Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— C’est ça, annonça-t-il simplement.

— Et merde ! Si j’avais su, je n’aurais pas pris cette saloperie de chemin !

— Surtout que vous êtes montée pour rien, n’est-ce pas ?

— Arrêtez de vous foutre de moi ! s’emporta-t-elle brusquement. C’est vraiment pas drôle !

— Du calme, sinon, je vous laisse ici !

— Je peux très bien descendre au village et aller chercher le garagiste !

— Vous pouvez, oui. Il vous reste quatre kilomètres à parcourir, mais remarquez, c’est que de la descente… Et puis pour le remorquage, il vous prendra environ… En tout cas, plus cher que moi !

Elle se mura dans un silence agacé.

— Alors ? Je vous remorque ?

— Si ça ne vous dérange pas trop !

— Ils ont tous aussi mauvais caractère que vous dans le Haut-Rhin ?

Elle haussa les épaules tandis qu’il attrapait une barre de remorquage à l’arrière du pick-up. Il amarra la Mazda au Toyota, solidarité nationale, avant de reprendre le volant. Puis il attendit que Servane soit installée dans sa voiture pour démarrer.

Ils entamèrent leur périlleuse descente, sous l’œil curieux de Galilée, fidèle vigie à l’arrière du pick-up.

Au bout d’une demi-heure, ils arrivèrent enfin à Allos. C’est là que se trouvait le garage le plus proche. Si on pouvait appeler ça un garage. Devant une vieille baraque délabrée, dormait une dépanneuse d’un autre âge, au milieu d’un amoncellement de carcasses de voitures accidentées.

Un homme corpulent sortit de cet antre infâme ; Patrick Lefort, le tenancier du bouge.

— Salut, Vincent ! Comment va ?

— Bien, répondit le guide en serrant le poignet plein de cambouis du mécanicien. J’ai une urgence pour toi…

Servane fut contrainte de prendre à son tour la main rebutante qui lui était tendue.

— Elle a pété le carter sur la piste, expliqua Vincent.

Le mécanicien regarda sous les jupes de la Mazda. Puis il se remit debout avec difficulté, s’épongea le front, y laissant une énorme marque noire.

— Ouais, y a pas à dire, il est pété…

— Vous pouvez réparer ? s’impatienta Servane.

— Ouais, mais faudra me la laisser une petite semaine.

La jeune femme soupira une fois encore.

Journée de merde…

— Vous me prêtez un véhicule de courtoisie ?

Une grimace étonnée enlaidit encore plus le visage ingrat de Lefort.

— Un quoi ?

— Une voiture de rechange…

— Ah non ! J’ai pas ça ici.

Le garagiste s’essuya les mains sur un chiffon graisseux avant de se rouler une cigarette.

— Combien ça va me coûter ?

— Ben… À vue de nez, je dirais… Six cents euros.

— Six cents ? s’étrangla Servane.

— Eh oui… Y a pas mal de boulot. Mais si vous payez en liquide, on peut voir…

Vincent fixa le mécanicien, se racla la gorge à plusieurs reprises.

— On peut faire sauter la TVA, continua Patrick, étanche aux signaux d’alerte.

— Mademoiselle est nouvelle ici, s’empressa d’ajouter le guide. Et elle est gendarme…

Le garagiste resta interloqué quelques instants, tandis que Servane le considérait d’un air sévère.

— Moi, j’disais ça… C’était juste pour vous rendre service…

— Je veux une facture ! Et je paierai par chèque.

— Pas de problème… Y a pas de problème ! Moi, j’disais ça… Juste pour vous arranger…

— OK, conclut Servane. Je peux vous appeler dans trois jours ?

— Vous savez, faut le temps que je me procure les pièces… On n’est pas en ville, ici !… Disons cinq, ça sera plus sûr.

Le mécano retourna dans sa masure, Servane vers le pick-up.

— En tout cas, merci, dit-elle en regardant Vincent. Pour le remorquage…

— C’est rien… Ce voleur vous aurait pris au moins cent euros de plus !

— Y a un bus qui descend à Colmars ?

— Il y a une navette qui passe le matin, le midi et le soir.

— Bon, je vais attendre midi, alors… Où est l’arrêt ?

— Là-bas, sur la place du village.

Elle semblait complètement abasourdie, comme si une catastrophe s’était abattue sur ses frêles épaules. Vincent eut soudain pitié d’elle.

— Je vous dépose quelque part ?

— Je ne voudrais pas abuser de votre temps. Vous avez déjà été sympa et…

— Allez, montez !

Elle s’exécuta sans attendre, de peur qu’il ne changeât d’avis.

— Vous ne travaillez pas aujourd’hui ? demanda-t-il.

— Jour de repos…

Il quitta le village, mais, au lieu de prendre la direction de la caserne de Colmars, il s’engagea sur la route du lac d’Allos.

— Où on va ?….

— Vous vouliez faire une rando, non ?

— Mais… Je ne peux pas ! Surtout maintenant, avec ce qui vient de se passer…

— J’ai envie de me dégourdir les jambes, dit-il en souriant. Alors vous pouvez m’accompagner… Si ça vous dit, bien sûr !

Elle le dévisagea avec étonnement.

— Hors de question !

— Vous n’avez plus envie ?

— C’est pas ça… Mais il n’y a aucune raison que je…

— Disons que c’est un essai gratuit !

— En plus, je n’ai rien. Pas de chaussures adaptées, pas de sac, pas de…

— J’ai tout ce qu’il faut en haut.

Elle n’osa plus le contrarier, garda le silence tandis qu’ils remontaient vers l’Ancolie.

Vincent se demandait pourquoi il venait de faire une telle proposition à cette étrangère un peu revêche. Même pas jolie, en plus ! En tout cas, pas du tout son genre. Ce n’était donc pas là la raison de son geste.

Un gendarme, ça peut toujours servir. Mieux valait s’en faire une alliée. Surtout qu’il n’était pas en très bons termes avec l’adjudant-chef Vertoli.

— Ça se passe bien à la caserne ? Ils ne vous font pas trop chier ?

Il venait de résumer la situation à la perfection.

— Un peu, avoua-t-elle.

— Ils ne sont pas très accueillants, je me trompe ?

— Non, pas très…

Elle avait soudain perdu la parole, très impressionnée par ce personnage atypique. Elle ne se sentait guère rassurée. Et si cet homme avait une pensée derrière la tête ? S’il voulait la faire payer en nature ? Il l’emmenait dans un coin perdu, où personne ne passait.

Mais elle était gendarme et il le savait. Cette idée la réconforta.

* * *

— Voilà, on y est…

Vincent gara son pick-up sur le bord de la route.

— C’est barré juste après, à cause de la neige… On continue à pied.

Ils n’avaient parcouru que quelques kilomètres en voiture depuis le chalet et pourtant, l’air était plus froid ici. Comme un souffle sauvage qui dévalait des sommets, lui faisant légèrement tourner la tête. Servane prit son sac à dos à l’arrière du 4 x 4, le mit sur ses épaules.

— Pas trop lourd ? s’inquiéta Vincent.

— Non, ça va…

Elle regarda ses chaussures de marche, prêtées par le guide, tout comme le sac. Du vrai matériel de pro… Vincent s’équipa à son tour, Servane en profita pour détailler les alentours. Ils étaient au milieu de nulle part, sur une petite route qui serpentait au cœur d’une forêt de mélèzes.

— Pourquoi vous n’avez pas amené votre chien ?

— Parce que nous allons en ZC…

— En quoi ?

— En zone centrale. C’est la partie la plus protégée du Parc, les chiens y sont strictement interdits.

— Même pour vous ?

— Même pour moi… On y va ?

Ils attaquèrent la balade, cheminant au beau milieu de la route.

— Au fait, c’est quoi, votre nom ?

— Servane Breitenbach.

— Breiten… Disons Servane !… Moi c’est Vincent…

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