Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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Ses yeux, légèrement gonflés. Fatigués par une nuit trop courte.

Marianne disparaît aussitôt, le sourire de Luc s’évanouit avec elle.

— Salut, dit la gouvernante.

— Salut… Bien dormi ?

— Oui. Merci pour le thé, c’est gentil…

— Je t’en prie.

— Tiens, y a du courrier pour toi, dit-elle en posant trois enveloppes devant lui.

— Merci.

— Deux factures, apparemment, et une lettre… Maman t’a écrit !

Luc soupire.

— Lâche-moi avec ça, tu veux ?

— Te fous pas en rogne ! Je plaisante… Qu’est-ce qui se passe avec le boss ? Il devrait être debout depuis longtemps, déjà.

— Peut-être qu’il est malade.

Le visage de la gouvernante se crispe.

— Je voudrais que tu me dises ce qui se passe, exige-t-elle. Ce type qui est venu ici, qui m’a frappée, qui nous a menacés… Qui est-ce ? Qu’est-ce qu’il veut ? Pourquoi fait-il chanter Reynier ?

Luc attrape un morceau de pain et le tartine généreusement de beurre.

— Ce n’est pas à moi de te le dire, élude-t-il. Si tu veux des explications, demande-les au patron.

Amanda tourne la tête, visiblement contrariée.

— Je croyais que tu me faisais confiance.

— Ce n’est pas une question de confiance, rétorque Luc. C’est une question de discrétion.

La gouvernante pose sa tasse brutalement sur la table et dévisage le jeune homme avec colère.

— T’es devenu le grand ami de Reynier, c’est ça ?

— Mais…

— Qu’est-ce que tu crois ? Que tu vas épouser sa fille et empocher l’héritage ?

— Mais qu’est-ce que tu vas imaginer ? s’insurge Luc. Je fais mon boulot, c’est tout !

— T’as raison : ça te rapportera plus de baiser sa fille que sa domestique !

Elle quitte la cuisine en claquant violemment la porte.

— Si c’est pas l’une, c’est l’autre ! soupire Luc.

Il ferme les yeux quelques secondes. Lorsqu’il les rouvre, Marianne revient s’asseoir en face de lui.

Et son sourire lui fait oublier la fureur et les cris.

* * *

Il y avait longtemps que Reynier n’avait pas pris son petit déjeuner en tête à tête avec sa fille. Ils sont au bord de la piscine, installés sur la terrasse. Il se contente d’un café, serré, tandis que Maud mange avec l’appétit de ses vingt ans.

Il use ses dernières forces à masquer ce qu’il ressent. La douleur qui broie sa poitrine, le poison qui se répand dans son cerveau.

— Qu’est-ce que tu as envie de faire, aujourd’hui ? demande-t-il en souriant.

Maud le dévisage, étonnée.

— Tu es sérieux ?

— Comment ça ?

— Tu ne vas pas bosser, vraiment ?

— Non ! Je te l’ai dit, je veux passer un peu de temps avec toi…

— Mais enfin, papa, qu’est-ce qui te prend ?

— Ça ne te fait pas plaisir ?

— Si, mais… Tu es bizarre !

Reynier baisse les yeux et Amanda s’approche pour lui resservir un café.

— C’est bizarre de vouloir passer du temps avec sa fille ?

Maud hausse les épaules. Sa jambe droite se met à remuer sous l’impulsion nerveuse de son pied. Elle avale un verre de jus d’orange pour étancher sa soif.

Mais rien ne la calmera, elle le sait.

Le manque est déjà là, matinal et obstiné. Indifférent à ses prières.

— Venant de toi, c’est bizarre, oui ! balance-t-elle.

— Veux-tu que nous allions choisir un cadeau pour ton anniversaire ?

— Pourquoi pas, dit-elle.

— Tu as une idée ?

— Pas vraiment.

— Alors habille-toi, on va faire les boutiques !

Maud lui sourit enfin et le cœur de Reynier se met à saigner abondamment. Une véritable hémorragie interne.

— Je vais me préparer, dit Maud en disparaissant dans la maison.

Armand termine son café et part à la recherche de Luc. Il le trouve dans le garage, en pleine séance d’entraînement. Pendant quelques minutes, il observe le jeune homme qui enchaîne les coups avec une puissance et une rapidité saisissantes. Il regarde son corps, idéalement proportionné, idéalement musclé.

Il est une arme, à lui tout seul.

Puis Armand s’attarde sur son visage crispé par la douleur qu’il s’inflige.

— Vous ne devriez pas faire ça, dit-il soudain.

Luc s’arrête et reprend son souffle.

— Faire quoi ?

— Je vous rappelle que vous êtes blessé !

— Sans importance, affirme le jeune homme. La douleur, suffit de l’ignorer.

— Vous m’impressionnez…

— Il n’y a pourtant rien d’impressionnant à savoir taper dans un sac… C’est à la portée de beaucoup de gens.

— Maud et moi allons sortir. Et vous venez avec nous.

— Où on va ? demande Luc en s’épongeant le visage.

— À Nice. Je veux que Maud choisisse un cadeau pour son…

La fin de sa phrase reste coincée au fond de sa gorge, soudain trop serrée pour laisser passer autre chose qu’un filet d’air. Il attend quelques secondes avant de reprendre.

— Demain, vous l’emmènerez…

— Où ça ?

— Où vous voudrez, murmure Reynier.

Par la porte ouverte, il regarde le parc pour cacher qu’il est sur le point de pleurer. Une fois encore.

— Il faut l’éloigner de moi avant que…

— Vous voulez que je vous laisse seul ?

Le chirurgien hoche la tête.

— C’est hors de question ! rétorque Luc.

— Il le faut… C’est un ordre ! balance Reynier.

— Vous vous croyez dans Fort Alamo ? Vous comptez vous barricader ici et attendre l’arrivée du tueur, c’est ça ? Mais vous délirez, professeur !

Armand le dévisage avec un mélange de colère et de désespoir.

— Écoutez, reprend Luc, j’ai passé la nuit à me demander pourquoi il vous a envoyé ce mail… C’est vrai, quoi : on ne prévient pas quelqu’un qu’on va le tuer dans exactement trois jours… ça n’a pas de sens ! Quel genre d’abruti prendrait le risque de vous prévenir de la date où il compte vous flinguer ?!

— Mais…

— Soit il bluffe et veut simplement vous faire crever de trouille, soit c’est un fou ! Car il sait que dans deux jours, je vais l’attendre de pied ferme.

— Je crois en effet qu’il est fou, répond Reynier. Et qu’il n’a peur de personne. Ni de vous, ni de moi. Ni des flics. Parce qu’il n’a plus rien à perdre…

— Si c’est le cas, nous avons encore quarante-huit heures pour trouver une solution.

Face à ce jeune homme qui semble si sûr de lui, Reynier sent les cordes qui l’étranglent se desserrer légèrement.

— À moins que… reprend Luc.

— À moins que quoi ?

— Le message, c’est peut-être pour nous enfumer ! Il dit que ce sera dans trois jours, alors qu’il frappera dans une semaine… Ou aujourd’hui.

Le visage de Reynier perd ses dernières couleurs pour devenir aussi pâle que celui d’un mort.

— Pourquoi n’allez-vous pas bosser ?

Le professeur a du mal à recouvrer la parole.

— J’en suis incapable, avoue-t-il enfin. Opérer demande la plus grande concentration. Je ne peux pas, pour l’instant.

— Je comprends… Bon, je vais me doucher et j’arrive.

Luc disparaît à la vitesse de la lumière et Reynier se laisse tomber sur un muret, devant le garage.

… il bluffe… vous faire crever de trouille…

Un espoir, aussi fragile qu’une bulle de savon, flotte soudain devant ses yeux cernés par le manque de sommeil.

Serait-il possible qu’il en réchappe ? Qu’il puisse continuer à voir Maud chaque jour ? Continuer d’exercer, quelques années encore, son métier ?

Il frappera dans une semaine… ou aujourd’hui.

La peur, tenace, colle à sa peau.

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