Frédéric Dard - 28 minutes d'angoisse

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Stefan Bookitco est un tueur. Professionnel. Le genre qui peuple les cimetières.
Ce jour-là, à New York, sa mallette sous le bras, il va « exécuter » son contrat : un chef de réseau nazi. Il ignore la raison pour laquelle ses supérieurs ont décidé la mort du bonhomme. Ça n'est pas ses oignons.
Bukhauser, le chef de réseau, est liquidé proprement. Les ennuis commencent quand il faut balancer la secrétaire par la fenêtre et que ses cris alarment la population horrifiée. Toute la police de la ville se lance à sa poursuite.
Après avoir revêtu l'uniforme d'un flic, Stefan prend en otage Miss Moor, une jolie rousse. Les commanditaires du contrat savent qu'il ne faut pas laisser à Stefan la moindre chance de se faire prendre par les agents du FBI. Il en sait trop. Pour le faire taire définitivement, ils lancent à ses trousses Mallory, le plus coriace de leurs tueurs, après Stefan. Ce dernier s'éprend de la ravissante Miss Moor dont l'obstination et la fougue qu'elle déploie à aider son ravisseur ne doivent rien au hasard. Parviendra-t-il à semer la police et Mallory, le tueur fauve ?
Une folle traque qui durera jusqu'à la dernière de ces vingt-huit minutes d'angoisse…

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VERNE GOODY

28 minutes d'angoisse

AVANT-PROPOS

Ce livre n’est pas fait pour les âmes sensibles, car il nous fait assister aux aventures d’un homme traqué qui met tout en œuvre pour échapper à son destin.

Nous assistons donc à des spectacles pas très jolis.

Mais, dans le métier de Stefan, chacun court sa chance, n'est-ce pas ?

PREMIÈRE PARTIE

L'immeuble de la mort

CHAPITRE I

Les passants qui, en cet après-midi de décembre, se pressaient dans la 14 eRue Ouest de New York, ne remarquaient pas Stefan. S'ils l’avaient remarqué, c’eût été pour se dire qu’il s’agissait d’un paisible employé de commerce vaquant à ses occupations, avec, sous le bras, la petite valise « en fibre travaillée » contenant son nécessaire.

Car personne n’aurait un seul instant supposé que Stefan était un tueur et que la fameuse petite valise renfermait une mitraillette.

De même que sa valise, Stefan avait l’air honnête, honnête et même un peu commun. C’était un homme de taille très moyenne, moyennement vêtu et affublé d’un signalement passe-partout. Ses yeux marron ne se singularisaient par aucun éclat suspect ; sa bouche mince était placide et la petite moustache mitée qui la surmontait lui communiquait comme une espèce de tendre veulerie populaire.

Non, personne ne remarquait Stefan, personne ne se doutait qu’il peuplait les cimetières, et que, ce jour-là, il allait, de sa démarche nonchalante, « exécuter » l’un des chefs du réseau.

Stefan ignorait la raison pour laquelle ses supérieurs avaient décidé la mort du chef en question. Ça n’était pas ses oignons. Son « job » à lui consistait à mettre du plomb dans les poitrines qu’on lui désignait ; il n’avait pas à penser. D’autres pensaient à sa place ; c’était au poil, comme travail.

Il s’arrêta devant l’immeuble qui l’intéressait et pénétra dans l’ascenseur. Il n’y avait pas de liftier, car il s’agissait d’une assez vieille construction. Il appuya sur le bouton du sixième et ouvrit sa valise. Plus exactement il l’entrouvrit juste assez pour pouvoir passer la main à l’intérieur et saisir la mitraillette à canon court.

L’appartement de sa future victime était situé au fond du couloir. Stefan sortit une pince de sa poche et coupa le fil du téléphone. C’était une bonne précaution qu’il ne manquait jamais de prendre. Puis il sonna.

Une jeune fille vint lui ouvrir. Stefan ne la connaissait pas. Elle lui demanda en anglais ce qu’il désirait, et il dit qu’il avait une communication importante pour Bukhauser. Il ponctua cette affirmation d’un gentil sourire.

Cependant, il était contrarié. La jeune fille n’était pas prévue au programme. Il n’avait reçu aucune instruction à son sujet.

Bukhauser n’était pas là, mais il allait revenir. Voulait-il l’attendre ?

Elle louchait sur sa valise et devait penser qu’il était représentant en quelque chose et qu’il usait d’un stratagème pour être reçu.

Il la rassura :

— Je ne veux rien vendre à M. Bukhauser, affirma-t-il. Je viens de la part de Katz…

Ce nom n’évoqua rien dans la mémoire de la jeune fille ; du moins parut-il dissiper ses doutes.

— Entrez, fit-elle.

Elle le conduisit dans un petit studio vieillot.

— Il n’en a pas pour longtemps, assura-t-elle. Elle prêta l’oreille : « J’entends la porte de l’ascenseur ; ça doit être lui ! »

Elle courut dans le vestibule. Un coup de sonnette vrilla le silence. C’était bien Bukhauser. Stefan le reconnut d’après la photographie qu’on lui avait montrée. Il était plus vieux que sur la photo et il avait l’air plus hargneux aussi. Par une enfilade de portes, il aperçut Stefan et chuchota quelque chose à l’oreille de la jeune fille. Sans doute devait-il lui demander qui était le visiteur. Il s’avança, tenant son chapeau à la main, comme font les personnages officiels les jours d’inauguration.

— À qui ai-je l’honneur ? demanda-t-il d’une voix sèche.

Stefan regarda les yeux de l’arrivant. Ils étaient préoccupés. Bukhauser, puisqu’il était un des chefs, devait connaître Stefan qui faisait partie du fichier. L'un et l’autre des deux hommes se connaissaient par l’intermédiaire de photographies. Au fond, c’était assez cocasse.

Stefan ne dit pas son nom mais sortit la mitraillette de la valise. Pour son interlocuteur, ce fut aussi éloquent qu’une carte de visite.

— Stefan ! balbutia-t-il.

Il esquissa un mouvement de retraite, mais le tueur ne lui accorda pas plus de deux pas. La mitraillette crépita comme une crécelle de foire. Bukhauser chercha quelque chose à quoi s’agripper, ne trouva rien et s’abattit en arrière. Sa bouche remuait et ses yeux étaient grands ouverts. Stefan eut l’impression qu’ils le regardaient encore, à l’envers. Il abaissa le canon de son arme et lâcha une brève rafale. La tête de Bukhauser éclata et son sang éclaboussa toute la pièce.

Tout cela s’était déroulé rapidement. La jeune fille avait juste eu le temps d’arriver dans l’encadrement de la porte.

Debout, les bras ballants, la bouche ouverte, elle semblait ne pas comprendre ; bien plus que de la terreur, il y avait de l’incompréhension dans son regard.

Stefan pointa sa mitraillette dans la direction de la jeune fille. Il venait de décider qu’elle devait mourir aussi. Les femmes sont des témoins plus dangereux que les hommes, car elles remarquent des détails physiques qui, en général, échappent aux personnes du sexe fort.

Il pressa la détente de son arme, mais il n’y eut qu’un pitoyable déclic assez ridicule. Stefan jura en se souvenant que la mitraillette ne contenait qu’un demi chargeur lorsqu’il était entré. Il avait estimé le magasin suffisamment rempli et l’avait vidé dans la peau de Bukhauser.

Son juron tira la jeune femme de sa torpeur.

Elle réalisa tout et hurla comme une louve. Stefan courut à elle, mais elle lui échappa grâce à un brusque coup de reins.

Il serra les dents de rage. Il soufflait bruyamment et ses yeux s’amincissaient sous l’effet de la colère. Son visage se transforma et devint un visage d’assassin. Cette fois, personne ne s’y serait trompé.

La jeune fille ne disait plus rien. Elle reculait lentement jusqu’à la fenêtre, car la retraite venait de lui être coupée. Elle ne pouvait plus échapper à Stefan. Elle bondit à la fenêtre et tira sur le câble d’ouverture (aux États-Unis, les fenêtres sont à guillotine).

Un vent glacé s’engouffra dans la pièce.

Stefan comprit qu’elle allait crier, appeler à l’aide. Il n’y avait pas une seconde à perdre. Il lâcha sa mitraillette inutile et bondit.

La fille n’eut pas le temps de s’écarter. Cette fois, il avait tout prévu. Il la ceintura d’une main et la bâillonna de l’autre. Il eut tort : elle entrouvrit la bouche brusquement et l’un des doigts crispés de Stefan pénétra entre les dents de la femme qui le mordit férocement.

Stefan en eut la main entière paralysée. La douleur fut à ce point aiguë qu’il relâcha son étreinte.

Son doigt était déchiré comme s’il était passé dans un engrenage.

La jeune fille avait la bouche pleine de sang — le sang de Stefan. Il coulait aux commissures de ses lèvres et achevait de lui donner l’aspect d’une bête folle.

Elle engagea son buste par l’ouverture de la croisée et lança un long cri de mort et d’épouvante qui dut être entendu jusqu’à Manhattan.

Stefan se dit qu’à cause de cette damnée fille, les choses tournaient rudement mal.

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