Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— Je ne veux pas de cadeau. Tu m’as filé les clopes et la came, tu as droit à un remerciement.

Il baissa les yeux. En face de lui, elle s’agenouilla lentement. Il la laissa ouvrir sa ceinture, son pantalon, presque malgré lui. Comme s’il se résignait. Mais dès qu’elle le toucha, il se leva d’un bond et remonta la fermeture éclair. C’était insupportable de se faire traiter ainsi. Comme un client ramassé sur le trottoir.

— Qu’est-ce que tu fous ? demanda Marianne.

Il alluma une cigarette. Ils se dévisageaient. Un étrange silence érigé entre eux. Jusqu’à ce que Daniel retrouve la parole.

— Tu as des choses à me reprocher, Marianne ? Vide ton sac…

Elle soupira et tourna la tête vers la fenêtre. Il s’approcha à nouveau. Descendit à sa hauteur.

— Qu’est-ce qu’il y a Marianne ?

— Mais rien !

— Tu m’en veux parce que je ne suis pas venu cet après-midi, c’est ça ?

Elle acquiesça d’un simple non-dit.

— Je suis désolé. Mais tout le monde m’est tombé dessus, j’ai pas eu une minute…

— C’est pas grave.

— Apparemment, si…

Il attrapa ses poignets et la mit debout. Avant de l’enlacer.

— J’aurais dû trouver le temps. Excuse-moi, ma belle…

Elle sentit fondre son amertume. Lui accorda un sourire. Enfin.

— Qu’est-ce que tu foutais à poil devant le miroir ? Tu t’admirais ?

— Non… Je me demandais si… Je voulais vérifier un truc… Si j’étais encore jolie… Mais j’ai été déçue.

Il prit son visage entre ses mains. Il vit deux soleils noirs s’immerger doucement dans l’eau salée.

— Tu es très belle, Marianne…

— Tu parles !

— Non seulement tu es belle, mais tu as un charme fou…

— Arrête tes conneries !

Une larme coula sur sa joue.

— Il n’y a que tes yeux pour me faire autant d’effet, avoua-t-il doucement. Ton visage, c’est certainement la plus jolie chose qu’il m’ait été donnée de voir… Et…

Il laissa descendre ses mains sur ses épaules, sa taille, ses hanches.

— Tu es belle, de la tête aux pieds, Marianne…

— C’est vrai ? Tu le penses vraiment ?

— Oh oui ! Et tu es encore plus jolie à l’intérieur. Malgré tout ce que tu as commis… Malgré tout ce que tu as subi, aussi… Tu restes capable du meilleur. Et puis toute cette force, là, en toi… Celle que tu ne sais pas toujours maîtriser mais qui est si exceptionnelle. Ta force et ta fierté, ce sont deux choses qui te rendent encore plus belle… Plus attirante…

Elle fut tellement émotionnée qu’elle enfouit son visage dans ses mains.

— La première fois que j’ai croisé ton regard, j’ai su qu’avec toi, j’allais plonger…

Elle essuya ses larmes en souriant.

— C’est beau, tout ce que tu me dis. Personne ne m’avait jamais dit un truc pareil… J’étais tellement triste, tout à l’heure… Chaque fois que j’entendais des pas, j’espérais que tu allais ouvrir la porte et venir me prendre dans tes bras. Tu… tu vois, tu me manques…

Ils restèrent un moment enlacés, Marianne se passant en boucle la déclaration qu’elle venait d’entendre. Celle qu’elle venait de faire, aussi.

— Tu restes un peu, même si ce soir j’ai la migraine ?

— Je ne suis pas venu pour ça, Marianne… J’avais envie d’être près de toi… Simplement.

Ils s’étendirent sur le lit. Il remplaçait avantageusement le matelas. Ses bras, la couverture.

Mardi 28 juin — Cour de promenade — 16 h 15

L’air était encore humide, le soleil timide. Mais Marianne clignait les yeux de bonheur. Elle n’avait pu résister à l’appel du dehors malgré les recommandations du médecin et les protestations de Justine. Elle pansait ses plaies sous les UV frileux, affalée sur les marches. Toutes les matonnes étaient là, aujourd’hui. Hasard du planning. Monique partirait après la promenade, Justine ferait la nuit. Quant à Solange, elle serait libérée après le repas du soir.

Elle passa justement à proximité de Marianne, lui décocha un missile virtuel. Mais elle n’osa s’arrêter car Justine la tenait en joue. Marianne se permit de lui expédier en retour un sourire perfide genre je t’imagine avec la tête dans les chiottes !

Daniel n’avait pas demandé de sanctions disciplinaires à son encontre pour les tortures infligées à Marianne. C’était inutile, Sanchez détestait les remous, étoufferait l’affaire. Non, il fallait employer d’autres méthodes avec elle. Comme les menaces proférées dans le vestiaire. Marianne en avait été d’accord.

Les filles qui l’avaient attaquée dans les douches discutaient à l’autre bout de la cour. Mais Marianne se savait en sécurité, Justine ouvrant l’œil, là aussi. Monique avait été également briefée par le chef. Deux gardes du corps pour la détenue la plus dangereuse de la prison… Plutôt curieux !

Elle s’alluma une cigarette, ferma les yeux. Elle souffrait encore dans sa chair, mais supportait bien la douleur. Grâce aux comprimés du toubib et au pansement parfait qu’elle lui avait posé ce matin. Grâce à la tendresse de Daniel, à l’amitié de Justine. Grâce au parloir de demain.

À nous deux, commissaire principal Francky ! Tu vas me sortir de là et je vais te glisser entre les doigts ! Ces doigts que tu vas te bouffer jusqu’à la fin des temps ! Ta maman t’a jamais appris qu’il ne faut pas jouer avec le feu ?

Tout cela l’aidait à affronter cette nouvelle épreuve, à oublier doucement la cruauté endurée.

Daniel apparut en haut des marches. Ne pouvant résister à l’attraction, il ne tarda pas à s’installer près de sa protégée.

— Comment ça va, ma belle ?

— Ça peut aller…

— J’ai envie de t’embrasser ! chuchota-t-il avec un sourire un peu gamin.

— Moi aussi ! Mais tu n’es pas de garde, cette nuit…

Elle le fixa d’un air coquin.

— Tu devrais songer à prendre les gardes sept nuits par semaine !

Ils se mirent à rire tous les deux, discrètement. Puis il retourna à l’intérieur en compagnie de Justine. Peu de temps après, la Marquise se mit à brailler. Il était l’heure de réintégrer les cellules. C’était passé si vite… Monique prit la tête du cortège, tandis que Solange fermait la marche. Non loin de Marianne qui avançait au ralenti. Brigitte la bouscula en passant.

— Ça fait toujours aussi mal, petite pute ?

La Hyène était déjà loin. Peu disposée à se battre, aujourd’hui. Tant mieux. Marianne continua son chemin, pas très rassurée de savoir Pariotti sur ses talons. Embouteillage en haut de l’escalier. Daniel avait ordonné que les filles soient fouillées avant leur retour en cage. Ça arrivait parfois, comme pour maintenir la pression, la discipline. Ça pouvait prendre une heure mais les brebis le vivaient plutôt bien, finalement peu pressées d’être claquemurées. Les discussions allaient bon train. Marianne s’appuya sur le garde-corps, attendant sagement son tour.

Mais soudain, la Marquise posa les pieds en terrain ennemi.

— Je t’avais dit de pas balancer, de Gréville…

Marianne crispa ses mains sur la rambarde. Cette voix ravivait les plaies, tel un scalpel. Elle avait peur. Comme jamais. Mais s’efforça de le cacher.

— Laisse-moi tranquille !

Elle tenta de s’éloigner, Solange la retint par un bras.

— Reste-là !

Marianne se raidit à cet ignoble contact. Elle fixait ses chaussures. Tentait toujours de masquer sa terreur sous l’indifférence. La nausée revenait en force, rien qu’à flairer le parfum de sa tortionnaire. Son corps se souvenait. Ses fonctions vitales s’affolaient.

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