Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— Tu la planques où, la came ?

Marianne s’offrit le luxe de sourire à son tour. Nouvelle gifle, Emmanuelle ferma les yeux.

La Marquise avait pris soin d’emmener sa matraque. Elle la fit rebondir dans le creux de sa main.

— Où elle est, de Gréville ?

— Va te faire foutre…

Elle s’attendait à recevoir le coup en pleine figure. Mais la Marquise visa le genou et Marianne tomba dans un cri.

— Je vais la trouver toute seule !

Marianne se laissa aller sur le sol, déplia sa jambe douloureuse. La surveillante, passée dans la salle d’eau, en ressortit une minute après avec la trousse de toilette. Elle en renversa le contenu sur la table, vida tubes et flacons sous le regard impuissant des deux détenues. Elle secoua alors la trousse pour vérifier qu’il ne restait rien à l’intérieur. Et un large sourire illumina son visage.

— On dirait qu’il y a quelque chose au fond !

Marianne ferma les yeux. Tu parles ! Visage d’ange avait dû la rancarder ! La Marquise ne tarda pas à découvrir la dose restante, le garrot et la seringue, planqués dans le double fond. Elle s’accroupit face à Marianne, brandissant son butin.

— Si je te faisais bouffer cette merde, hein, de Gréville ? Tu crèverais, non ?

— Vas-y, essaye !

Nouveau coup de matraque. Nouveau hurlement.

— Arrêtez ! supplia Emmanuelle.

À cet instant, la porte s’ouvrit. Daniel apparut. Marianne se sentit instantanément soulagée. Sauvée.

— Qu’est-ce qui se passe, ici ? On entend gueuler jusque dans le couloir !

Il regarda Marianne, entravée au lit, par terre ; ses objets personnels répandus sur le sol ; la surveillante armée d’une matraque. Pas besoin d’un dessin. Solange s’approcha de lui.

— J’ai trouvé ça dans ses affaires, annonça-t-elle en agitant le sachet d’héroïne.

— Elle m’a frappée alors que j’étais menottée ! vociféra Marianne.

Solange fixa son supérieur sans sourciller.

— Elle était menaçante, chef ! expliqua-t-elle d’un ton mielleux.

— C’est faux ! protesta Marianne. J’ai rien fait !

— C’est vrai ! renchérit Emmanuelle. Marianne n’a rien fait !

— Qui allez-vous croire, monsieur ? interrogea Solange. Deux criminelles ou une surveillante ?

Marianne jubilait. Elle allait se faire engueuler sévère, la Marquise ! Mais Daniel baissa les yeux. Et lorsqu’elle le vit quitter la cellule, elle eut l’impression que le ciel s’écroulait.

Solange, sourire jusqu’aux oreilles, revint vers son souffre-douleur. Elle balança la poudre dans les toilettes.

— Tu pourras toujours boire l’eau des chiottes ! ricana-t-elle.

Marianne se contenait pour ne pas pleurer. Pleurer de la trahison de Daniel. Ça faisait tellement plus mal que la matraque. La Marquise voulut récupérer les menottes, Marianne, furieuse, essaya de lui mettre un coup de pied. Elle reçut une nouvelle volée, serra les dents pour ne pas crier, tandis qu’Emmanuelle fondait en larmes. Enfin, quand Marianne cessa de bouger, Solange disparut.

Le Fantôme descendit du lit à toute vitesse.

— Ça va, assura Marianne. J’ai fait la morte pour que cette ordure s’en aille…

— Mais qu’est-ce qui lui a pris ? gémit Emmanuelle.

Marianne s’effondra sur le lit. Percluse de douleurs. Elle repensa à Daniel. La colère lui noua la gorge.

— Je sais pas, murmura-t-elle. Je sais pas ce qui lui a pris…

*

23 h 30 — Cellule 119

Marianne scrutait la nuit sans rien y voir. Elle écoutait la respiration régulière de sa co-détenue qui dormait encore. Ou déjà, elle ne savait plus. Emmanuelle, qui se nourrissait presque exclusivement de comprimés, maintenant. Ce soir, elle n’avait mangé qu’une tranche de jambon sous vide. Marianne n’avait guère fait mieux. Juste rajouté un yaourt au parfum indéfinissable.

Daniel n’était pas encore venu lui apporter le baladeur. Mais elle l’attendait de pied ferme. Ce salaud va m’entendre ! Peut-être même qu’elle allait lui rendre les coups reçus cet après-midi. Quelques contusions supplémentaires. Rien de grave. Il n’y avait que la trahison qui faisait mal. Elle alluma une cigarette. Pensa à la dope partie dans le tout-à-l’égout. Deux fixes en moins. Le coup du rapport était certainement resté en travers de la gorge de Pariotti… Mais Daniel ? Avait-il eu peur que Solange ne le balance ? Était-ce la raison de sa félonie ? Elle n’en voyait pas d’autre. Même s’il avait affirmé n’avoir rien à craindre d’elle.

Soudain, la porte s’ouvrit, elle fit un bond sur son matelas. Pourtant, c’était Justine de garde, cette nuit. Mais, à la faible lumière du néon, elle reconnut la silhouette du gradé. Elle s’approcha en boitant. Il lui adressa un petit signe de la main, elle le suivit jusque dans le couloir où on y voyait encore moins que dans la cellule.

— Je t’ai apporté ton petit cadeau…

Elle lui arracha le sachet des mains mais ne s’intéressa pas à son présent, ne le remercia pas non plus.

— Tu ne regardes pas ? fit Daniel avec une certaine déception dans l’intonation.

— Va te faire foutre !

Il encaissa en silence. Il s’y attendait, de toute façon.

— Je t’amènerai de la came lundi soir, ajouta-t-il comme pour s’excuser. Il faudra trouver une meilleure planque…

— Tu ferais mieux de m’apporter un casque et un bouclier !

— Ça va, elle t’a pas tuée, non plus…

C’était peut-être la seule phrase à éviter.

— T’es vraiment qu’un enfoiré ! murmura-t-elle avec rage. Je n’ai même pas protesté, j’étais menottée et elle m’a tabassée ! J’aurais jamais cru que tu pourrais la laisser faire un truc pareil !

— Écoute… Il faut que je te parle… On va aller un peu plus loin, d’accord ?

— J’ai rien à te dire !

— Moi si. Alors suis-moi.

Ils se réfugièrent à nouveau dans la bibliothèque. Il chercha à la prendre dans ses bras, elle le repoussa brutalement. Alla s’asseoir sur une table.

— Je t’écoute, attaqua-t-elle froidement.

Il alluma une cigarette, lui en proposa une. Elle refusa d’un signe de tête.

— On… J’ai un problème, avoua-t-il d’une voix mal assurée. Elle… me tient…

— Parce qu’elle nous a vus ? Je croyais que…

— Parce qu’elle a des preuves, coupa-t-il.

— Des preuves ? On s’est fait filmer ou quoi ?!

— Photographier.

Marianne resta stupéfaite un instant.

— Photographier ?… Mais… Mais comment ? Quand ? Où ?

— Le soir où on est restés dans ta cellule… Elle a pris deux photos. Elle a dû aller très vite, je suppose. D’ailleurs, les deux clichés sont presque identiques.

— Et… On nous reconnaît dessus ?

— Ça oui ! Elle aurait pu les rater, mais là, c’est vachement bien réussi, manque de bol… Elle menace de les envoyer à ma hiérarchie et… à ma femme.

— Qu’est-ce qu’elle veut ?

— Te rendre la vie impossible… Et si je m’interpose, elle balance les clichés… Je suis dans la merde, Marianne.

— ON est dans la merde ! rectifia-t-elle. Parce que je te signale qu’aujourd’hui, c’est moi qui m’en suis pris plein la tronche !

Il fit une nouvelle tentative d’approche. Elle le laissa prendre son visage entre ses mains.

— Tu sais… Cet après-midi, quand je t’ai vue attachée et elle, avec sa matraque… J’avais envie de l’étrangler ! Mais…

— Je comprends, ne t’inquiète pas… Sur le coup, je t’en ai voulu à mort, mais maintenant…

Elle se réfugia dans ses bras. Heureuse finalement. De savoir qu’il ne l’avait pas trahie. C’était tout ce qui comptait à ses yeux. Le reste n’était qu’un incident. Il caressa ses cheveux.

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