. Il devait la retrouver.

Il se composa un visage défait.

L’expression du coupable sur le point d’avouer.

— Très bien. C’est moi. Je les ai tous tués.

Tenant la clope entre le pouce et l’index, le flic se rapprocha.

— Tu veux bien répéter ?

L’écrivain prit son temps avant de lâcher :

— J’ai buté Jack Malcombe, je l’ai collé au plafond. J’ai également supprimé les gardiens de ma villa.

— On y arrive.

— Il y en a d’autres.

Cheng le dévisagea d’un air surpris.

— Comment ça ?

— Des hommes, des femmes. Je les ai enterrés dans la propriété. Ramenez-moi là-bas et je vous montrerai où ils sont.

Il faisait presque nuit lorsque les deux voitures de la police chinoise s’arrêtèrent devant la villa. Cheng, William et un flic en civil sortirent du véhicule de tête. Trois agents en uniforme descendirent de l’autre. Un poids lourd Freightliner stationnait sur le bas-côté. William déverrouilla la grille, entra et chercha les chiens du regard, en vain.

Il se tourna vers l’inspecteur qui le talonnait.

— Où sont-ils ? Où sont mes chiens ?

Cheng désigna le camion sur l’accotement. Il suffisait de tendre l’oreille pour entendre les aboiements étouffés des dobermans enfermés dans le semi-remorque.

— L’unité cynophile s’occupe d’eux. Ne t’inquiète pas, ils sont entre de bonnes mains.

Il se tut avant d’ajouter, avec une pointe de provocation :

— Les restaurateurs avec qui je travaille sont des gens clean .

William voulut le traiter d’ordure mais l’insulte ne franchit pas ses lèvres. Si près du but, il n’allait pas tout gâcher.

— Si tu nous indiquais plutôt l’emplacement des tombes, s’impatienta Cheng.

L’écrivain eut l’expression de celui qui a une envie pressante.

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