Franck Thilliez - L’encre et le sang

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Au fond d'un vieux garage hongkongais,
est là.
l'attend.
La machine.
Il suffit de taper. Et tout s'écrira, dans la réalité. Très vite, l'écrivain William Sagnier comprend qu'il tient là l'instrument de sa vengeance. La femme qui l'a trompé. L'homme qui lui a volé son livre. Tous ceux qui l'ont humilié, utilisé, détruit, seront punis à leur tour.
La vie, la mort, la toute-puissance au bout des doigts, là où se mélangent l'encre et le sang…

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— Moog, Radja, Quintus, couchés !

Il reporta son regard sur la silhouette accoudée à la balustrade de la terrasse, au premier étage. L’écrivain portait des lunettes de soleil et une casquette sur le devant de laquelle était brodé le titre de son roman.

— Je suis l’inspecteur Cheng. J’aimerais vous parler. C’est important.

William marqua une hésitation, mal à l’aise. Qu’est-ce que l’inspecteur foutait ici ? Comment avait-il convaincu la police d’en haut de le laisser passer ? À moins d’avoir une autorisation officielle, il était impossible pour quelqu’un d’en bas de fouler le sol de Victoria Peak.

— Je vous ouvre, dit-il finalement avec un sourire.

Une minute plus tard, la grille se déverrouilla et s’effaça en grinçant. Le policier entra dans la propriété. Les molosses se redressèrent et le suivirent pas à pas. Écrasés par la chaleur, ils haletaient et bavaient. Ils l’escortèrent jusqu’au perron. Cheng eut l’impression d’apercevoir d’autres chiens, masqués en partie par la végétation. Une sculpture trônait dans le jardin. Elle représentait l’écrivain vêtu d’un imperméable et coiffé d’un feutre, comme les détectives privés des films noirs. Décidément, l’humilité n’était pas son fort. Sur le seuil de la porte d’entrée, le maître de céans l’attendait.

— Vous êtes vraiment tel que je vous imaginais, fit William.

Le policier le dévisagea, surpris.

— On se connaît ?

— On peut dire ça.

Intrigué par sa création, William s’écarta pour la laisser passer, la précéda dans le vestibule et la guida au séjour. Baignant dans la lumière du soleil, la pièce était décorée avec beaucoup de goût. L’Asie semblait avoir supplanté l’Occident dans le cœur de William Sa. À croire qu’il était né ici, qu’il était l’un des leurs. Suspendus au plafond, des lampions ornés de symboles porte-bonheur. Aux murs, des peintures sur soie et des tableaux à base de feuilles séchées figurant des scènes de la vie quotidienne dans les provinces chinoises. Sur des guéridons, des vases en porcelaine et des lampes laquées de bois bleu et jaune. Le romancier marcha vers les chaises et la table basse en bambou qui occupaient le centre du salon puis, avec le raffinement et la politesse propres aux Asiatiques, invita Cheng à s’asseoir.

Il s’était si bien coulé dans le moule que c’en était troublant.

— Je sais que vous souhaiteriez fumer.

Il désigna le cendrier d’ébène sur la table. Cheng fronça les sourcils.

— Vous semblez savoir beaucoup de choses, monsieur Sa.

L’autre se contenta de sourire. Les deux hommes s’installèrent l’un en face de l’autre. William remarqua que le Chinois le regardait avec insistance. La casquette et les lunettes noires ne cachaient qu’une partie des dégâts. Bien visibles, des couches d’épiderme se décollaient de ses joues et de son nez.

— La dernière fois que je suis allé à Yalong, j’ai oublié de mettre cette satanée crème solaire et voilà le résultat, se justifia-t-il. Ça me servira de leçon.

S’étendant sur sept kilomètres, la baie de Yalong jouissait de la plus belle plage de sable blanc du pays. William l’avait créée pour les gens riches, comme lui. Une brigade spéciale de la police d’en haut, composée de snipers, tirait à vue sur les intrus qui s’y aventuraient.

— Vous disiez que c’était important, enchaîna-t-il pour changer de sujet.

Cheng acquiesça.

— Hier soir, un homme a été assassiné à Chungking Mansions.

— Pas étonnant, ce quartier est un vrai coupe-gorge. En quoi ça me concerne ?

— Le suspect, ou plutôt la suspecte vous accuse d’avoir commis ce crime.

Il aurait aimé lui ôter ses lunettes pour voir l’expression de ses yeux à cet instant précis.

— Rien que ça ! s’exclama l’écrivain d’un ton amusé. Je crains que vous n’ayez affaire à une folle, inspecteur.

Le flic fit craquer ses doigts couturés. William sourit intérieurement. Le jour où il avait utilisé la machine pour inventer l’inspecteur Linus Cheng, il avait commencé par définir ses traits de caractère puis avait enchaîné par sa description. Ainsi, Cheng avait le physique et la cruauté de Sato, l’exécuteur du film Black Rain . Petite fantaisie de son créateur, il avait dix-sept cicatrices sur les jointures.

Chacune correspondait à l’une de ses victimes.

La dix-huitième serait Cassandra Malcombe.

— Ça vous arrive de descendre ? s’enquit le flic.

— Je tiens à ma vie. J’envoie le personnel quand il le faut. La ville est sale et dangereuse.

Il avait insisté sur la dernière phrase, sachant que cela agacerait Cheng. En effet, cet état des lieux renvoya l’inspecteur à sa triste condition et raviva son ressentiment. Sa frustration et sa colère devaient être à leur paroxysme lorsqu’il torturerait Cassandra.

Il fallait que cette salope en bave avant de passer de vie à trépas.

— Hier, vous êtes descendu ?

— Je viens de vous répondre.

Silence.

— La femme qui vous accuse est une de vos lectrices. On a trouvé un exemplaire dédicacé de Bloody Sea dans sa chambre.

William n’avait jamais indiqué la présence de son roman sur la scène de crime. La machine avait-elle eu un raté ? Il s’efforça de faire bonne contenance et lâcha :

— Ce n’est pas parce qu’elle m’accuse que je suis coupable, non ? Pour votre gouverne, je suis traduit en vingt-cinq langues. J’ai des millions de lecteurs à travers le monde. Parmi eux, il y a forcément des désaxés, des violeurs, des tueurs. Je ne suis pas responsable de leurs actes.

Le policier fixa les verres fumés des lunettes. Il n’avait pas besoin de voir les yeux de l’écrivain pour savoir qu’il était nerveux.

— Quoi qu’il en soit, vous lui avez dédicacé votre roman hier. Et le message était plutôt explicite.

Il lui tendit une photocopie. William se sentit pâlir. C’était son écriture.

— Ce cadeau tombé du ciel, monsieur Sa, vous pouvez préciser de quoi il s’agit ?

William ne voyait qu’une seule explication à tout ça. Quelqu’un avait eu accès aux feuilles dactylographiées qu’il gardait dans son coffre-fort. Quelqu’un qui savait pour Chungking Mansions.

Ça ne pouvait être que la momie.

Comment avait-elle pu survivre à l’hécatombe programmée par William ?

Il regarda le flic bien en face.

— Je vous le répète, je ne suis pas allé en ville hier. Et je n’ai pas dédicacé ce livre. N’importe qui a pu imiter mon écriture et ma signature.

Sans le vouloir, il venait d’ouvrir une porte. L’inspecteur la poussa et entra.

— Vous accepterez donc de vous soumettre à une expertise graphologique.

William déglutit. Le personnage qu’il avait créé de toutes pièces était capable de réfléchir et de prendre des initiatives. Il s’efforça de se calmer. Après tout, il n’avait rien à craindre. Il suffisait de taper une nouvelle version de l’histoire pour endormir les soupçons de Cheng. Pour l’heure, il ne devait surtout pas le contrarier.

Ce type était incontrôlable.

— Si ça vous chante. À condition que nous la fassions ici.

— Cassandra Malcombe, ce nom vous dit quelque chose ?

William fit semblant de fouiller dans sa mémoire.

— Jamais entendu parler. Qui c’est ? La suspecte ?

— Et Jack Malcombe ?

— Non plus.

L’écrivain jeta un coup d’œil ostensible sur sa montre.

— Je suis désolé, j’aimerais beaucoup vous aider mais j’ai du travail.

— Votre prochain livre ?

— Absolument. L’écriture est une maîtresse insatiable, elle n’attend pas.

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