Karine Giébel - Juste une ombre

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Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde.
Tu manipules ? Tu deviendras une proie.
Tu domines ? Tu deviendras une esclave.
Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t’imposer dans ce monde, y trouver ta place.
Et puis un jour…
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.
À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.
Juste une ombre.
Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré.
On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres.
On t’observe jusque dans les moments les plus intimes.
Les flics te conseillent d’aller consulter un psychiatre. Tes amis s’écartent de toi.
Personne ne te comprend, personne ne peut t’aider. Tu es seule.
Et l’ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos.
Ou seulement dans ta tête ?
Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard…
Tu commandes ? Apprends l’obéissance.
Tu méprises ? Apprends le respect.
Tu veux vivre ? Meurs en silence…
Karine Giébel a reçu le Prix Marseillais du Polar en 2005 pour
, son premier roman ; le prix Intramuros, le prix Polar SNCF et le prix Derrière les murs pour
.
Meurtres pour rédemption Ses livres sont traduits dans plusieurs pays, et, pour certains, en cours d’adaptation audiovisuelle.
Juste une ombre

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Une voiture noire arrive dans la rue en sens inverse et ralentit à hauteur de l’immeuble. Une Allemande, grosse cylindrée. BMW série 7, vitres fumées.

Nikollë sort une minute plus tard, s’engouffre dans la berline qui redémarre aussitôt et passe près de la Peugeot. Laval et son chef se planquent du mieux possible, puis Alexandre met le contact. Ce soir, apparemment, ils ne seront pas venus pour rien.

La BMW les a baladés pendant des kilomètres.

Ne pas les perdre de vue, ne pas se faire repérer. Délicate équation qu’Alexandre a apparemment réussi à résoudre avec brio.

Les malfrats se sont arrêtés dans un endroit tranquille. La Peugeot, feux éteints, stoppe une cinquantaine de mètres en aval. Gomez et Laval en descendent et s’approchent discrètement, aidés par une rangée de buissons.

La BM est juste au-dessous d’eux, sur le parking désert d’un magasin de bricolage. Et lorsque les deux flics voient Bashkim et Nikollë qui discutent et fument une clope près de la voiture, ils ont du mal à en croire leurs yeux.

— Putain, il est là ! murmure Laval. Bashkim est là, merde !

Gomez, lui, garde le silence. Il fixe la berline, dont le moteur tourne toujours. Ça peut vouloir dire qu’un homme est resté au volant ou que Bashkim a pris ses précautions pour pouvoir repartir au plus vite.

— On se le fait.

— Hein ? Non, c’est pas possible, ça !

Laval tente de garder son calme.

— Je suis sûr qu’il y a un troisième type dans la caisse. Nous, on n’est que deux !

— Et alors ? L’effet de surprise, mon gars. Faut jamais le sous-estimer. C’est souvent plus efficace qu’un calibre.

— J’appelle des renforts.

— Pas le temps. Lâche ce téléphone, Gamin. C’est un ordre.

Laval obtempère. Son instinct lui dicte de prendre ses jambes à son cou. Pourtant, il reste accroupi derrière son buisson. Peut-être a-t-il encore plus peur de Gomez que de Tomor.

— Mets ton brassard, mon lieutenant, ordonne le commandant en ajustant le sien autour de son bras.

— Ce type est givré…

Impossible de savoir de qui il parle.

— On va le serrer en beauté… Suis-moi !

Alexandre sort de sa planque, Laval met une seconde à faire pareil. Pas vraiment le choix.

Bashkim lève la tête en direction des deux hommes qui dévalent le terre-plein. Il écrase sa cigarette, hésitant apparemment à remonter dans sa bagnole.

Gomez accélère le rythme, arrive en quelques secondes à hauteur de la voiture.

— Bonsoir, messieurs, Police nationale. Tomor Bashkim, veuillez me suivre.

L’Albanais ne laisse filtrer aucune émotion.

— On n’a pas le droit d’être dehors à cette heure-ci ? Y a un couvre-feu ?

— Je vous arrête en vertu du mandat d’amener délivré à votre encontre par le juge Mercier, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’Ilna Prokova.

Bashkim esquisse un ignoble sourire. Peut-être en se remémorant le plaisir qu’il a eu à s’occuper d’elle ou à regarder ses sbires le faire à sa place.

Gomez lui retourne son sourire, les deux hommes s’affrontent quelques instants du regard.

— Ilna comment ? répond simplement l’Albanais.

— Prokova.

— Connais pas.

— Vous expliquerez ça au juge.

Laval est en seconde ligne, à cinq mètres de la voiture, prêt à dégainer son arme.

— Je crois qu’il y a erreur sur la personne, monsieur… Monsieur ?

— Commandant Gomez, Police judiciaire.

Alexandre brandit sa carte, l’autre main posée sur la crosse de son Sig-Sauer.

— Et derrière moi, là-bas, c’est le lieutenant Laval.

— Envoyez-moi une convocation, je répondrai volontiers à toutes vos questions.

Malgré un accent à couper au couteau, Bashkim maîtrise le français d’une manière admirable.

— Je crois que t’as pas compris, rétorque Gomez. Je vais pas t’envoyer de recommandé. Tu me suis, et c’est maintenant. Tu es en état d’arrestation.

— Désolé, mais j’ai autre chose de prévu. Une charmante jeune femme m’attend.

— Tu comptes lui fracasser le crâne à coups de barre de fer ? interroge calmement Gomez.

— Quelle drôle d’idée, commandant !

Un bruit provenant des fourrés qui bordent le parking dévie un instant le regard du commandant.

Une seconde de trop, pendant laquelle Bashkim se jette sur lui. Alexandre tente de dégainer, n’en a pas le temps.

Laval brandit son arme au moment où le malfaiteur plante la sienne dans la gorge de Gomez.

Le lieutenant reste pétrifié, son calibre à la main.

— Tire ! hurle Gomez malgré son inconfortable situation. Tire !

Ce n’est pas un ordre. Plutôt une prière.

Finir en héros. Finir, maintenant. En étant la cause de la condamnation à perpétuité de ce salopard. Ou de sa mort, si Laval réussit un carton.

Nikollë intervient pour récupérer le Sig-Sauer de Gomez qu’il jette dans le talus, ce qui fait déguerpir des buissons un chat famélique.

Noir, bien évidemment.

— Tire, putain ! répète le commandant.

— Envoie ton flingue ! ordonne Bashkim. Sinon, je le bute, ton copain !

— L’écoute pas, bordel ! Tire !

Laval hésite encore une seconde et décide de faire glisser doucement son arme sur le sol en direction des Albanais.

— Lâchez-le, demande-t-il. Lâchez-le et partez.

Gomez reçoit un coup de crosse en pleine tête et s’effondre, tandis que Bashkim et son acolyte remontent dans la BM.

Tomor démarre sur les chapeaux de roue, Laval se précipite vers son pistolet et se baisse pour le récupérer au moment où Gomez relève la tête.

À temps pour voir la voiture foncer droit sur son lieutenant. Le percuter de plein fouet, l’envoyer valdinguer à plusieurs mètres.

Les feux stop de la BM s’allument, puis ce sont les feux de recul.

— Non ! hurle Gomez en se remettant debout.

La voiture exécute une marche arrière furieuse, roule sur le corps de Laval, freine à nouveau. Puis repart dans le bon sens, passant cette fois à côté de ce qui reste du Gamin, avant de s’évaporer dans la nuit.

Gomez retombe à genoux.

Dans un silence de mort.

Chapitre 27

Le rire de Lisa… Son hurlement lorsqu’elle bascule dans le vide et s’écrase aux pieds de sa grande sœur.

Le hurlement de Cloé lorsqu’elle ouvre les yeux. En retard sur l’horaire.

Il faut dire qu’une fois encore elle a cédé à la facilité, avalant un de ces somnifères miracles. Parce qu’à 2 heures du matin, elle ne dormait toujours pas. Comme si le sommeil l’avait définitivement abandonnée.

Elle s’étire, cherche machinalement le corps de Bertrand à côté du sien. Mais il n’est pas là.

Ce soir, sans doute. La nuit prochaine, elle l’espère. Elle l’attend.

S’il est là, elle pourra dormir sans aucune aide. C’est à cet instant qu’elle prend la décision.

— Ce soir, je lui demande de vivre avec moi. Ce soir sera un grand soir…

Cloé est étonnée par ce qu’elle vient de murmurer. Elle se demande soudain si son souhait n’est pas le simple fruit de la peur. Avoir un homme à la maison pour repousser l’Ombre loin d’elle ? Non, bien sûr que non. Son désir n’a rien à voir avec le démon qui rôde autour d’elle. Elle a seulement envie que Bertrand soit près d’elle parce qu’il lui manque. Peut-être aussi parce qu’elle aspire à une certaine stabilité. Elle vieillit, sans doute.

Former un couple, un vrai. Avoir des projets, partager tout, même le quotidien.

Elle sait combien c’est périlleux. Mais elle sait aussi que Bertrand finira par se lasser de cette relation épisodique et fragile.

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