Karine Giébel - Les morsures de l'ombre

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel - Les morsures de l'ombre» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2007, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les morsures de l'ombre: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les morsures de l'ombre»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Une femme rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient. Un peu… Il l’a suivie chez elle… Ils ont partagé un verre, il l’a prise dans ses bras… Ensuite, c’est le trou noir. Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l’horreur. Une femme le retient prisonnier. L’observe, le provoque, lui fait mal.
Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ?
Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s’est déclenché.
Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l’ombre ?
Ça ressemble a un jeu. Le premier qui bouge a perdu. Dans ce roman noir magistral et tendu à l’extrême, Karine Giébel nous entraîne dans un huis clos glaçant au cœur de la folie. Un livre dont on ne ressort pas indemne.

Les morsures de l'ombre — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les morsures de l'ombre», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Parfait… Vous pensez que sa disparition a un rapport avec sa vie privée ou plutôt avec son boulot ?

— Aucune idée ! Mais… Rien ne dit qu’il a été enlevé ou tué.

— C’est-à-dire ? Vous pensez qu’il a pu disparaître de son plein gré ?

— Disons que… Il a peut-être craqué pour une nana et… On va le retrouver au pieu avec elle !

Fabre se marre. Un rire gras, idiot.

— Il trompe souvent son épouse ?

— Je pense, oui. Bien sûr, il ne s’en vante pas, mais… Je suis certaine qu’elle a des cornes de gazelle !

— Ce serait le meilleur dénouement possible… Je préfère le découvrir au lit en compagnie d’une maîtresse que dans un fossé avec une balle dans le crâne !

— Moi aussi, bien sûr… On ne va pas tarder à arriver.

— Comment est son épouse ?

— Gaëlle ? Je la connais pas beaucoup… Mais elle a l’air sympa.

— Des enfants ?

— Un fils. Jérémy. Il a trois ans, il me semble…

Ils roulent encore une bonne dizaine de minutes, dans un silence gêné. Le commandant Fabre feint d’admirer le paysage, Djamila met la radio.

Enfin, ils entrent dans Osselle.

— Pourquoi est-il venu se perdre ici ? s’étonne Auguste.

— Il habite la maison de ses parents.

— Morts ?

— Non, partis sur la Côte, vers Nice ou Cannes, je sais plus très bien… Ils lui ont filé la baraque. Quand je suis arrivée au commissariat, il vivait à Besançon, avec Gaëlle. Ils louaient un petit appart’. Mais quand ses parents sont descendus dans le Sud, il est venu là… C’est plus grand, y a un jardin… C’est ici, au bout de l’impasse…

Djamila coupe le contact. Les deux flics se hâtent vers le pavillon coquet, pressés de se mettre au chaud.

— Putain, il gèle ici ! bougonne Fabre. Encore pire qu’à Paris…

Gaëlle, prévenue de leur visite, ouvre avant qu’ils aient sonné. Elle arbore le masque de l’angoisse. Pas de doute, elle aime son mari, songe Fabre en lui serrant la main. Elle leur offre un café, dans le spacieux salon à la déco soignée. Djamila s’est chargée des présentations, a eu un mot gentil pour Gaëlle et décide alors de laisser œuvrer le spécialiste.

— Madame Lorand, racontez-moi un peu comment ça s’est passé…

— Mercredi dernier, Benoît est parti à Dijon… Il avait un stage au SRPJ.

— Il devait revenir quand ?

— Lundi soir.

— Je ne comprends pas… Pourquoi n’est-il pas rentré ce week-end ?

Djamila intervient.

— Ils ont eu un problème… Le programme prévu jeudi n’a pas pu avoir lieu et cette journée a été reportée à lundi. Du coup, ils ont logé Benoît tout le week-end sur Dijon… C’est bien ça, Gaëlle ?

— Oui. Comme c’est pas à côté, il est resté sur place, chez un copain à lui qui est policier à Dijon.

— Il est parti en voiture, donc ? reprend Fabre.

— Oui… Il déteste le train ! Il m’avait prévenue qu’il rentrerait tard, bien sûr… J’étais fatiguée, le petit avait été malade la nuit d’avant, j’avais pas dormi… Alors je me suis assoupie sur le canapé, en l’attendant. Et quand je me suis réveillée, mardi matin vers 6 h 30, il n’était toujours pas là. J’ai essayé de le joindre sur son portable, mais je suis tombée sur la messagerie. J’étais très inquiète alors… Vers 8 heures, j’ai téléphoné au lieutenant Thoraize, son adjoint, pour lui demander si Benoît était au bureau… Il s’est renseigné, m’a rappelée pour me dire qu’il avait contacté Dijon et que Benoît en était bien parti lundi, vers 18 heures… Qu’il n’avait pas donné signe de vie depuis.

— Bon… A votre avis, madame Lorand, que s’est-il passé ?

— Mais j’en sais rien, moi ! C’est à vous de me le dire ! Il faut le retrouver !

— Nous nous y employons, Gaëlle, je t’assure, ajoute Djamila.

— Ce que je veux, c’est votre intime conviction, madame Lorand…

— Je… Au début, je me suis dit qu’il avait eu un accident. Il y a des routes un peu désertes, dans le coin. Il a pu avoir un pépin, vous voyez… Mais maintenant, je n’y crois plus… On l’aurait déjà retrouvé, dans ce cas…

— Je suis d’accord, acquiesce Djamila. La thèse de l’accident ne tient pas.

— Ensuite, poursuit Gaëlle, je me suis dit qu’il avait été attaqué…

— Attaqué ?!

— Oui… Il a toujours aimé les belles bagnoles, vous savez ! La sienne vaut pas mal d’argent… C’est une Audi. Il paraît qu’on peut se faire agresser pour un vol de voiture. Si c’est le cas, il est peut-être blessé, quelque part entre ici et Dijon !

— Tu sais, Gaëlle, nous avons demandé à la gendarmerie de nous aider. Ils sont chargés justement de ratisser les routes du secteur… Le problème, c’est que nous ne savons pas précisément quel itinéraire il a emprunté. Ça complique un peu la tâche, mais…

Gaëlle verse soudain quelques larmes. Mais elle se reprend bien vite.

— Lui connaissez-vous des ennemis, madame Lorand ? questionne Fabre. Des ennemis d’ordre privé, si je puis dire…

— Non… Non, je ne vois pas…

— Et… Savez-vous s’il a… une maîtresse ?

Le visage de Gaëlle se fige. Djamila toussote pour combler le silence embarrassé.

— Une maîtresse ? répète Gaëlle d’un ton sidéré.

— Oui… Pensez-vous qu’il a des aventures extra-conjugales ? Je suis désolé de vous poser cette question un peu brutale, mais nous devons enquêter dans toutes les directions…

— Je… Je ne pense pas, non…

— Bien… Nous allons vous laisser.

— On va faire tout ce qu’on peut, conclut Djamila… Tu as de la famille, des amis ? Des gens qui peuvent venir t’aider en attendant qu’on retrouve Benoît ? Que tu ne sois pas seule…

— Ses parents seront là demain. Je ne les ai prévenus que ce matin… Je ne voulais pas les affoler. Et puis je ne suis pas seule : j’ai Jérémy. Ne t’inquiète pas, je tiendrai le coup…

— Courage, madame, conclut Fabre en lui serrant la main. On vous appelle dès qu’on a du nouveau.

Chapitre 4

Jeudi 16 décembre

Cette fois, il n’a pas pu dormir.

En succombant au sommeil, il aurait peut-être succombé au froid.

Une nuit sportive, donc. Pas le genre de sport qu’il pratique habituellement en nocturne ! Mais des pompes, des tractions, des séries d’abdominaux. Et beaucoup de marche à pied. Des kilomètres de marche à pied !

Le jour se lève à peine. Mort de fatigue, Benoît se laisse fondre contre le mur humide. Ses claquements de dents reviennent aussitôt à l’assaut.

En terrain ennemi, ses vêtements et sa couverture le bravent en silence.

Et l’autre dingue qui doit tranquillement roupiller, bien au chaud sous sa couette !

Des fantasmes criminels enflamment son esprit mais peinent à lui réchauffer le cœur. Il s’imagine en train de l’étrangler, de l’étouffer avec un oreiller. Mais mieux vaut éviter de penser à un oreiller. Surtout ne pas céder au sommeil. Combien de degrés, dans ce terrier ? Dix, peut-être moins… Sans doute plus.

Sinon, il aurait déjà passé l’arme à gauche… Oui, une température suffisante pour trouver le repos, au moins une heure…

Mais il n’y parvient pas. N’arrive plus à juguler ses spasmes, à maîtriser ses mâchoires.

Et son estomac qui refuse de lui foutre la paix !… Seulement, il n’a que de l’eau froide pour le remplir. Or là, il a envie de tout, sauf d’eau froide. Même pas potable, si ça se trouve !

Il repense au flingue braqué sur lui…

Non, elle ne me tuera pas. Si c’était son but, elle l’aurait déjà fait… Mais… m’exploser un genou ou un bras, ça elle en est capable, cette pourriture !

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les morsures de l'ombre»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les morsures de l'ombre» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Tonino Benacquista - Les morsures de l'aube
Tonino Benacquista
Karine Giébel - D'ombre et de silence
Karine Giébel
Karine Giébel - Terminus Elicius
Karine Giébel
Karine Giébel - Satan était un ange
Karine Giébel
Karine Giébel - Juste une ombre
Karine Giébel
Karine Giébel - De force
Karine Giébel
Karine Giébel - Chiens de sang
Karine Giébel
Отзывы о книге «Les morsures de l'ombre»

Обсуждение, отзывы о книге «Les morsures de l'ombre» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x