Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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2

Servane poussa un soupir de soulagement. Ces quelques kilomètres de piste défoncée lui avaient mis les nerfs à vif ; à chaque seconde, peur de crever sur une pierre saillante ou de casser un cardan.

Dès qu’elle posa un pied à terre, Galilée fonça droit sur elle en aboyant. Elle hésita à remonter en voiture puis tenta de se maîtriser.

Je vais pas me laisser impressionner par un cabot qui m’arrive à peine aux genoux !

D’ailleurs, il s’arrêta à cinquante centimètres, se mit à remuer frénétiquement la queue. Pas bien méchant, le clébard ! Elle le caressa, il se coucha à ses pieds.

— Bon chien… Voilà, c’est bien…

Elle actionna la cloche suspendue à l’entrée.

Il pourrait installer une vraie sonnette ! Y a l’électricité au moins ?….

Personne ne se manifesta, elle crut soudain avoir parcouru tout ce chemin pour rien. Mais le bruit régulier d’une hache lui redonna espoir. Derrière la maison, elle découvrit Vincent en train de couper du bois.

Pas de tronçonneuse ? Je rêve ! On n’est pourtant plus au Moyen Âge…

Elle s’éclaircit la voix pour lui signifier sa présence, il se retourna enfin. Le soleil tapant dur aujourd’hui, il était torse nu. Déjà bronzé alors qu’elle était d’une pâleur effrayante.

Il posa sa hache, la toisa avec curiosité.

— Bonjour ! lança-t-elle en armant son plus joli sourire. Je cherche M. Lapaz.

— Vous l’avez devant vous.

— On m’a dit que vous étiez guide…

— On vous a dit vrai. Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?

— Eh bien, je viens d’arriver dans le coin et je cherche quelqu’un pour découvrir la région…

— Je suis guide de haute montagne, précisa-t-il. Pas guide touristique !

— Oui, je sais… Mais en fait, c’est bien la montagne que je veux découvrir…

— Vous êtes en vacances ?

— Non. Je viens d’être affectée ici… Je suis gendarme.

— Gendarme ? répéta-t-il en attrapant son tee-shirt.

Il semblait de plus en plus intrigué.

— Et qu’est-ce que vous voudriez faire, exactement ? demanda-t-il en se rhabillant.

— J’aimerais connaître un peu mieux la montagne. J’suis pas d’ici et…

— Ça, j’avais entendu ! Vous venez d’où ?

— De Colmar… Dans le Haut-Rhin !

— C’est marrant !

— J’ai pensé qu’il fallait que je fasse quelques progrès… Je risque d’en avoir besoin pour le boulot. J’ai deux jours de libres par semaine. Ça ira ?

— Moi ça me va ! Vous connaissez mes tarifs ?

— Quinze euros la journée, je crois…

— Cent cinquante, rectifia-t-il avec un sourire caustique. C’est cent cinquante euros la journée.

Les yeux de la jeune femme s’arrondirent de surprise.

— Vous semblez étonnée… Pourtant, c’est le tarif syndical !… Évidemment, pour une personne seule, ça fait un peu cher.

— C’est beaucoup plus que je ne peux me permettre, avoua-t-elle d’un air embarrassé. Je croyais que… À l’office du tourisme, ils m’ont parlé de quinze euros par randonnée.

— Ça, c’est le tarif de groupe. Mais les touristes n’étant pas encore là, je n’organise pas de sorties en groupe en ce moment. Ça ne commencera qu’en juillet. Quoi qu’il en soit, une journée c’est cent cinquante euros.

— Je crois vous avoir dérangé pour rien, alors…

— Pas grave, dit-il en reprenant sa hache.

Il ne se donna pas la peine de la raccompagner et elle rebroussa chemin, maudissant ces abrutis de l’office du tourisme. Il lui fallait désormais parcourir la piste en sens inverse. Sa vieille Mazda était très fatiguée, les amortisseurs à l’agonie. Mais elle n’avait pas le choix et reprit la route, les mains crispées sur le volant, considérablement gênée par le soleil qui, bien sûr, la percutait pleine face.

Cent cinquante euros par course, il ne s’emmerde pas, celui-là !

Premier virage en épingle, négocié avec succès.

Mille balles pour une journée et il n’a pas assez de fric pour s’acheter une tronçonneuse… ?

Nouvelle ligne droite chaotique. Servane prenait de l’assurance, se détendit, accéléra. Mais au moment où sa vigilance retombait, un grand bruit la força à freiner brutalement. Certainement une pierre ayant touché la carrosserie. Elle marmonna quelques injures avant de repartir de plus belle.

Vincent alla se rafraîchir à la source qui coulait non loin du chalet. Une eau glacée, d’une exceptionnelle pureté, s’évanouissait dans une petite fontaine qui n’était autre qu’un tronc de mélèze coupé et creusé. Il but plusieurs gorgées, s’aspergea le visage et le torse. Sensation des plus agréables… Puis il retourna à sa tâche de forçat, plaça une énorme bûche sur le billot qui lui servait d’appui. Il commençait à ressentir la fatigue mais voulait finir aujourd’hui.

— Excusez-moi, monsieur !

Il sursauta et tapa à côté de sa cible. La jeune femme au visage pâle se tenait à nouveau derrière lui.

— Vous avez changé d’avis ? s’étonna-t-il.

— Non, c’est pas ça…

Elle était un peu essoufflée, des gouttes de sueur perlaient sur son front.

— Ma voiture est en panne, sur cette putain de piste !

Cette putain de piste ? Vous savez, je ne suis pas mécano… Je suis guide, vous vous rappelez ?

Elle le considéra avec une colère contenue, il accentua son sourire.

Vas-y, fous-toi de ma gueule… !

— Je peux peut-être au moins téléphoner ? suggéra-t-elle sèchement. À condition que vous ayez le téléphone, bien sûr ! Vu que vous n’avez pas de tronçonneuse, rien n’est moins sûr…

Cette réplique fit marrer le guide.

— Les tronçonneuses, c’est comme les bagnoles, ça tombe en panne ! C’est justement ce qui est arrivé à la mienne… Alors, qu’est-ce qu’elle a, votre voiture ?

— J’en sais rien ! J’ai entendu un bruit bizarre et un peu plus loin, je me suis arrêtée parce qu’un voyant clignotait… Il y a sans doute quelque chose de cassé, toute l’huile se répand sur la route !

— Aïe ! Vous avez dû péter le carter.

— Le quoi ?

— Le carter. Vous avez pris une pierre sous la carrosserie et pété le carter…

— Qu’est-ce que je peux faire ?

— Absolument rien !

Il se rhabilla à nouveau, tout en se dirigeant vers le Toyota.

— Il y a un garagiste dans le coin ? interrogea-t-elle.

— Évidemment ! Mais on va aller voir ça avant de l’appeler… Car figurez-vous que oui, j’ai le téléphone, mademoiselle ! J’ai aussi l’électricité, l’eau courante et même le Net ! Vous venez… ?

Elle pinça les lèvres, lui emboîta le pas jusqu’au pick-up.

— Je suis désolée de vous déranger, reprit-elle d’une voix mielleuse. Mais il n’y a personne d’autre dans les parages…

— Non, personne !… Votre caisse est loin ?

— Je sais pas. En remontant à pied, j’ai eu l’impression que c’était à dix kilomètres, mais ça doit être moins !

Ils s’élancèrent sur la bande caillouteuse. Évidemment, avec un 4 x 4, le trajet semblait facile.

— Ça fait longtemps que vous êtes là ? demanda soudain Lapaz.

— Trois semaines environ.

— Et ça vous plaît ?

— Ben, je n’ai pas trop quitté la caserne pour l’instant…

Il ne desserra plus les mâchoires et Servane admira le paysage, un peu embarrassée de se retrouver en tête à tête avec cet inconnu qui la mettait mal à l’aise. Une sorte de rustre qui ne devait guère avoir de conversation.

La Mazda apparut enfin, au détour d’un virage. Vincent s’allongea à côté de la voiture puis ausculta le dessous de la carrosserie. Il ne s’était pas trompé.

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