Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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Assise sur la chaise, elle déboutonna sa chemise et la fit basculer en arrière. Jusqu’au milieu de son dos. Elle avait un soutien-gorge, aujourd’hui. C’était un peu moins gênant.

Il nettoya la plaie, elle serra les dents.

— Vous avez bien fait d’entrer dans la police ! Vous auriez fait un très mauvais infirmier !

Il rigola, elle remit sa chemise.

— Le genou ?

— Je m’en occuperai moi-même… Mais si vous voulez que je puisse marcher rapidement, faudrait me filer des médocs… La Percutalgine, c’est pas suffisant. Un antalgique, ça s’appelle… Vous n’êtes jamais malade ?

— Non, jamais.

— Jamais malade, jamais endormi, jamais accro… Vous êtes sûr que vous êtes humain ?

— La douche t’a remise en forme, on dirait. À moins que ce ne soit le café.

— J’aurais préféré un bain, mais en dix minutes, c’est short…

— Si tu es sage, je t’en laisserai prendre un demain.

— Ce qui signifie que je vais encore rester menottée à ce pieu…

— J’ai dit que tu resterais attachée jusqu’à la fin de ton séjour, tu resteras attachée.

— Je pense que la menace qui pèse sur Daniel est suffisante pour me garder sous contrôle…

— Je préfère ne prendre aucun risque.

— Vous en prenez un en vous aventurant seul dans ma chambre. Ou en envoyant ce petit lieutenant que je pourrais tuer d’un seul geste. N’oubliez jamais que je suis un monstre sanguinaire, commissaire… Même si je suis un monstre capable d’aimer…

Elle devenait provocante. Avait envie de mordre. Mais connaissait les limites à ne pas franchir. Croyait les connaître, en tout cas.

Elle vira son pantalon, s’occupa de son genou tant qu’elle était détachée. Il ne la quittait pas des yeux, allait finir par s’user les rétines. Finalement, elle renonça à remettre son jean, histoire de laisser son articulation respirer. Elle avait à sa disposition un tas de chemises, toutes trop longues, qui lui arrivaient à mi-cuisses. Pas besoin d’un pantalon pour rester entravée à un plumard.

Elle voulut retourner s’allonger. Récré terminée. Mais soudain, sa poigne se referma sur son bras. Il l’avait chopée au passage, l’attirait doucement contre lui, de plus en plus près. Il ne parlait plus, ne souriait plus. Ne bougeait même plus. La fixait de son regard inquiétant. Elle résistait sans y paraître. Se faisait plus lourde qu’elle n’était. Collait ses pieds au parquet. Mais elle finit par entrer en contact avec l’ennemi. Sentit ce qui le pétrifiait. Ça se passait à mi-hauteur.

Il savait qu’elle savait. Les hommes ne peuvent pas tricher. Injustice de la nature.

Il gardait le silence. Peut-être qu’il ne parlait pas dans ces moments-là. Comment savoir ? Surtout, ne pas l’énerver. Garder son calme, comme face au chien méchant qui montre les crocs. Elle tenta de se dégager, en douceur, sans geste brusque. Alors que ses muscles étaient pourtant parcourus par une onde électrique surpuissante. Qu’elle avait envie de l’envoyer dans le décor. Mais il serrait de plus en plus sa main sur le haut de son bras. Une fois encore, elle aurait pu le frapper. Position idéale pour un coup de genou dans ses armes de violeur en puissance. Sauf qu’il aurait fallu prendre appui sur une jambe pour pouvoir utiliser l’autre. Un coup de poing, alors. Ou un coup de boule. Distance parfaite pour lui encastrer le nez dans les orbites. Mais c’était quitte ou double. Mieux valait ne pas déclencher un cataclysme avant d’être sûre de la nature du danger. Elle pensa à Daniel, à la lettre encore sur le bureau. Ne gâche pas tout, Marianne. Contrôle-toi.

La pression montait des deux côtés, mais pas de la même manière. Elle essaya les mots.

— Lâchez-moi, commissaire…

— Pourquoi tu me provoques, Marianne ? Qu’est-ce que tu cherches ?

Il parlait encore, il ne s’était pas transformé en bête primitive. Pas encore.

— Je ne vous provoque pas… Je ne le fais pas… exprès… Je suis comme ça.

— Vraiment ?

Sa voix ressemblait à une coulée de venin doucereux et sucré. Un miel empoisonné.

— Je voulais pas vous… énerver.

M’énerver ?! C’est pas tout à fait le mot qui convient, Marianne ! Je ne suis pas énervé

Évidemment. Allumé, plutôt. Comme une fusée de quatorze juillet. Et c’est moi la pyromane.

— Lâchez-moi, maintenant…

Elle maîtrisait son intonation à défaut de la situation. Pourtant, ses nerfs frisaient la crise. Elle tenta encore de récupérer son bras, d’éloigner son bassin du sien. Mais il serra plus fort. L’humour, peut-être ? Histoire de désamorcer la bombe qu’il avait entre les jambes…

— Vous devriez essayer une douche froide, commissaire.

— Et toi, tu devrais te taire, je crois…

Bon, l’humour, c’était pas le moment. Il lui imposa un demi-tour brutal, lui passa un bras autour de la taille, lui plaqua une main autoritaire sur la gorge. Elle l’avait dans le dos, maintenant. Encore moins en position de se défendre.

— Pourquoi étais-tu prête à retourner en prison pour ce mec ? Si c’était un autre qui était en taule, tu aurais fait la même chose ?

Voilà qu’il remettait ça sur le tapis. Obsessionnel.

— Non.

— Alors pourquoi lui ?

Putain ! Il est bouché ce flic ! Elle n’avait pas envie de dire ce qu’il savait déjà. Mais sentit qu’elle pouvait le blesser sans lever le petit doigt. L’instinct.

— Parce que je l’aime.

Il crispa sa main sur son cou, posa ses lèvres dans sa nuque, elle ferma les yeux.

— Tu es sûre de ça, Marianne ?

— Tu crois que…

Ne pas le tutoyer. Pas maintenant. Grave erreur.

— Vous croyez que j’accepterais de retourner en taule pour un mec que j’aime pas ?

— Pour un mec que tu crois aimer…

Elle commençait à trouver le temps long et ses questions un peu trop indiscrètes. La main posée sur sa gorge descendit lentement vers son décolleté. Elle baissa les yeux, vit briller la gourmette en argent.

— Qu’est-ce que vous en savez ?! cracha-t-elle.

— Je ne te crois pas capable d’aimer… Je pense que tu t’es inventé une histoire d’amour. Pour te persuader que tu es normale. Comme les autres…

— Je ne suis pas comme les autres…

— Non, Marianne. Tu es un monstre, tu l’avoues toi-même. Et un monstre, ça n’est pas capable d’aimer.

La colère monta dans les yeux noirs, comme l’eau monte dans le lit d’un fleuve en crue.

— Je l’aime ! répéta-t-elle avec hargne. Et si je suis aussi monstrueuse, pourquoi vous avez envie de coucher avec moi ?

Voilà, elle était tombée dans le piège. Elle devina qu’il souriait.

— Coucher avec toi ? J’ai pas envie de coucher avec toi, Marianne, j’ai envie de me taper une criminelle. J’ai jamais essayé… Tout comme l’a fait un maton, juste avant moi ! ajouta-t-il.

Cote d’alerte dépassée. Tous aux abris. Elle n’avait plus ses jambes. Il lui tenait les bras en respect. Mais il lui restait une arme. Il reçut l’arrière de son crâne sur le menton, sa nuque se plia en arrière, il lâcha prise, s’écroula sur le lit.

Marianne pivota, le vit porter ses mains à son visage. Gémir de douleur. Putain ! Ça y est, je suis dans la merde… Elle aurait pu continuer. Se jeter sur lui. Préféra s’arrêter là. Attendre la suite des événements. Ça suffirait peut-être à le calmer. Elle n’avait pas frappé bien fort. Elle recula jusqu’au mur opposé, se cala dos à la fenêtre. Il releva la tête. Il n’avait pas apprécié, visiblement. Logique.

Il resta immobile quelques minutes qui semblèrent infinies à Marianne. Puis il monta à nouveau sur le ring. Avança doucement. Du poison plein les yeux. Elle tenta de se justifier.

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