Karine Giébel - Terminus Elicius

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Toujours le même trajet. Istres-Marseille. Marseille-Istres. Sa mère, son travail. La vie de Jeanne est en transit. Elle la contemple en passager. Une lettre suffira à faire dérailler ce train-train morose : « Vous êtes si belle, Jeanne. » Glissée entre deux banquettes, elle l’attendait. Une déclaration. D’amour. De guerre. Car l’homme de ses rêves est un monstre, un tueur sans pitié. Elle sera sa confidente, son épaule. Il sera son âme sœur, son dilemme. Le terminus de ses cauchemars…
Cet ouvrage a reçu le Prix SNCF Marseillais du Polar

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— Nous devons en contacter tous les étudiants… Dites-moi, monsieur Grangier, combien d’élèves s’inscrivent ici chaque année ?

— Environ deux cents…

— Deux cents ?

— Oui. Il y a beaucoup de sections, certaines réservées aux étudiants sortis de fac, d’autres aux élèves ayant décroché leur baccalauréat. Avec mention, bien entendu.

— Bien entendu… Vous êtes directeur de cette école depuis combien de temps ?

— Depuis sa création, annonça Grangier avec fierté. Vingt et un ans ! L’ESCOM a ouvert ses portes en 1982.

— Comment se fait la sélection des élèves ?

— Sur dossier et sur concours.

— Et, en 1988, s’est-il passé quelque chose de particulier, dans la promotion ?

— En 1988 ? Ça remonte à quinze ans, capitaine !

— Je sais. Mais fouillez votre mémoire, je vous prie…

— Je n’ai aucun souvenir particulier de cette année-là…

Esposito se leva, fit quelques pas et se plaça dos au directeur.

— Vous n’avez rien remarqué, ces derniers temps ?

— Que voulez-vous dire ?

— Sabine Vemont ? Ça vous dit quelque chose ? Et Bertrand Pariglia ? Et Marc de Mérangis ?

Esposito tourna la tête. Grangier avait changé de mine. Soudain moins à l’aise. Perturbé. Même son bronzage parfait avait pâli.

— Alors, monsieur Grangier ? Ces noms ne vous disent vraiment rien du tout ?

— Si… Ce sont d’anciens élèves de l’ESCOM…

— Vous savez ce qui leur est arrivé ?

— Oui… Je l’ai appris par les journaux.

— Et cela ne vous a pas interpellé ?

— Bien sûr que si !

— Alors pourquoi n’êtes-vous pas venu nous en parler ?

— Eh bien… Eh bien, j’ai cru à une horrible coïncidence, d’abord. Lorsque Sabine a été tuée, j’ai été très peiné. C’était une brillante étudiante. Une fille formidable…

— Douée ?

— Oh oui ! répondit-il avec un sourire triste. Vraiment exceptionnelle. Elle a d’ailleurs décroché son diplôme avec une mention très bien… Ensuite, il y a eu Charlotte. J’ai simplement pensé que le sort s’acharnait sur les anciennes de l’ESCOM… D’ailleurs, la troisième victime n’était pas une ancienne élève. La suivante non plus… J’en suis donc arrivé à la conclusion qu’il s’agissait bel et bien d’une coïncidence…

— Seulement voilà : la cinquième victime, Bertrand Pariglia était un ancien de l’ESCOM…

— Je sais. Mais, juste après, vous avez demandé la liste des élèves, j’en ai déduit que vous aviez fait le lien entre ces jeunes gens…

— Certes. Mais vous auriez pu nous contacter, monsieur Grangier.

— J’ai songé à le faire. Mais je ne voulais surtout pas que les étudiants soient au courant de cette regrettable affaire… Cela pouvait les déstabiliser, juste avant les examens de fin d’année…

— Avez-vous une idée sur les mobiles de ces différents meurtres ?

— Non, capitaine. Je ne comprends pas pourquoi ce malade s’en prend à eux… Tout de même, deux victimes n’appartenaient pas à notre école… Sans compter Charlotte Ivaldi, qui n’était pas vraiment une ancienne élève. Je pense toujours qu’il s’agit d’un terrible hasard…

— Un terrible hasard ? répéta Esposito. Vous plaisantez ! Le tueur choisit ses victimes et, visiblement, cette école a un rapport avec ces crimes !

— Je vous interdis de colporter ce genre de ragots ! s’emporta soudain Grangier.

Le capitaine resta médusé un instant.

— Vous vous rendez compte du tort que vous pourriez causer à mon établissement ? Il ne s’agit pas d’un vulgaire lycée ou d’une fac ! Il s’agit d’une école supérieure de commerce, monsieur !

— Calmez-vous, monsieur Grangier. Je vous rappelle que mon enquête a un caractère confidentiel ! D’ailleurs, vous avez de la chance que les journaleux n’aient pas encore fait le rapprochement ! Vous imaginez les gros titres ? « Hécatombe chez les anciens de l’ESCOM » ! Ceci dit, je ne sais pas combien de temps encore ils vont l’ignorer…

— Ce serait une catastrophe ! gémit le directeur. Une véritable catastrophe…

De plus en plus pâle, le dirlo !

— Je dois arrêter ce meurtrier avant qu’il ne continue à décimer vos anciens élèves !

— Et qu’est-ce que vous attendez ? rugit Grangier.

— Que vous m’aidiez ! Vous avez bien une petite idée, non ?

— Pas la moindre, capitaine ! Je ne suis pas flic, moi !

Il avait une drôle de façon de dire flic. Un peu comme s’il balançait une insulte, un gros mot.

— Un de vos anciens élèves pourrait-il avoir des motifs de vengeance ?

— Un ancien ? Se venger ? Mais de quoi ?

— Vous ne m’êtes pas d’un grand secours, monsieur Grangier ! Réfléchissez un peu ! J’ai entendu parler de compétition féroce entre les élèves…

— C’est une école de commerce et de management, ici ! s’indigna Grangier. Bien sûr nous inculquons à nos étudiants la force de se battre ! La force de gagner ! Nous en faisons de bons managers, de bons dirigeants ! Pas des mauviettes !

Esposito le considéra avec un sourire en coin.

— Et cet esprit de compétition ne peut-il pas engendrer un esprit de vengeance ?

— Mais ça n’a aucun rapport, capitaine ! Ce tueur est un fou, un lâche ! Certainement pas un de nos anciens étudiants ! Peut-être a-t-il quelque chose contre les gagnants, les battants ! C’est probablement un raté, un exclu de la société qui se venge, oui ! Mais de la réussite de nos élèves ! C’est de la jalousie, de l’amertume !

Esposito comprit qu’il perdait son temps. Il avait espéré des réponses, il ne trouverait rien ici. Rien, à part un sale type, le cul vissé sur sa prestigieuse école. A moins que… À moins qu’il ne sache quelque chose sans vouloir le dévoiler…

— Monsieur Grangier, pouvez-vous me donner votre emploi du temps au moment des différents meurtres ?

— Hein ? Mais vous plaisantez, j’espère !

— Ai-je l’air de plaisanter ?

— Mais… Vous n’allez tout de même pas insinuer que…

— Je n’insinue rien du tout, monsieur Grangier. Je vous pose simplement une question qui, logiquement, ne devrait pas vous mettre mal à l’aise…

— Elle ne me met pas mal à l’aise du tout, capitaine ! s’offusqua le directeur en bondissant de sa chaise. Mais alors, pas du tout !

— Parfait… Je vous écoute, dans ce cas…

— C’est que… je n’ai pas en tête les dates et les heures des crimes…

Esposito sortit une feuille de la poche de son jean et la tendit à Grangier.

— Tout est noté là. Vous n’avez qu’à fouiller votre mémoire ou consulter votre agenda ! Je vous attends en début d’après-midi à mon bureau. Vous me donnerez vos alibis et signerez votre déposition.

— En début d’après-midi, j’ai prévu de…

— En début d’après-midi, vous serez dans mon bureau, monsieur Grangier.

Et le capitaine se dirigea vers la porte, au grand soulagement du directeur.

— Ah ! lança Esposito en se retournant. Une dernière question, monsieur Grangier. Où habitez-vous ?

— A Istres.

— Istres ? Et vous faites l’aller-retour chaque jour ?

— Oui. Je prends le train… Le TER Marseille-Miramas, la ligne de la Côte Bleue…

— Ah… La ligne de la Côte Bleue…

Celle où Marc de Mérangis avait terminé son existence. Curieux. Esposito mit enfin la main sur la poignée de la porte et Grangier se força à le raccompagner.

— A propos, la fille d’un couple d’amis étudie ici depuis la rentrée… Sandra Gimenez. Vous la connaissez ?

— Vous savez, je ne connais pas tous mes élèves ! Surtout les premières années !

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