Frédéric Dard - 28 minutes d'angoisse

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28 minutes d'angoisse: краткое содержание, описание и аннотация

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Stefan Bookitco est un tueur. Professionnel. Le genre qui peuple les cimetières.
Ce jour-là, à New York, sa mallette sous le bras, il va « exécuter » son contrat : un chef de réseau nazi. Il ignore la raison pour laquelle ses supérieurs ont décidé la mort du bonhomme. Ça n'est pas ses oignons.
Bukhauser, le chef de réseau, est liquidé proprement. Les ennuis commencent quand il faut balancer la secrétaire par la fenêtre et que ses cris alarment la population horrifiée. Toute la police de la ville se lance à sa poursuite.
Après avoir revêtu l'uniforme d'un flic, Stefan prend en otage Miss Moor, une jolie rousse. Les commanditaires du contrat savent qu'il ne faut pas laisser à Stefan la moindre chance de se faire prendre par les agents du FBI. Il en sait trop. Pour le faire taire définitivement, ils lancent à ses trousses Mallory, le plus coriace de leurs tueurs, après Stefan. Ce dernier s'éprend de la ravissante Miss Moor dont l'obstination et la fougue qu'elle déploie à aider son ravisseur ne doivent rien au hasard. Parviendra-t-il à semer la police et Mallory, le tueur fauve ?
Une folle traque qui durera jusqu'à la dernière de ces vingt-huit minutes d'angoisse…

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— Je le suis, en effet.

— Vous pensez pouvoir me contraindre ?

— Oui.

Elle secoua la tête d’un air rageur.

— Non.

Katz réprima un léger bâillement. Il paraissait ennuyé par ce qu’il considérait comme un bavardage puéril.

Il sortit d’un tiroir une feuille de papier et un stylo et posa le tout sur une table, près du fauteuil de la jeune fille.

— Écoutez, dit-il. Vous savez bien que nous n’hésitons jamais à employer les moyens qui s’imposent. Si vous n’écrivez pas de bon gré, vous écrirez de force et le résultat sera le même pour nous… Mais pas pour vous !

— Si, fit-elle, pour moi aussi, car vous me tuerez.

Les deux hommes ne bronchèrent pas.

— Je n’ai aucune clémence à attendre de vous ! reprit-elle avec une violence mal contenue. Vous êtes des monstres !

Puis, changeant de ton :

— Et en admettant que j’écrive, cela ne suffirait pas. Je vous l’ai dit, mes dispositions ont été prises de telle sorte que, pour avoir ce fameux papier, la signature de Stefan est également nécessaire.

— Nous aurons Stefan.

— Vraiment ?

— L'enfance de l’art. Nous exigeons de nos membres qu’ils signent des feuilles blanches que nous gardons en réserve, cela nous est parfois utile lorsque nous tenons à faire croire à la présence de l’intéressé ailleurs que là où il se trouve en réalité.

Maud sentit le cercle se resserrer. Elle avait été bien téméraire en venant jusque-là. Elle avait toujours été téméraire. C’était une fille qui allait jusqu’au bout.

— Je n’écrirai pas, décida-t-elle.

Katz s’approcha d’elle et s’assit sur l’accoudoir de son fauteuil.

— Petite entêtée ! fit-il en souriant.

Il la gifla à toute volée, sans cesser de sourire. La marque de ses doigts se dessina en rouge sur la joue de Maud.

Elle avança la main pour lui labourer le visage de ses ongles, mais Katz asséna prestement un coup de poing sur son poignet, ce qui laissa le bras de la fille rousse paralysé jusqu’à l’épaule.

— Allons, allons, fit Baumann, ne vous chamaillez pas. Je suis certain que mademoiselle va se montrer raisonnable et qu’elle va écrire…

— Non ! hurla-t-elle.

— Mais si, voyons. Vous devez bien comprendre que vous n’êtes pas de force à lutter. En vous obstinant, vous ne feriez que subir les conséquences de… de notre mauvaise humeur.

— Je vous méprise.

— C’est possible, mais cela ne change rien à la situation.

Katz passa derrière le fauteuil de la fille et lui saisit les cheveux à pleines mains.

— Écrivez !

— Non !

Il tira un coup sec et Maud poussa un gémissement. Une poignée de cheveux venait de rester dans la main de l’espion.

— C'est dommage, commenta Baumann, de beaux cheveux comme ça ! Franchement, vous feriez mieux d’écrire.

— Jamais !

— Oh, que voilà un bien vilain mot…

— Elle est coriace, fit Katz.

Il alluma une cigarette et lorsque l’extrémité de celle-ci fut incandescente, il en secoua la cendre et l’approcha de la poitrine de Maud.

— Essayons autre chose…

Une odeur d’étoffe brûlée, âcre et écœurante, se répandit dans la pièce. La cigarette fouaillait les vêtements de la jeune fille et s’y frayait un chemin comme un rongeur à travers du bois. Brusquement elle atteignit la chair.

Maud poussa un cri de douleur. L'odeur se chargea d’un fumet plus riche : celui de viande brûlée.

Maud se débattit, d’une ruée elle échappa à son tortionnaire et courut à l’autre extrémité de la pièce.

— Tout ceci n’est guère raisonnable, mademoiselle, dit paisiblement Baumann. À quoi bon endurer ces supplices puisque, fatalement, vous finirez par céder ? La résistance humaine a des limites.

Elle ne parut même pas l’entendre. Elle semblait comme folle.

— Écrivez ! tonna brusquement Katz. Écrivez tout de suite !

Maud pensait désespérément : « Tiens bon ! Tiens bon ! Si tu écris, tu es morte. Tant qu’ils attendent quelque chose de toi, tu n’as pas à craindre de recevoir une balle dans la nuque ; si tu cèdes, ce sera fini. »

— Jamais !

Les deux chefs se consultèrent du regard. Les paupières de Baumann battirent ; Katz sortit un instant et réapparut en tenant un fouet au manche court.

Il le fit claquer allègrement comme fait un dompteur avant de pénétrer dans la cage, histoire de créer l’ambiance.

— Je ne connais pas beaucoup de femmes qui résistent à cet argument, déclara-t-il.

Une joie bestiale l’animait.

— Cela fait horriblement mal, je vous préviens, émit Baumann qui, avec un rare sadisme, jouait le rôle du commentateur paternel. Il faut que je vous signale que la lanière de ce fouet est conservée dans une boîte pleine de piment moulu. Vous saisissez l’importance de cette préparation ? Chaque coup n’est pas seulement objet de souffrance, mais il marque aussi le commencement d’une autre… Il ouvre une plaie et la relève…

Il rit.

— C’est une invention de Katz. Vous ne pouvez croire comme notre ami possède une imagination débordante. C'est un raffiné. Alors, vraiment, vous refusez toujours d’écrire ?

— Oui, dit Maud.

— Laissez-la goûter à ce serpent de cuir, coupa Katz.

Il s’avança, leva le fouet et l’abattit à toute volée sur la jeune fille. La lanière cingla les jambes de Maud, arrachant ses bas et lui mordant cruellement les mollets.

Ivre de douleur, la malheureuse se rua vers Baumann et se blottit contre son fauteuil. Dans cette position, Katz ne pouvait utiliser son fouet sans risquer d’atteindre aussi son complice.

— Vous trichez, dit Baumann. Sortez de là, fillette.

Ce disant, il la prit par le buste. Ses mains rencontrèrent les seins de la jeune fille. Ils étaient fermes et lui procurèrent des sensations tactiles inédites.

D’un geste brusque il ouvrit la robe, en arracha le haut, dénudant Maud jusqu’à la taille. Le trou de la cigarette se voyait dans le soutien-gorge. Il arracha également celui-ci et sourit d’aise en découvrant les seins pâles et drus, couronnés d’une mince fleur rose. Ses mains avides parcoururent fébrilement cette jeune chair tiède.

— Magnifique ! balbutia-t-il. Magnifique ! Katz, regardez, mon cher, cette poitrine, cette couleur de peau, cet arrondi des épaules.

Il se leva en titubant comme l’aurait fait un homme ivre et, allant à son compagnon, lui prit le fouet des mains.

— C'est beau, répétait-il. Admirable, divin !

Il leva le fouet et l’abattit, puis le releva encore et se mit à fouetter Maud jusqu’à ce qu’il en éprouvât une douleur dans le bras.

Le buste de la jeune fille se couvrait de longues estafilades ensanglantées qui tournaient, très vite, au violet.

Elle se roulait par terre en hurlant.

— Bravo, applaudit Katz, voilà qui va la rendre loquace, j’en suis persuadé.

— Elle vient de perdre connaissance, remarqua Baumann qui haletait à cause de l’effort qu’il venait de fournir.

— Elle est émotive…

Katz alla chercher le flacon de whisky et fourra le goulot entre les lèvres de Maud. Le breuvage rendit un peu de couleur à la face exsangue de la jeune fille.

Lentement elle revint à elle. En même temps que sa lucidité elle recouvra son horrible souffrance.

— Brutes ! balbutia-t-elle, gémissante. Vous serez arrêtés, on vous passera à la friture, salauds !

— Elle délire, gouailla Katz.

Il la secoua :

— Avez-vous la force d’écrire ?

— Non !

— Vous ne l’avez pas, ou bien vous refusez ?

— Je refuse.

Les deux espions ne purent se défendre d’un sentiment d’admiration devant un pareil courage.

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