Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— Et vous ? Je vous rappelle que vous avez été l’instigateur de deux assassinats, Franck. Vous en avez vous-même commis un troisième… Vous avez abattu de sang froid une jeune femme.

Douleur dans la poitrine. Clarisse, à genoux devant lui. Ses suppliques qui le poursuivaient dans ses insomnies. Ou dans ses cauchemars.

— Sur vos ordres ! Je l’ai abattue sur vos ordres ! rappela-t-il d’une voix assassine.

— Mes ordres ? Je ne vois pas de quoi vous parlez, monsieur le commissaire…

Franck serra les poings. Malgré la chaleur, les émeraudes étaient glacées.

— Je vous le répète, vous n’avez pas le choix.

— On a toujours le choix, monsieur.

— Non, pas toujours. Ne nous obligez pas à… À nous montrer plus persuasifs, si vous voyez ce que je veux dire…

— Non, je ne vois pas. Précisez votre pensée, monsieur le conseiller.

Il venait de dire monsieur le conseiller comme il aurait craché sale pourriture. Hermann, pourtant, gardait un calme relatif.

— Ne croyez pas que je fais ça de gaîté de cœur. Je vous transmets simplement les ordres du ministre. Et vous devez vous y plier.

Le cerveau de Franck entra dans une série de circonvolutions douloureuses. Il ne lui avait pas avoué ses intentions la semaine dernière parce qu’ils avaient espéré que Marianne ne survivrait pas à ses blessures. Une belle bande de salauds ! Il fallait choisir la bonne option, maintenant. Celle qui pourrait sauver la vie de Marianne, celle de ses hommes. Et la sienne, aussi. Il avait une arme en sa possession, certes. Une de celles dont on ne connaît pas la portée. Une de celles qui peut vous arracher le bras avant d’atteindre sa cible.

Hermann attendait qu’il se prononce. Qu’il accepte ou refuse. Lui aussi cachait sans doute encore une arme. Impossible qu’il n’ait pas prévu d’autres arguments pour le faire céder. Pourtant, il tenta encore la manière douce. La corruption.

— Je vous en prie, Franck… Soyez raisonnable ! N’oubliez pas que nous saurons nous montrer reconnaissants, envers vous-même et vos équipiers…

Le commissaire voulait connaître la dernière carte de son ennemi. La puissance de feu qu’il allait devoir affronter. Car jamais il ne capitulerait. C’était pour le moment sa seule certitude.

— Je ne tuerai pas Marianne, martela-t-il.

Le visage d’Hermann se durcit subitement. Son vrai visage, sans doute. Ils se tenaient face à face, le monde semblait ne plus exister autour d’eux.

— Le ministre et moi avions confiance en vous, Franck. Vous me décevez beaucoup, vous le décevrez beaucoup…

— Je vous renvoie le compliment.

Hermann fit un pas en arrière. Comme s’il prenait son élan.

— Franck… Je me doutais que vous réagiriez ainsi, même si j’espérais que vous seriez plus… comment dire… plus compréhensif. Moins stupide ! C’est vraiment dommage…

— Désolé de vous décevoir , monsieur.

— Étant donné que je prévoyais ce cas de figure, j’ai pris mes dispositions…

Voilà. Franck augurait le pire. Ruiner sa carrière et celle de ses hommes, sans doute. Les radier d’une manière ou d’une autre de la police. En les traînant dans la boue, si possible. Franck attendait, stoïque. Prêt à tout entendre.

Presque.

Hermann sortit quelque chose de sa poche. Une photographie, apparemment. Il la tendit à Franck qui resta sidéré un instant. Puis la panique s’empara de ses entrailles.

— Franck… Vous ne voudriez pas qu’il lui arrive quelque chose, n’est-ce pas ?

Le commissaire l’attrapa par le col de sa veste, l’écrasa contre un arbre.

— Lâchez-moi, pauvre fou !

— Espèce de fumier ! Si jamais tu touches à un seul de ses cheveux, je t’expédie en enfer !

— Calmez-vous ! s’étrangla Hermann. Ça ne sert à… rien… C’est déjà… trop… tard…

Franck accentua la pression.

— Trop tard ? hurla-t-il.

— Elle est… entre nos mains… Lâchez-moi… Sinon…

Franck desserra son étreinte. Il se sentit vaciller. Hermann reprit sa respiration. Il adressa un signe de la main à deux molosses en costard qui se précipitaient vers eux. Du coup, ils restèrent à distance.

— Je suis vraiment désolé d’avoir à… À en arriver là… Mais nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer. Gréville doit mourir, c’est clair ?

Franck avait reculé, il s’écroula sur un banc. Complètement abasourdi. Il avait tout imaginé. Tout, sauf l’inimaginable. Hermann revint vers lui, n’approcha pas à moins d’un mètre.

— Où est-elle ? murmura Franck.

— Ne vous inquiétez pas, nous ne lui avons fait aucun mal. Pour l’instant, en tout cas… Mes hommes sont allés la chercher, au moment du déjeuner. Elle est avec eux. Elle est bien traitée, croyez-moi. Et dès que vous aurez terminé la mission, nous vous la rendrons…

— S’il lui arrive quoi que ce soit, je vous tue…

— Si vous obéissez, il ne lui arrivera rien. Conduisez Gréville dans une gare. Abattez-la. Vous aurez les honneurs, Franck… Et…

Il récupéra la photo sur le banc.

— … elle aura la vie sauve. Que représente pour vous la vie de cette criminelle comparée à celle de votre propre fille ? Dès que vous aurez achevé la mission, vous la retrouverez. Vous n’aurez pas à le regretter, croyez-moi… Plus tard, vous me remercierez.

Franck se releva. Comme un boxeur qu’on croyait mort. Maintenant, il n’avait plus le choix. Il fallait déclarer la guerre totale. À lui de sortir les armes lourdes.

— J’ai fait une copie du film. Et j’ai gardé les lettres.

Un frisson secoua Hermann des orteils jusqu’aux cheveux. Mais il se reprit bien vite.

— Vous bluffez…

— Vraiment ? Je vous parle de cette vidéo où l’on voit clairement Charon et ses amis massacrer une pauvre jeune femme… Soixante minutes d’une cruauté sans nom ! Je vous parle des lettres où Nadine Forestier évoque cette affaire, où l’on apprend que Martinelli veut s’en servir contre Dumaine, le moment venu, à des fins politiques. Pour prendre sa place dans la campagne présidentielle, je suppose… Je vous parle de ces lettres où l’on comprend qu’elle et Aubert ne sont en aucun cas impliqués dans le réseau de pédophilie…

Le conseiller se liquéfiait sur place. Un esquimau fondant sous le soleil de juillet.

— Vous m’avez donné l’ordre d’exécuter trois innocents pour protéger la pire des pourritures, Hermann. Je ne vais pas vous laisser sacrifier une vie de plus ! J’ai tout prévu ; copie du film et du dossier, correspondance de Forestier. J’y ai ajouté une lettre signée de ma main, qui explique tout depuis le début. Comment j’ai aidé Marianne à s’évader, sur les ordres de qui… Et dans quel but. J’ai fait en sorte que tout cela soit bien à l’abri. Et, surtout, que ces preuves soient envoyées aux médias si jamais il m’arrivait quelque chose… Si je disparais, ça vous explose à la gueule. Si vous touchez à Marianne ou à un de mes hommes, ça vous explose à la gueule. Et si vous touchez à ma gosse, ça vous explose aussi à la gueule.

Il s’approcha encore un peu de ce qui restait d’Hermann. La main sur la crosse de son 357.

— Mais si vous la touchez, en plus de balancer le dossier, je m’occupe personnellement de vous… Si je meurs, vous sautez sur une mine. Et le ministre avec vous. Ainsi que le garde des Sceaux… Et ce, quelle que soit ma mort ! Deux balles dans la tête ou les freins de ma voiture qui lâchent… Une crise cardiaque ou l’incendie de mon appart’ ! Si je me suicide en ouvrant le gaz… Ou si je ne donne plus signe de vie pendant un court laps de temps ! Vous voyez, j’ai prévu tous les cas de figure. C’est bien pour ça que vous m’avez choisi, non ? Pour ma prévoyance et mon efficacité , n’est-ce pas, monsieur le conseiller ?!

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