Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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Elle cessa de pleurer, somnola doucement. Se réveilla pour écouter le TGV qui chauffait les rails de l’autre côté du mur… Bientôt, je serai parmi les passagers d’un train comme celui-là. Et on se retrouvera.

Elle se laissa voguer. Comme en cellule. Sur une rivière où les rêves flottaient comme de jolis nénuphars, les cauchemars comme des noyés. Pas de chance, mauvais tirage.

Elle retourna au tribunal, une fois encore…

… La peine s’abat sur elle tel un impact de foudre. Perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de vingt-deux ans incompressibles. Ils viennent de la tuer, sans aucune clémence, refermant sur elle le couvercle d’un cercueil de plomb. Avec juste quelques trous pour respirer. Pendant vingt-deux ans. Elle n’en a même pas vingt…

… Elle se tourna de l’autre côté. Comme pour tourner la page.

Pourquoi repenser à ça alors qu’elle était sortie de prison ? Sortie de prison, vraiment ? À quel prix ?

Défilèrent d’autres images. Bien plus belles. Pourtant, ça se passait au fond d’un cachot…

Lundi 11 juillet

Quel lâche ! Il n’ose même pas remettre un pied dans ma chambre !

Mais, finalement, ce n’était pas plus mal ainsi. Elle ne l’avait pas vu depuis samedi matin, lorsqu’il avait quitté la chambre en l’embrassant. Depuis, Laurent et Philippe s’étaient relayés pour lui apporter les repas. Mais pas l’ombre d’un commissaire. Pourtant, elle entendait parfois sa voix, reconnaissait son pas dans le couloir.

Elle s’était réveillée tôt, attendait sagement son petit-déjeuner. Avec des gargouillis de vide dans l’estomac. Et une pressante envie de soulager sa vessie.

Elle consulta ses fidèles cristaux verts, huit heures trente. Laurent n’allait plus tarder.

— Magnez-vous, putain !

Enfin, la clef dans la serrure. Elle resta médusée en voyant Franck s’avancer.

— Croissants pour mademoiselle ! annonça-t-il.

Il se débarrassa du plateau, la délivra. Ils se considérèrent un instant, ce fut elle qui baissa les yeux. Avant de partir vers la salle de bains.

Il s’était allongé sur le lit, les bras croisés sous la nuque.

— Je croyais que vous étiez mort ! lança-t-elle en revenant. Ça fait deux jours que je ne vous ai pas vu…

— Je t’ai manqué ?

— Pas le moins du monde.

Elle avala son café, mordit dans un croissant.

— Ça te dirait une promenade ? Histoire de te dégourdir les jambes…

— Pourquoi pas ?

Elle termina son déjeuner, s’offrit une cigarette. Près de la fenêtre, comme à son habitude. Il la rejoignit. Elle le dévisageait, un million de questions au fond des yeux.

— Pourquoi tu me regardes comme ça ?

— Qu’est-ce qui vous a pris ?

Elle souleva sa chemise, montra son ventre.

— Vous êtes vraiment un grand malade…

— Non, je ne suis pas malade, jura-t-il froidement.

— Vous avez fait ça pour vous venger ?

Il se tourna vers la fenêtre. Fuyant l’emprise de ses yeux noirs.

— Non, pas du tout…

— Alors c’est ce que je dis, vous êtes taré !

Il pivota sur lui-même, l’attrapa par la taille, l’attira un peu brutalement.

— Je ne t’ai pas forcée. Tu n’étais pas attachée, tu n’étais pas prisonnière…

— J’étais pas dans mon état normal. Je vous aurais jamais autorisé à me toucher sinon…

— Dis-moi que tu n’as pas aimé ça, Marianne… Vas-y, dis-le moi…

Il caressa son visage, elle se remit à osciller entre attirance et répulsion. Il avait posé son front contre son épaule, comme un pénitent cherchant la rédemption.

— Je suis désolé… C’est un peu comme toi, j’arrive pas à me contrôler… J’aurais jamais dû… pas avec toi. J’ai craqué, mais ça ne recommencera pas.

Elle ferma les yeux. Ressentit quelque chose de désagréable au fond des tripes. Non, Marianne. Tu ne peux pas souffrir pour ce type. Elle le repoussa doucement. Termina de s’habiller.

— On y va ? demanda-t-elle avec des paillettes de glace dans la voix.

*

Justine descendit la cage d’escalier en chantonnant. Croisa la voisine, échangea quelques banalités. Puis elle jeta un œil dans la boîte, y trouva un amas de prospectus. Et une enveloppe, sans timbre.

Les publicités finirent dans un container. Justine s’installa au volant de sa voiture et ouvrit l’enveloppe. Elle ne reconnaissait pas cette écriture. Passa directement au bas de la page, à la signature.

Son cœur s’offrit un tour de grande roue. Nom de Dieu ! Elle lut rapidement la lettre, la pressa contre sa poitrine.

— Marianne, murmura-t-elle. Marianne…

Elle remonta en courant jusqu’à son appartement. Arpenta nerveusement la salle à manger. Par quoi commencer ? Peut-être qu’ils ne tiendront pas compte de cette lettre. Ne pas être pessimiste.

Elle se précipita jusqu’à son bureau, mit en marche son imprimante, photocopia la missive. L’original irait au juge. En mains propres, dès ce matin. Une copie pour un journal. Une pour Daniel, une pour son avocat. Elle sélectionna deux quotidiens nationaux, passa quelques coups de fil. Dont un à la maison d’arrêt pour prévenir qu’elle arriverait en retard.

*

— J’ai envoyé Philippe te chercher de la came, hier.

— C’est pas une mauvaise idée, répondit Marianne. Surtout si mon petit séjour ici doit s’éterniser…

Elle marchait lentement, mais sur ses deux jambes. Franck comme seule escorte. Certainement parce qu’elle n’était pas en état de courir.

— Je suis désolé que les choses aillent moins vite que prévu. Mais nous avons eu un contretemps, un souci de dernière minute…

— La cible est partie en croisière ? plaisanta Marianne avec la gorge serrée.

— C’est exactement ça.

Elle eut un rire un peu coincé.

— Il a bien eu raison de s’offrir ces vacances. Les dernières. J’essaierai de penser à ça au moment de le buter, ça m’aidera peut-être un peu…

Franck baissa les yeux, cala les mains au fond de ses poches.

— Quand est-ce que vous allez me dire qui je dois descendre ?

— Le moment venu.

Elle souffla, alluma une cigarette.

— Vous pensez encore que je vais essayer de m’enfuir, pas vrai ?

— Je ne pense pas, non. Mais je prends le maximum de précautions…

— Avec la menace qui pèse sur Daniel, je risque pas de jouer à ce jeu-là.

— Inutile d’insister… Ça ne te servirait à rien, à part peut-être t’angoisser encore plus.

— Dites-moi seulement… C’est pour cette semaine ?

Il la saisit par un bras, lui infligea une volte-face énergique.

— Arrête, Marianne ! Je te dirai rien. C’est clair ?

— Me touchez pas…

Il la lâcha sur le champ.

— Je veux rentrer. Je supporte plus de vous voir collé à moi. À me suivre comme un toutou… Je préfère encore les menottes et le lit !

Elle tourna les talons, marchant soudain plus vite, torturant son genou. Elle grimpa les marches du perron, récupéra un coca dans le frigo de la cuisine et rejoignit le commissaire au pied de l’escalier.

Laurent sortit de la salle à manger.

— Franck… Faut que je te parle…

— Accorde-moi quelques minutes. Le temps de la raccompagner jusqu’à sa chambre…

— Ça y est ? lança Marianne avec défi. La cible est rentrée de croisière ?

Laurent écarquilla les yeux. Franck la poussa dans l’escalier.

*

Ludo n’en croyait pas ses oreilles. Il dévisageait Justine, l’ayant rarement vue dans cet état.

— Laisse-moi lui annoncer la nouvelle ! implora-t-elle avec des petits bonds énervés.

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