Frédéric Dard - 28 minutes d'angoisse

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28 minutes d'angoisse: краткое содержание, описание и аннотация

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Stefan Bookitco est un tueur. Professionnel. Le genre qui peuple les cimetières.
Ce jour-là, à New York, sa mallette sous le bras, il va « exécuter » son contrat : un chef de réseau nazi. Il ignore la raison pour laquelle ses supérieurs ont décidé la mort du bonhomme. Ça n'est pas ses oignons.
Bukhauser, le chef de réseau, est liquidé proprement. Les ennuis commencent quand il faut balancer la secrétaire par la fenêtre et que ses cris alarment la population horrifiée. Toute la police de la ville se lance à sa poursuite.
Après avoir revêtu l'uniforme d'un flic, Stefan prend en otage Miss Moor, une jolie rousse. Les commanditaires du contrat savent qu'il ne faut pas laisser à Stefan la moindre chance de se faire prendre par les agents du FBI. Il en sait trop. Pour le faire taire définitivement, ils lancent à ses trousses Mallory, le plus coriace de leurs tueurs, après Stefan. Ce dernier s'éprend de la ravissante Miss Moor dont l'obstination et la fougue qu'elle déploie à aider son ravisseur ne doivent rien au hasard. Parviendra-t-il à semer la police et Mallory, le tueur fauve ?
Une folle traque qui durera jusqu'à la dernière de ces vingt-huit minutes d'angoisse…

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— Elle est superbe, déclara Baumann.

— On va essayer autre chose, dit Katz. Il suffit d’être patient. Il existe toujours un moyen de décider les gens, le tout est de le trouver. Question de psychologie.

À cet instant, ils sursautèrent.

— Je crois qu’on a sonné, fit Baumann.

CHAPITRE XVII

Lorsque Mallory comprit les intentions de Stefan, il était trop tard : le tueur venait de plonger sur le revolver. Le rouquin fit un brusque écart, mais ce mouvement de recul n’empêcha pas Stefan d’empoigner le bras qui tenait l’arme. Mallory était de loin le plus fort et se mit à donner de violentes secousses pour se dégager. On eût dit un buffle aux prises avec un léopard.

Tout ce que pouvait faire Stefan, c’était se cramponner à ce bras musculeux afin de le paralyser. Le géant roux grognait de rage. De son poing gauche, il se mit à porter des coups à la face de son adversaire. Seulement Stefan se plaquait contre lui et ses crochets manquaient d’efficacité.

— Lâche-moi, ordonna Mallory. Lâche-moi tout de suite !

Stefan ne répondait rien, mais serrait désespérément le bras du rouquin.

Mallory se déplaça alors en direction du mur, charriant avec lui le tueur, haletant sous l’effort. Lorsqu’ils eurent atteint le fond de la masure, Mallory se détourna légèrement de manière à ce que Stefan se trouvât coincé entre le mur et lui, et il se mit à pousser ferme.

Bientôt Stefan commença à se sentir écrasé par cette montagne de chairs. L'épaule de Mallory lui défonçait lentement la cage thoracique. Il se dit que sa fin approchait et que, s’il voulait encore essayer quelque chose, il lui fallait agir vite.

Au lieu de se contracter pour résister à la formidable pression de l’autre, il se débanda brusquement. Considérant ce relâchement comme un signe de faiblesse, Mallory suspendit un bref instant son effort afin de respirer. D’une sèche détente, Stefan lui échappa.

C'est alors que le hasard le servit une nouvelle fois.

En s’écartant du rouquin, il donna sans le vouloir un coup de genou dans la main de Mallory qui, surpris, lâcha son colt. Prompt comme la foudre, Stefan se baissa et s’en saisit avant même que son adversaire, gêné par le mur, se fût retourné. Il fit un bond en avant afin de se soustraire à toute contre-attaque.

— Hello, Mal ! fit-il en souriant. Je crois que la chance vient de tourner, c’est moi qui ai les brêmes, maintenant.

Mallory épongea sa face ruisselante.

— Salaud, fit-il, tu m’as eu !

— Et comment ! Non, n’avance pas !

— Qu’est-ce qui va se passer ? questionna l’homme roux.

— Que veux-tu qui se passe ? Tu le sais mieux que moi… Malheur aux vaincus !

— Tu ne vas pas faire ça, Stef ?

— Tu n’allais peut-être pas le faire, toi ?

— C'était pas pareil, balbutia Mallory.

— Non, admit Stefan, ça n’était pas pareil. Je devais être le mort, ce qui n’avait aucune espèce d’importance pour toi. Dis donc, Mal, tu ne trouves pas que les choses changent d’aspect selon qu’on se trouve d’un côté ou de l’autre du revolver ?

Une sorte de louche appétit se lisait dans ses yeux.

— Je vais te liquider, Mal…

— Je t’en supplie…

— Je vais te liquider ! Pas sur commande, mais pour moi, pour ma satisfaction personnelle. Je vais m’offrir ta garce de peau, Mal… Tu vas prendre du plomb brûlant dans les tripes. Dans les tripes, nom de Dieu ! Et tu vas te tortiller pendant au moins une heure comme un ver coupé en deux.

Il abaissa de quelques centimètres le canon du colt.

— Tu y es, Mal ?

Le rouquin se liquéfiait littéralement.

— Non, bégaya-t-il, non ! Fais pas ça, Stef. On est des potes, toi et moi… Les boss t’auront si tu fais ça, ils te feront liquider, où que tu sois…

Ces paroles attisèrent la rage de Stefan.

— Les boss, c’est fini, je les aurai avant qu’ils ne m’aient. Tu m’as dit que la police me croyait noyé, hein ? Alors je peux circuler sans trop de risques. Je vais t’assaisonner, Mal, puis je filerai dans ta bagnole qui ne doit pas être bien loin d’ici — sûrement vers le pont d’où partaient nos traces, hein ? J’irai trouver Katz et Baumann et je les torcherai aussi comme des lopes… Avec ton feu, encore !

— Torche-les si tu veux, pleurnicha Mallory, mais laisse-moi vivre, Stef. Si tu veux, on ira les bousiller ensemble !

— Et ton idéal ? plaisanta le tueur. Sans blague, tu n’y penses plus ?

— Stefan !

Ce fut le dernier mot de Mallory. Son camarade venait de presser la détente.

La balle claqua, sèche, dans la bicoque.

Le rouquin porta la main à son ventre et resta debout un bon moment. Il semblait pensif. Puis il se courba et la douleur contracta ses traits. Sa figure tachetée de son prit une vilaine teinte grise. Une mousse blanchâtre parut à la commissure de ses lèvres.

— Tu jouis, hein, mon gros ? fit Stefan.

Mallory s’abattit sur les fagots, ses talons raclèrent le sol et un peu de sang dégoutta sous son pardessus.

— Ah, tu voulais me buter, poursuivit le tueur. Tu voulais me buter !

Il s’excitait lui-même en paroles.

— Tiens ! hurla-t-il en frappant à coups de pied la face décomposée de Mallory. Tiens, tiens !

Il ne s’interrompit que lorsque son ancien compagnon fut mort.

* * *

C'est Baumann qui répondit à son coup de sonnette.

À la vue de Stefan, la calvitie du chef devint brusquement rouge-sang.

Il ne dit pas un mot. Simplement, son regard se posa sur le colt que le tueur tenait braqué à hauteur de sa hanche.

Il s’effaça pour le laisser passer.

Stefan entra et, sans se retourner, ferma la porte avec son pied.

— Marchez devant, souffla Stefan.

Baumann obéit.

L'un suivant l’autre, ils pénétrèrent dans la pièce où Katz « travaillait » Maud.

— Nous avons de la visite, fit Baumann en s’effaçant.

Maud poussa une exclamation de soulagement.

— Stefan ! s’exclama-t-elle.

Le tueur embrassa la scène d’un rapide coup d’œil.

— Ta petite idée me paraît assez foireuse, observa-t-il. Tu ne connaissais pas ces messieurs, c’est vrai.

Il s’approcha de Katz. La cicatrice rose qui lui barrait la joue devint blanche.

— Cessez de faire l’imbécile, dit-il, et posez cette arme, Stefan.

— Non, répondit l’interpellé. Elle m’est trop utile. C'est un héritage et j’y tiens. Mallory me l’a légué avant de crever.

— Vous l’avez tué ?

— Oui. C’était lui ou moi.

Katz se tourna vers Baumann.

— Je vous l’avais bien dit, que Mallory était un incapable. Ces gros hommes sont trop sensibles, je ne le répéterai jamais assez. Je parie que vous l’avez eu au sentiment ?

— Non, fit Stefan, je l'ai eu à la surprise. Mais ne parlons pas de lui, il appartient au passé. Et le passé ne vous intéresse pas, n’est-ce pas, Herr Katz ?

Il balayait la pièce du canon de son arme, prêt à faire feu au moindre geste suspect.

— Chérie, dit-il à Maud, ils t’ont fait souffrir, n’est-ce pas ? Cela va corser la note.

Il regarda ses chefs.

— Je pense que j'ai droit à une indemnité, énonça-t-il. Je viens de vivre, à cause de vous, des instants exceptionnels. Je pense qu’on pourrait fixer les dommages moraux et physiques à cinquante mille dollars ?

— C'est cher payé, dit Katz.

— Mais non, on voit bien que vous avez passé ces deux derniers jours bien au chaud à siroter du genièvre. Ne vous faites pas tirer l’oreille, Herr Katz. Je sais que le coffre se trouve derrière cette peinture. Je sais aussi qu’il est abondamment garni.

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