Georges-Jean Arnaud - L'éternité pour nous

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L'éternité pour nous: краткое содержание, описание и аннотация

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« — J’étais à bout. Vous m’avez prise de vitesse. C’est peut-être la preuve de votre génie. Mais que vous le vouliez ou non, nous sommes complices. Seulement, je veux que vous sachiez une chose. Jamais je ne supporterai que vous ayez quelque pouvoir sur moi. J’accepte vos conditions. Je ne peux pas faire autrement. Dans l’état actuel des choses, je serais arrêtée et condamnée. Vous m’en avez persuadée. Mais je lutterai. Jusqu’au bout. »

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— Il vaudrait mieux ne pas rester à Cannes. C’est trop humide. Gagnez l’intérieur. Un coin sec, même avec du vent.

— Merci, docteur.

J’ai trouvé un engagement de cinq jours dans un petit orchestre qui allait animer une fête dans un village. Pendant presque une semaine je serais éloigné de Cannes. J’en étais à la fois inquiet et soulagé.

— Je vais te laisser de l’argent, ai-je annoncé à Brigitte. On ne sait pas ce qui peut arriver.

Je savais qu’elle ne pourrait boire à l’hôpital. D’ailleurs, elle ne paraissait pas en avoir envie.

— Mercredi, je serai là.

Pendant cinq jours, je l’ai complètement oubliée sauf deux cartes postales que j’ai envoyées. J’étais heureux. Nous formions une bonne équipe, les cinq musiciens et moi.

Nous sommes rentrés à Cannes dans la nuit de mardi à mercredi. Une fois chez moi, je me suis couché. Nous n’avions pas tellement dormi durant ces cinq jours. Je suis réveillé un peu avant midi.

C’est en ouvrant la penderie que je me suis rendu compte qu’il manquait les affaires de Brigitte et sa valise. J’ai imaginé le pire avant de me rendre à l’hôpital. La voisine que j’interrogeais me dit qu’elle avait bien entendu quelqu’un pénétrer dans ma chambre, mais elle avait pensé que c’était le propriétaire.

Bien que ce ne soit pas l’heure des visites, j’ai pris un taxi pour l’hôpital. J’avais peur d’apprendre qu’elle était morte, qu’on n’avait pas pu me prévenir et que l’enterrement avait lieu.

L’hôpital des Broussailles n’est pas très loin du cimetière et j’ai eu un pressentiment sinistre.

Le concierge, avec lequel il m’était arrivé de bavarder, me regarda d’un drôle d’air. J’hésitai puis me dirigeai vers lui.

— Votre femme a oublié quelque chose ? Cette question me stupéfia.

— Mais elle…

— Vous ne savez pas qu’elle est sortie ? Avant-hier lundi. Il arrive que les malades oublient quelque chose. Allez voir à l’économat.

J’y suis allé. Brigitte était partie au début de l’après-midi.

— Tout est réglé, m’a dit l’employée, une jolie petite femme.

J’avais versé une forte avance.

— Il n’y avait qu’un petit solde de huit mille francs.

— Je ne comprends pas. Elle ne devait sortir qu’à la fin de la semaine.

— Vous devriez voir le médecin.

Ce dernier me reconnut.

— Que voulez-vous que j’y fasse ? Elle a tellement insisté. Elle était guérie, je ne pouvais la retenir de force. J’ai été étonné que vous ne soyez pas là quand elle est partie.

— J’étais absent.

Pressentant un drame, il détourna le regard.

— Est-ce que je pourrais voir les malades qui étaient avec elle ? Peut-être savent-elles quelque chose ?

— Attendez, c’est moi qui vais les interroger.

Au bout de dix minutes, il revint en secouant la tête.

— Elles ne savent rien. Votre femme ne leur parlait presque jamais.

— Merci.

Cette fois je n’avais plus qu’à partir. J’avais renvoyé le taxi et j’ai attendu le car. Dans le centre, je suis entré dans un petit restaurant où nous venions parfois avec Brigitte. J’ai mangé, puis j’ai demandé à une serveuse si elle n’avait pas vu ma femme. C’était absurde de refaire tous ces endroits-là en demandant si elle n’y était pas venue la veille ou le jour avant. Personne ne se souvenait d’elle. À croire qu’elle avait Immédiatement quitté Cannes.

Il ne me restait qu’une vingtaine de mille francs, l’argent que j’avais gagné pendant cinq jours. Tout l’après-midi, je l’employai à chercher du travail, mais en vain. Je partis à la recherche des musiciens avec qui j’avais joué. Je finis par en retrouver un au café du Pari Mutuel.

Je lui offris à boire puis lui demandai s’il n’y avait rien en vue pour moi.

— Tu sais, nous ne formons équipe qu’exceptionnellement. Chacun de nous se débrouille à gauche et à droite. Tiens, moi par exemple, je n’ai rien à faire jusqu’à samedi. C’est dur dans le coin.

Il me promit de me faire signe si jamais il entendait parler d’une place, prit même mon adresse. Il ne devina pas que j’étais à bout de ressources.

Je rentrai chez moi. J’avais l’intention d’abandonner le petit garni. Je commençai de mettre de l’ordre pour me concilier le propriétaire. Normalement, je devais lui signifier le congé quinze jours avant. C’était un homme aimable et j’espérais qu’il se contenterait de huit jours de préavis.

C’est en nettoyant la penderie que j’ai trouvé le coupon de chèque. Son intitulé portait :

M me Agathe Barnier
Hôtel-Restaurant
Marseillan-Plage
(Hérault)

La date était vieille de dix-huit jours. La somme indiquée était de cinquante mille.

Je froissai le coupon entre mes doigts. Je savais où se trouvait Brigitte. Auprès d’Agathe. Elle avait repris à son compte ce chantage dont j’étais l’instigateur. Je m’étais juré d’oublier cette partie de mon passé.

En me détachant de Brigitte, je m’étais pris à mépriser ce mauvais rôle de maître chanteur que j’avais tenu pendant plusieurs mois.

Une colère froide s’empara de moi. Je ne pouvais la laisser exploiter Agathe. De plus, je me mettais à détester cette nouvelle Brigitte cupide, débauchée. Je lui en voulais de ne plus être faible, désarmée devant la vie. Je redoutais même cette nouvelle femme au cœur de pierre, au calme froid et calculateur qui usait de procédés de truand pour glaner quelque argent.

Le lendemain matin, je prenais le train pour Agde.

CHAPITRE X

La banderole « Fermeture annuelle » s’était quelque peu défraîchie. Elle battait dans le léger vent du nord. Il faisait beau, presque chaud. Le taxi s’arrêta devant la terrasse de l’hôtel.

— C’est fermé ! dit l’homme.

— Je sais, fis-je en le payant.

— Même les fenêtres du haut.

C’était vrai.

— Qu’est-ce que je fais ? Je vous attends ?

— Non, ça ira bien.

J’avais toujours la ressource de prendre le car qui passait à cinq heures. Quand le bruit du moteur se fut fondu au lointain, j’entendis celui de la mer. Rien n’est comparable au bruit des vagues contre cette immense plage de quinze kilomètres. À Cannes on n’a pas cette impression. Ici la mer est absolue, maîtresse, splendide.

Je montai sur la terrasse, essayai d’ouvrir la porte. En vain. Mettant mes mains autour de mon visage, je regardai à l’intérieur. Tout paraissait mort, abandonné.

Lentement, je me suis dirigé vers la villa. Soudain j’ai entendu un cri.

— Jean-Marc !

Elle s’abattit sur mon épaule et se mit à sangloter. Je ne m’attendais pas à un tel accueil.

— Jean-Marc, tu es revenu !

Je me dégageai doucement. La peau de ses bras et de ses épaules était douce et tiède. Bêtement j’effaçai d’un doigt les larmes qui coulaient de ses yeux.

— Jean-Marc. Enfin…

Puis elle me prit le bras.

— Viens.

Sur la petite terrasse baignée de soleil se trouvait une chaise-longue.

— Je me faisais dorer au soleil. Je n’ai pas entendu ton taxi. J’allais rentrer quand je t’ai aperçu.

— Tu as abandonné l’hôtel ?

— C’était trop grand pour moi.

— Tu n’es pas partie comme les autres années ?

— Non… Je t’attendais.

Cet amour qu’elle m’offrait avec la plus grande impudeur et aussi la plus grande ingénuité me touchait, me gênait. Je ne savais comment l’accueillir. Ce tutoiement, au lieu de me rapprocher d’elle, m’en éloignait, me rappelait nos luttes haineuses.

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