Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— Aïe ! Lâchez-moi ! Qu’est-ce qui vous prend ?!

— Chut, tu vas réveiller tout le monde !

Elle tenta de lui échapper. Mais il lui avait bloqué les bras dans le dos et lui ligota les poignets avec le fil électrique. Elle essaya de se dégager, il la décolla du sol. Elle donnait des coups de pieds hargneux dans le vide. Subitement, elle se contracta. Il venait d’aventurer une main entre ses jambes.

— Mais qu’est-ce que vous faites ? gémit-elle avec fureur. Arrêtez ! Ne me touchez pas !

— Je veux juste vérifier un truc, Marianne…

Elle se remit à gigoter, en vain.

— Tu vas te faire mal… Cesse de bouger. Bizarre, mais… Je ne sens rien… Si tu avais vraiment eu envie de l’autre idiot, je devrais le sentir… Mais peut-être que si j’insiste, ça va venir…

— Arrêtez, merde ! implora-t-elle d’une voix brisée.

Il enleva enfin sa main puis la poussa vers l’avant. Elle percuta le mur violemment, retomba en arrière. Se ratatina sur le parquet. Il alluma tranquillement une cigarette.

— Tu savais pourtant que je ne dors pas, Marianne… C’est toi-même qui l’as dit.

Il fouilla les tiroirs, dénicha rapidement les boîtes de médicaments.

— Eh bien ! Tu as déjà pris tout ça ? Tu vas t’intoxiquer…

Elle le dévisageait avec rage, prostrée dans l’angle de la pièce. Il brandit la canette de bière.

— Si je bois ça, je vais mettre combien de temps à m’écrouler ?

Il lui saisit la gorge. Elle lui décocha un coup de pied qu’il évita de justesse.

— J’ai bien envie de te forcer à boire cette merde, juste pour voir l’effet… Je ne suis pas aussi con que tu as l’air de le penser ! J’ai un pote médecin, je l’ai appelé tout à l’heure. Les deux médocs ensemble donnent un cocktail détonant… Je croyais que tu voulais t’en servir pour toi, pour remplacer la drogue. Mais maintenant, je comprends mieux ! Je comprends tout…

Elle s’était murée dans le silence, les lèvres soudées sur son échec.

— Tu veux vraiment que ça finisse mal entre nous ? Que ton cauchemar devienne réalité ? Il était peut-être prémonitoire, qui sait…

Il effleura sa joue, elle tourna la tête jusqu’à se meurtrir la nuque. Il la ramena face à lui, brutalement.

— Qu’est-ce que tu lui as raconté au pauvre Didier pour le faire craquer ? J’imagine la scène ! Ça fait des années qu’un homme ne m’a pas touchée … C’est bien ça, non ? Et puis tu t’es collée contre lui… Il a fondu comme neige au soleil, n’est-ce pas Marianne ? Mais si tu es vraiment en manque, je peux arranger ça !

Elle tenta de mordre sa main, rata encore son attaque. Il se mit à rire. Recula un peu.

— Ne me touche pas ! menaça-t-elle.

— Et qui va m’en empêcher ? Toi ?

— Essaye et je te tue !

— Mais je ne suis pas Didier, Marianne ! Je suis bien plus méchant que lui. Il ne faut pas me donner des idées pareilles, tu sais…

Il la souleva, la jeta sur le lit. Elle atterrit sur le ventre, il s’allongea sur elle. Imparable. Elle suffoquait sous son poids, incapable de bouger. Elle se mit à hurler. Il la bâillonna d’une main, lui parla doucement, juste dans le creux de l’oreille.

— Qu’est-ce qui se passe, Marianne ? T’as plus envie ? Pourtant, ça fait si longtemps qu’un homme ne t’a pas touchée !

Elle sentait qu’il ne bluffait pas. Qu’il avait suffisamment de cartes dans le pantalon pour rafler la mise. Lui infliger la pire vengeance, commettre l’irréparable. L’humilier, la blesser à mort.

— T’avais raison ce matin ; je suis parfois violent. J’y peux rien, tu sais, je me contrôle pas toujours…

Il enleva sa main, elle reprit une grande bouffée d’oxygène.

— Arrêtez ! gémit-elle.

— Y a tellement de choses que j’ai envie de faire avec toi… Par où vais-je commencer ?

Elle se mit à pleurer, s’étouffant de peur.

— Tu comprends, je veux être sûr que tu n’essaieras plus de me trahir… Que tu auras trop peur pour recommencer…

— Faites pas ça ! Je recommencerai pas !

Il cessa enfin son jeu cruel, se releva puis libéra ses poignets. Elle se laissa glisser jusqu’à ce que ses genoux touchent le parquet, eut encore quelques sanglots terrifiés.

— On aura une petite discussion demain, toi et moi…

Il quitta la chambre avec la bière et les médicaments. Marianne rossa violemment le matelas. Mordit les draps pour taire sa rage. Elle venait de tout rater. De se dévoiler, perdant ainsi sa dernière chance.

— Je vais te tuer ! Je vais te tuer, enfoiré…

Le commissaire poussa la porte de la chambre de Didier. Il le trouva endormi. À même le parquet. Il n’avait pas eu la force d’atteindre son lit.

— Tu vois, espèce de crétin, tu n’aurais même pas eu le temps d’en profiter…

Dimanche 3 juillet — 09 h 30

Le commissaire dégustait son café sur le perron, profitant des dernières fraîcheurs avant la chaleur étouffante.

La Laguna vint se garer en bas des marches. Le capitaine revenait de son petit tour matinal. Le rituel journaux-cigarettes-croissants. Tiercé en plus, le dimanche. Il monta l’escalier et tendit le quotidien à son patron.

— Lit la Une…

Il partit se chercher un jus dans la cuisine, réapparut quelques instants après. Il s’installa à côté de Franck, guettant une réaction inévitable sur son visage.

— J’en croyais pas mes yeux ! fit Laurent. La petite nous avait caché sa grande histoire d’amour avec un maton ! Ce pauvre type va s’en prendre plein la gueule pour pas un rond.

— Incroyable, murmura Franck.

Il semblait préoccupé.

— Qu’est-ce que tu as ? demanda le capitaine. Tu tires une de ces tronches !

— C’est… C’est Didier… Il dort. Et il n’est pas près de se réveiller.

— Quoi ?

— Je l’ai surpris dans la chambre de Marianne, cette nuit…

— Il était en train de la sauter ?

— Il en était aux préliminaires.

— Il s’emmerde pas celui-là ! répliqua Laurent en riant. Elle était d’accord au moins ou…

— Plus que d’accord ! Elle lui avait filé rancard…

— Mais pourquoi a-t-elle choisi cette demi-portion… ? Tu veux dire qu’elle avait l’intention de…

— Bien sûr ! Elle comptait se tirer en pleine nuit ! Tu te souviens des médocs que tu lui as ramenés hier ? Eh bien, le mélange des deux, donne un puissant somnifère… Il a monté à boire, elle en a versé dans sa bière… Et puis je suis arrivé. J’ai renvoyé Didier dans sa piaule ; dix minutes après, il s’est écroulé comme une masse. Il n’a même pas eu le temps d’arriver à son pieu !

— Je rêve ! Tu as réagi comment pour Marianne ?

— Je… lui ai donné une petite leçon. Je lui ai fait peur… Enfin, je crois !

— Et Didier ?

— Je sais pas encore… Je vais peut-être le dégager du groupe. Il est bien trop faible, il ne fait pas le poids face à une fille comme elle. S’il fait encore une connerie et qu’elle nous échappe ?

— T’as peut-être raison… En tout cas, il faut que tu sois plus dur avec elle, Franck.

— Je ne veux pas qu’elle nous haïsse… Je comptais installer une relation de confiance.

— Ben, c’est raté mon pote ! Cette fille est cinglée, tu n’y peux rien…

— Elle n’est pas cinglée. Mais t’as raison sur un point ; pour la relation de confiance, c’est cuit…

— Il faut lui foutre la trouille ! Une bonne fois pour toutes ! Qu’elle ne s’avise pas de recommencer… Le problème, c’est qu’elle n’a peur de rien.

— Cette nuit, je pense vraiment l’avoir terrorisée. Je lui ai fait croire que j’allais la…

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