Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Tu as raison, admit Vincent. Demain, Pierre sera là.

Il tentait de s’en persuader, le désirait plus que tout.

Nadia remplit deux verres d’hydromel maison et s’installa sur le canapé à côté de Vincent.

— Merci, dit-elle.

— De quoi ? Pierre est mon meilleur ami, tu le sais bien… Alors je ne vois pas pourquoi tu me remercies… Si c’était moi qui manquais à l’appel, il serait parti à ma recherche.

— Je sais, Vincent. J’ai confiance en toi.

— On le retrouvera demain matin, affirma le guide. Il a tout ce qu’il faut dans son sac pour passer la nuit… Il a dû tomber et se péter une jambe ou une cheville. Et sa radio est peut-être HS ou n’a plus de batterie… Pierre est un pro, il tiendra le coup.

— Et s’il est déjà…

— Arrête, Nadia ! Ne dis pas ça…

Ils restèrent silencieux de longues minutes, l’esprit tendu vers celui qui leur manquait tant. Écoutant seulement battre leur cœur. Essayant d’entendre le sien.

— C’est bien que tu sois là, dit enfin Nadia.

— Tu veux que je reste, cette nuit ?

— Oui. T’as qu’à prendre notre chambre. Je vais rester sur le canapé… Tu as besoin de dormir. À quelle heure faut-il que je te réveille ?

— Quatre heures trente.

— Tu as mangé ?

Il répondit d’un signe négatif de la tête et elle se dirigea vers la cuisine. Il admirait son courage, la façon qu’elle avait de résister aux intempéries, de ne pas plier sous le poids de la vie. De ne pas s’effondrer. Une force de la nature incarnée dans un corps si frêle et si fragile en apparence. Mais que valent les apparences ?

Vincent s’allongea et ferma les yeux, adressant ses prières silencieuses à la montagne.

Ne prends pas mon frère.

Pas lui.

Lui qui t’aime tant.

9

Une lance qui transperce le cerveau… seulement la sonnerie entêtante du réveil.

Servane tâtonna jusqu’à l’interrupteur, s’assit immédiatement dans son lit. Surtout, ne pas se rendormir : les recherches reprenaient dans une heure.

Avant tout, avaler un copieux petit déjeuner. Prendre des forces. Mais à cette heure, la nourriture eut du mal à passer. À moins que ça ne soit pas à cause de l’heure. Cherchaient-ils un blessé ou un mort ? À cette idée, elle sentit des épines de glace pousser sur son échine. Elle pensa à Vincent, imagina sa détresse. L’autre fois, près du lac, elle avait senti une extraordinaire complicité unir ces deux hommes. Un lien vital qui menaçait ce matin d’être tranché.

Se forçant à garder espoir, elle enchaîna les gestes du matin. Se doucher, revêtir l’uniforme kaki, préparer son sac. Enfin, elle descendit rejoindre ses collègues.

Aucun ne manquait à l’appel.

Le jour pointait à peine lorsque les équipes se mirent en marche. Groupes de trois personnes qui allaient ratisser méthodiquement les lieux sous le commandement de l’adjudant Vertoli.

Servane, en compagnie de Vincent et de Matthieu, s’engagea sur le sentier du Pich. Le guide n’avait pas ouvert la bouche depuis ce matin, l’angoisse se devinait aisément sur son visage. Ils avançaient lentement, scrutant le vide, cherchant une trace, un indice. Sur ce chemin étroit, Servane n’était guère rassurée. Et malgré sa concentration, Vincent s’en aperçut rapidement.

— Si ça ne va pas, faites demi-tour, ordonna-t-il sèchement.

— Ça va ! assura-t-elle. Ne vous en faites pas pour moi…

— J’ai pas envie que vous finissiez dans le ravin !

— Ça va, je vous dis !

Ils se remirent en quête et Servane tenta de maîtriser son malaise. Elle essayait de regarder le ravin plus que ses chaussures mais soudain, ce fut l’attaque-surprise : son fameux vertige revenait à l’assaut. Elle ferma les yeux quelques secondes et lorsqu’elle les rouvrit, le décor se mit à danser une valse hypnotique. Elle s’accrocha à la paroi, serra les dents. Les deux hommes la distançaient, elle paniqua à l’idée de les perdre de vue.

Se raisonner, combattre cette frayeur idiote, irrationnelle.

Elle franchit quelques mètres, s’arrêta encore. Des décharges électriques paralysaient ses membres, remontant douloureusement de ses talons jusque dans sa colonne vertébrale.

Maintenant, elle était incapable du moindre mouvement.

Vincent l’interpella.

— Alors ? Qu’est-ce que vous foutez ?

— J’arrive, murmura-t-elle. J’arrive…

Mais ses jambes refusaient encore et elle ne bougea pas d’un centimètre. Tétanisée contre la roche, embarquée sur un bateau qui ne cessait de tanguer.

Vincent fit demi-tour, se planta devant elle. Il la saisit par les épaules, la secoua assez rudement.

— Accordez-moi quelques instants ! implora-t-elle.

— Taisez-vous et regardez-moi, ordonna-t-il.

Elle leva les yeux sur le regard acéré du guide.

— Vous voulez m’aider, Servane ?

Elle hocha la tête.

— Alors suivez-moi…

Il saisit la main de la jeune femme qui se crispa dans la sienne et fit quelques pas à côté d’elle, en dehors du sentier.

— N’ayez pas peur, dit-il d’une voix douce.

— Remontez ! s’écria-t-elle. Remontez sur le chemin !

— Non… Je ne crains rien. Ayez confiance en moi…

Il continua à marcher comme si de rien n’était, la forçant à le suivre. Quelques dizaines de mètres plus tard, Servane sentit enfin son vertige se replier. Vincent la lâcha et revint en lieu sûr. Sans qu’il comprenne vraiment pourquoi, cette méthode fonctionnait en général très bien.

— Ça va mieux, maintenant ?

— Oui… Excusez-moi.

— C’est pas grave. Mais si ça ne va pas, vous pouvez vous asseoir ici et nous attendre… D’accord ?

— Non, je veux continuer !

Le cœur de Servane reprit un rythme plus calme et elle évita de trop regarder vers le bas. Pourtant, c’était là qu’il fallait chercher. Mais elle ne pouvait s’y résoudre, craignant que son malaise ne la reprenne. Ils marchaient en direction des cabanes de Talon et longeaient le ravin du Bouchier, très profond par endroits. Ils entendirent alors le bruit lointain d’un hélicoptère qui approchait du massif ; le renfort aérien promis par l’adjudant et qui allait survoler la zone en appui des troupes terrestres.

Comment peuvent-ils voir quelque chose de là-haut ? se demanda Servane.

Elle faisait de son mieux pour assumer son rôle, maudissant en silence la peur qui sourdait dans ses veines. Vincent marchait vingt mètres devant, les yeux rivés vers la pente, le pas sûr et rapide. De temps à autre, il scrutait les environs à l’aide de ses jumelles. Puis le petit groupe se remettait en route. L’Alouette passa au-dessus d’eux et continua à tracer vers le nord.

Les minutes s’écoulaient au rythme des pas sur la roche mêlée de terre, dans un petit matin triste et froid. Servane commençait à se sentir mieux. Le décor lui semblait moins hostile, ses yeux s’habituaient au vide. Elle se mit donc à regarder en direction des gorges, les mains serrées sur les bretelles de son sac, le souffle court. Elle braqua ses jumelles au fond du ravin, remonta doucement la pente.

Tu vas y arriver, Servane. Détends-toi…

C’est alors qu’elle aperçut quelque chose qui semblait étranger au paysage.

Qu’était-ce, au juste ?

On dirait…

Quelqu’un était allongé là, derrière un gros bloc de pierre, quelques dizaines de mètres au-dessus du torrent. Elle voyait seulement l’extrémité d’une jambe mais le doute n’était pas permis. Elle appela ses compagnons, déjà loin devant.

— Hé !

Ils continuèrent leur route sans l’entendre.

— Hé ! s’égosilla-t-elle. Venez voir !

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