Karine Giébel - Terminus Elicius

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel - Terminus Elicius» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2011, ISBN: 2011, Издательство: Éditions Pocket, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Terminus Elicius: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Terminus Elicius»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Toujours le même trajet. Istres-Marseille. Marseille-Istres. Sa mère, son travail. La vie de Jeanne est en transit. Elle la contemple en passager. Une lettre suffira à faire dérailler ce train-train morose : « Vous êtes si belle, Jeanne. » Glissée entre deux banquettes, elle l’attendait. Une déclaration. D’amour. De guerre. Car l’homme de ses rêves est un monstre, un tueur sans pitié. Elle sera sa confidente, son épaule. Il sera son âme sœur, son dilemme. Le terminus de ses cauchemars…
Cet ouvrage a reçu le Prix SNCF Marseillais du Polar

Terminus Elicius — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Terminus Elicius», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ses adjoints se réunirent autour de lui et attendirent sagement les instructions.

Parmi eux, les deux hommes promis par le Pacha. Le brigadier Romain Pardiol, un vieux renard sorti tout droit d’un roman de Pagnol, avec son accent caricatural qui faisait chanter les mots les plus simples ; le deuxième, Sadok Saraoui, un jeune gardien de la paix issu des quartiers nord de Marseille. Deux renforts hétéroclites mais vraiment bienvenus.

— Bon, pour les nouveaux, je résume la situation, commença le capitaine. Nous avons un fou qui se balade à Marseille et qui a déjà tué six personnes : quatre femmes et deux hommes. Dans l’ordre chronologique : Sabine Vernont, trente-cinq ans, dirigeante d’un bureau d’études à Aix-en-Provence. Mariée, mère d’une petite fille. Tuée dans son appartement. Ensuite, Charlotte Ivaldi, trente-trois ans, célibataire, sans enfant, employée de banque. Elle aussi, tuée dans son appartement à Marseille…

Il fit une pause, alluma une cigarette dans un silence religieux. Solenn alla discrètement ouvrir la fenêtre.

— La fumée vous dérange ?

— Non, patron. Mais je trouve qu’il fait un peu chaud…

— Bon, continuons… La troisième victime, elle aussi marseillaise ; Bénédicte Décugis, trente-quatre ans, divorcée, un enfant. Négociatrice dans une agence immobilière du deuxième arrondissement. Assassinée dans son appartement… La quatrième, Sandra de Villepainte, tuée à Paris, chez elle. Mariée depuis peu, trente-trois ans, avocate…

— C’est la seule qu’était pas d’ici ? s’enquit Pardiol.

— Elle vivait à Paris depuis six ans mais était originaire de Marseille, expliqua le capitaine. Elle a fait ses études de droit à Aix. Son nom de jeune fille, c’est Sandra Crespin. Ce quatrième meurtre remonte au jeudi 21 mai. À ce stade, nous pensions avoir affaire à un délinquant sexuel.

— Les filles, il les a… ? demanda Sadok avec un regard gêné.

— Non, aucune des victimes n’a été violée, répondit Esposito. Mais les filles étaient toutes partiellement dévêtues.

— Comment ont-elles été tuées ?

— Elles ont été ligotées, les mains derrière le dos, frappées avec divers objets, ceux qui lui tombaient sous la main. Elles ont également reçu des blessures à l’arme blanche. Ensuite, il les a forcées à se mettre à genoux face à un mur et il leur a tranché la gorge.

Le capitaine fit de nouveau une pause, éprouvé par ce récit morbide. Récit sur lequel il mettait des images, des visages.

— Dès le deuxième meurtre, nous avons fait appel à un « profiler » détaché de la gendarmerie. En étudiant les deux cas, il nous a décrit le tueur comme un malade sexuel, un impuissant, un psychopathe souffrant de grandes frustrations. Nous avons donc cru qu’il s’attaquerait toujours au même type de victimes. Mais la cinquième était un homme. Bertrand Pariglia, trente-cinq ans, marié. Dirigeant d’une société d’import-export. Assassiné à La Ciotat le dimanche 31 mai. Mêmes blessures, même mise en scène. Et puis… le sixième meurtre, hier matin…

— Le type retrouvé au milieu des voies ferrées ? questionna Pardiol.

— Oui, Marc de Mérangis. Il était à la tête de la filiale française d’une importante société d’agroalimentaire américaine. C’est le seul dont le corps a été transporté hors de chez lui. Mais les blessures sont les mêmes.

— Vous avez oublié les brûlures, patron, souligna Solenn.

— Ah oui ! On a relevé sur tous les cadavres des traces de brûlures de cigarette, sur les bras et le dos.

— Eh bé, mon vieux ! lâcha le brigadier. C’est un véritable fada, ce type !

— Qui dit que c’est un mec ? demanda Sadok. Pourquoi ça serait pas une gonzesse ?

Solenn leva les yeux au ciel tandis que Pardiol esquissait un petit sourire moqueur.

— D’après le légiste, les coups ont été portés avec une force qui démontre que le meurtrier est un homme, expliqua Esposito. Et un gaucher. D’ailleurs, pour transporter Mérangis, il fallait être vachement baraqué ! La victime pesait tout de même soixante-quinze kilos !

— C’est sûr, dans ce cas… Mais pourquoi avoir mis le type sur les rails ?

— Nous n’en savons rien ! admit le capitaine.

— Et quelles pistes avons-nous ? s’informa Pardiol.

— Eh bien, nous savons que Vernont, Pariglia et Mérangis ont fait leurs études à l’ESCOM, une haute école de commerce de Marseille. Charlotte Ivaldi est la fille d’une des secrétaires de l’ESCOM. C’est, pour le moment, le seul lien entre ces victimes, mis à part l’âge.

— Et les deux autres ? lança Sadok. Quel rapport avec l’ESCOM ?

— C’est ce que nous devons trouver, précisa Esposito. Je suis persuadé que ces meurtres sont en relation avec cette école…

Il fut interrompu par l’arrivée de Lepage qui semblait sortir du lit : chemise et visage froissés, yeux gonflés de sommeil.

— J’suis à la bourre ! Désolé !

— T’as pas à t’excuser, répondit le capitaine. T’as pu dormir un peu ?

— Ouais, trois ou quatre heures…

Il s’installa à côté de ses collègues et Esposito poursuivit son exposé.

— Nous avons la liste des étudiants inscrits en 1988. Il faut tous les contacter, les interroger et vérifier leurs alibis au moment des assassinats. Thierry a commencé, mais il y a pas mal de boulot. Solenn et Pardiol, vous lui filez un coup de main. Les autres, vous me cherchez le rapport éventuel des deux autres victimes avec l’école. Ça m’étonnerait qu’on n’en trouve pas. Moi, je vais faire un tour à l’ESCOM pour rencontrer le directeur. Vous avez des questions ?

— Tu penses à une vengeance ? s’enquit Pardiol.

— C’est une des hypothèses, confirma le capitaine. Et je crois que le nom du meurtrier se trouve parmi les étudiants de 1988. Mais ce n’est pas la seule théorie possible. Tous ces gens avaient peut-être un autre lien. Peut-être faisaient-ils partie d’un groupe d’amis et se voyaient-ils en dehors de l’ESCOM… Quoi qu’il en soit, l’hypothèse d’une vengeance reste la plus crédible. Les victimes ont certainement fait du mal à notre assassin ou à l’un de ses proches. Et je compte sur vous pour me trouver des éléments avant qu’il n’y ait un septième macchabée…

Chapitre quatorze

L’ESCOM était située dans un quartier chic de Marseille, confortablement installée dans des bâtiments anciens mais rénovés avec goût. Un parc magnifique, un internat, des salles de classe, des amphithéâtres, une cafétéria. Et le bureau du directeur, somptueux.

Esposito fut invité à s’asseoir par M. Grangier qui arborait un sourire crispé face à l’irruption inhabituelle de la police en ces lieux.

— Que puis-je faire pour vous, capitaine… Capitaine… ?

— Esposito. Capitaine Esposito, Police judiciaire. J’ai besoin de quelques informations sur votre établissement.

— Vous avez envie de vous y inscrire ? Vous voulez changer de métier ?

Esposito se mordit les lèvres pour ne pas devenir agressif. Ce type était vraiment un sale con. Ça se lisait sur son visage, son air supérieur, suffisant, sa façon de vous toiser. Ce petit sourire narquois. Méprisant, même.

— Non. Mon boulot me convient très bien et le commerce ne m’intéresse pas. Je mène actuellement une enquête et j’ai besoin de renseignements.

— Une enquête sur quoi ?

— Si vous le permettez, c’est moi qui pose les questions.

Le directeur afficha son agacement et appuya les coudes sur son bureau.

— Je vous écoute…

— Nous vous avons demandé la liste des étudiants de 88…

— Je sais. Et nous vous l’avons transmise. Mais qu’est-ce que vous cherchez au juste, dans cette liste ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Terminus Elicius»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Terminus Elicius» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Karine Giébel - D'ombre et de silence
Karine Giébel
Karine Giébel - Satan était un ange
Karine Giébel
Karine Giébel - Les morsures de l'ombre
Karine Giébel
Karine Giébel - Juste une ombre
Karine Giébel
Karine Giébel - De force
Karine Giébel
Karine Giébel - Chiens de sang
Karine Giébel
Stanislaw Lem - Terminus
Stanislaw Lem
Отзывы о книге «Terminus Elicius»

Обсуждение, отзывы о книге «Terminus Elicius» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x