Franck Thilliez - L’encre et le sang

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Au fond d'un vieux garage hongkongais,
est là.
l'attend.
La machine.
Il suffit de taper. Et tout s'écrira, dans la réalité. Très vite, l'écrivain William Sagnier comprend qu'il tient là l'instrument de sa vengeance. La femme qui l'a trompé. L'homme qui lui a volé son livre. Tous ceux qui l'ont humilié, utilisé, détruit, seront punis à leur tour.
La vie, la mort, la toute-puissance au bout des doigts, là où se mélangent l'encre et le sang…

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On aurait dit des zombies avides de chair humaine.

Sans réfléchir, il se remit à courir. Les battements de cœur s’atténuèrent et il les entendit, derrière lui, galopant et grognant comme des bêtes. Une meute de loups à ses trousses. Hors d’haleine, il s’engagea dans une ruelle, comprit trop tard qu’elle se terminait en cul-de-sac. Il voulut rebrousser chemin mais ils bloquèrent le passage. Silencieux, inquiétants, ils l’observaient en inclinant la tête. Chacun d’eux évoquait un fauve sur le point de bondir sur sa proie pour la dévorer.

Qu’allaient-ils faire maintenant ?

Le lyncher ? Le mettre en morceaux, comme dans un mauvais film d’horreur ?

— Qu’est-ce que vous me voulez ? s’affola-t-il.

Subitement, la foule se scinda en deux.

La momie apparut.

Après avoir enlevé son chapeau, elle adressa un signe de tête à trois types qui se précipitèrent vers William, se saisirent de lui et le plaquèrent contre un mur. La momie s’avança dans la ruelle avec nonchalance. Elle stoppa à la hauteur de William, le regarda se débattre une minute avant d’éclater de rire. Les autres l’imitèrent et ce fut l’hilarité générale.

Elle cessa de rire et le silence revint.

— Qui êtes-vous ? demanda William. Pourquoi vous me suivez partout ?

— Peu importe qui je suis, répliqua l’homme de sa voix déformée par le bandage. Tout ce que tu dois savoir, c’est que je suis le maître du jeu. Le jeu ne vaut que s’il y a un gagnant et un perdant. D’après toi, lequel des deux es-tu ?

Malgré la peur, William s’efforça de réfléchir.

Il n’y avait qu’une seule explication.

— Vous aussi vous avez une machine, c’est ça ? s’enquit-il. Pourquoi vous jouez avec moi ?

Impassible, la momie tendit la main en arrière. Aussitôt, un jeune Chinois qui ne devait pas avoir plus treize ans s’approcha et lui remit un pistolet semi-automatique ainsi qu’un chargeur contenant quinze balles de 9 mm. Avec dextérité, l’homme inséra le chargeur dans la crosse et arma le Walther P99.

Puis il recula d’un pas et visa la tête de William.

— Non, pas ça, implora ce dernier. Je vous en prie, ne me tuez pas.

Sourde à ses supplications, la momie pressa la détente.

5

La détonation claqua dans sa tête et il s’éveilla en sursaut.

Il était allongé à même le sol, sur un carrelage froid qui lui engourdissait le dos. En sueur, il balaya l’endroit où il se trouvait d’un regard circulaire. Les meubles, les tableaux, les vases, chaque objet lui était familier. Une brise tiède entrait par la baie vitrée, soulevant le rideau à motifs qu’il avait acheté à Stanley Market.

William était chez lui, dans le salon de la villa de Victoria Peak.

Il ignorait comment il avait atterri ici, mais peu importait. Il était sain et sauf. À cette certitude, il ne put retenir un rire. Le rire d’un dément. La douleur lui arracha une grimace. Son oreille gauche l’élançait et bourdonnait. Redoutant le pire, il se leva d’un bond et courut vers le miroir accroché au mur. Une croûte de sang s’étalait de la tempe à l’oreille.

Alors tout était vrai. La momie, la foule en furie, le coup de pistolet.

Ce salaud n’avait jamais eu l’intention de le tuer. Il voulait juste lui faire peur. La balle l’avait frôlé, la détonation l’avait assourdi. Loin de rassurer William, cette idée lui fichait la trouille. Qui se cachait sous le bandage de la momie ? Pourquoi cette mise en scène ? Quoi qu’il en fût, la tournure des événements ne lui plaisait guère. S’il ne la désamorçait pas au plus vite, cette bombe à retardement finirait par lui exploser à la figure.

Il n’y avait pas une minute à perdre. Il devait se débarrasser de l’importun.

Il monta à l’étage, se hâta de gagner son bureau. Après avoir poussé le classeur métallique dans lequel il rangeait ses carnets de notes et ses manuscrits, il s’accroupit, au niveau du coffre-fort encastré dans le mur. Le nec plus ultra en matière de sécurité. Ignifuge. Porte en acier massif de dix millimètres. Pênes en acier chromé de vingt-six millimètres. Serrure électronique autorisant quatre-vingts millions de combinaisons. Il composa son code secret et la porte se déverrouilla avec un chuintement, dévoilant les contours de sa belle.

Elle était toujours là, Dieu merci.

Il se concentra sur la momie. Tout portait à croire que ce sale type se déguisait pour ne pas être identifié. Apparemment, il savait que William possédait une machine et pouvait s’en servir pour le détruire. Ces précautions ne le sauveraient pas.

— Tu veux jouer ? dit-il d’un ton agressif. Alors on va jouer.

En transe, il programma la mort de toutes les personnes ressemblant de près ou de loin à la momie, en Chine et partout ailleurs dans le monde. Tous ceux qui avaient le visage bandé, des lunettes de soleil et un feutre sur la tête étaient concernés. Afin d’être sûr qu’ils périssent dans d’atroces souffrances, il ne lésina pas sur les descriptions. Énucléation, éventration, éviscération, décapitation, défenestration, émasculation. Le dernier mot l’amusa. Priver cette ordure de ses attributs virils avant de le tuer avait quelque chose de symbolique. Dès qu’il eut fini, il se relut et décida de ratisser encore plus large. Les scientifiques appellent ça le principe de précaution. Il jugea donc prudent d’éliminer systématiquement tous ceux qui voudraient lui nuire ou attenter à sa vie. Ainsi, des milliers de gens allaient mourir.

Il sourit.

Taper ces horreurs lui avait procuré une joie perverse.

Il se leva pour prendre une bouteille de champagne dans le minibar du bureau, s’en servit un peu et but à la disparition de la momie.

Adios, amigo .

Il reposa le verre vide et retourna s’assoir à côté de la machine.

Maintenant qu’il avait recouvré la foi, il allait continuer sur sa lancée.

— À ton tour, Cassandra.

Trempée de sueur, Cassandra ouvrit les yeux. Dans un premier temps, elle n’osa pas bouger ni ôter le cache-yeux. Elle avait peur de ce qu’elle allait découvrir. Coupée du monde, elle se concentra sur ses sensations. La mollesse du matelas. Le froissement des draps. Le battement de son cœur, amplifié par la mousse des boules Quiès.

Un cauchemar.

Elle avait fait un cauchemar.

Une histoire était folle, impossible. William Sa, à Hong Kong. Des livres qui n’étaient pas imprimés, sauf la première page. Ces rides, sur son visage, la perte de ses cheveux.

D’un geste coutumier, elle enleva les bouchons d’oreilles, à moitié rassurée. Fracas lointain de la circulation, voix, bruits de pas. Qu’est-ce que cela signifiait ? Pourquoi n’entendait-elle pas le chant des oiseaux et le frissonnement des arbres ? Et d’où provenait cette odeur rance ?

Elle se redressa et baissa le cache-yeux d’un geste brusque.

Ce qu’elle vit lui arracha un cri d’effroi.

La pièce était sale comme un trottoir de la ville. Le matelas et les draps dans lesquels elle avait dormi étaient crasseux. À ses côtés, sur l’oreiller, un livre. Bloody Sea. Sur la couverture, le nom de William Sa avait remplacé celui de Jack Malcombe. À peine se fut-elle levée qu’elle chancela, terrifiée. Son regard alla du lavabo au miroir brisé en deux. Elle pensa à un enlèvement. Ce cinglé de William l’avait droguée et enfermée ici. Au bord de la nausée, elle passa ses mains sur son crâne. Un paquet de cheveux chuta sur le sol. Quelque chose de mou, de froid, glissa sur son ventre puis entre ses cuisses. La masse tomba sur la moquette.

Une prothèse en silicone.

Elle hurla puis vacilla, se laissant glisser le long de la cloison.

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