Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Oui… J’ai filé un coup de boule à Lavessières et après, les deux autres me sont tombés dessus… Et… On s’est battus…

— Comment tu as fait pour mettre Portal K.-O. ? s’étonna brusquement Lebrun.

Portal, l’employé de mairie. Une sorte de colosse qui jouait dans la catégorie poids lourds.

— Je sais plus, avoua Vincent. Je crois qu’il s’est cogné la tête en tombant.

— Très bien, conclut Vertoli. Breitenbach, faites-lui signer sa déclaration. Ensuite, vous le ramènerez jusqu’à chez lui.

— J’ai pas besoin d’elle ! grogna le guide.

— Discute pas ! Dans ton état, hors de question que tu conduises ! Je te tiendrai informé de la suite donnée à cette affaire.

* * *

Servane descendit en premier de la Jeep, Vincent traîna les pieds jusqu’au chalet. Depuis le départ de Colmars, il n’avait pas ouvert la bouche ; Servane était plutôt embarrassée.

Il fouilla les poches de son blouson à la recherche des clefs, ouvrit la porte. Servane se faufila derrière lui.

Il fit volte-face, elle recula d’un pas.

— Vous êtes encore là ? balança-t-il. Vous pouvez retourner dans votre caserne de merde et lécher les bottes de ce connard de Vertoli !

Il frotta son poignet douloureusement paralysé, tandis qu’elle le dévisageait avec rage.

— Inutile de devenir agressif et vulgaire, monsieur Lapaz ! Ce n’est pas ma faute si tout cela est arrivé. Et si vous voulez tout savoir, je regrette le comportement de mon chef. Mais le vôtre n’est pas très brillant non plus !

— Ah oui ? Alors pourquoi vous vous acharnez à vouloir me secourir, brigadier ? Vous ne pouvez plus vous passer de moi, c’est ça ? Eh bien moi, je vais me passer de vous avec plaisir…

Elle se dirigea vers la sortie, abandonnant la partie. D’ailleurs, elle ne savait même pas pourquoi elle était descendue de la bagnole.

Mais Vincent avait soudain envie de mordre et n’avait qu’elle à se mettre sous la dent. Il lui barra la route.

— C’est ça, brigadier ? Vous en pincez pour moi ?

Elle le toisa de la tête aux pieds.

— Vous pensez qu’aucune femme ne peut vous résister ? Désolée de vous décevoir, mais ce n’est pas mon cas !

— Ben voyons !

— Je voulais juste vous filer un coup de main, mais je crois que vous n’en valez pas la peine. Bonsoir, monsieur Lapaz.

Elle se dirigea d’un pas cadencé vers la Jeep et Vincent regretta soudain son comportement. Il courut jusqu’à la voiture, au moment même où elle faisait demi-tour.

— Servane, attendez !

Elle freina brusquement, descendit la vitre.

— Quoi, encore ?

Le brouhaha du moteur était peu propice aux confidences ; Vincent tendit le bras pour couper le contact.

— Je voulais juste m’excuser, dit-il. Je… Je regrette ce que j’ai dit… Venez, je vous offre un verre…

— Vous avez assez bu, je crois ! asséna-t-elle.

Elle fixait le volant, il insista.

— S’il vous plaît, Servane… Ne partez pas.

Elle hésita, accepta finalement de descendre. Encore sur ses gardes, elle le suivit jusqu’à l’intérieur où il l’invita à s’asseoir.

— Je… Je suis sincèrement désolé de vous avoir dit toutes ces conneries, fit-il. Je crois que je n’ai pas encore tout à fait dessaoulé.

— L’alcool est un bon alibi !

Alibi. Elle parlait vraiment comme un flic. Normal, après tout.

— Vous n’êtes plus ivre à présent, continua-t-elle. Je me doute que vous êtes mal à l’aise à cause de ce qui s’est passé durant l’interrogatoire. Mais je ne vous trouve pas ridicule d’avoir pleuré.

— Pourquoi vous me soutenez ainsi, Servane ?

Elle haussa les épaules.

— Je sais pas trop. Parce que je vous aime bien, sans doute. Je vous trouve… intéressant.

Intéressant ?

— Oui, intéressant. Quand vous ne jouez pas au macho ou au… grand méchant séducteur !

Elle avait retrouvé son sourire d’adolescente.

Vincent médita ces paroles quelques instants. Il s’exila dans la cuisine, revint avec les verres et une bouteille de jus de fruits. Mais lui, ne pourrait rien avaler. Neurones et estomac en vrac.

— Je m’excuse encore…

— Ça va. Votre journée a été dure, j’en suis consciente.

— Plus que dure, avoua-t-il. Heureusement que vous étiez là.

— Vous savez, je ne comprends pas pourquoi Vertoli vous a traité ainsi… J’ai beaucoup d’estime pour lui et j’ai été sidérée par la façon dont il vous a poussé à bout…

— On n’a jamais été amis, lui et moi. Mais vous avez raison de l’estimer : c’est un mec bien. Un bon professionnel, en tout cas.

— C’est ce qu’on lui demande ! Il traite tout le monde sur un pied d’égalité et il m’a très bien accueillie au sein de l’unité.

— J’ai été grossier envers vous pendant l’interrogatoire, réalisa Vincent. Je…

— Vous vous êtes déjà excusé, fit-elle remarquer. Pas la peine de s’étendre sur le sujet.

Ils restèrent silencieux un long moment.

— Vous m’emmènerez encore ? demanda-t-elle soudain.

Vincent sursauta.

— Où ça ?

— Là-haut…

— Bien sûr, si vous voulez.

— Mais je vous paierai ! précisa-t-elle.

— Je vous en prie, Servane. Je vous dois bien ça…

— Vous ne me devez rien… Rien du tout.

— Vous aimez la montagne ?

— Beaucoup… Surtout quand c’est vous qui la racontez… Ça prend une autre dimension !

Il fut ému par ce compliment, le plus beau qu’on pouvait lui offrir ; et il eut à nouveau envie de chialer, alors que ça ne lui était pas arrivé depuis des années. Cinq ans, plus exactement.

À croire qu’il avait vraiment été choqué.

* * *

Il était déjà 22 h 30 lorsque Servane regagna la caserne. Elle rangea la Jeep au garage et se dirigea vers les appartements de fonction. C’est alors qu’elle tomba nez à nez avec Vertoli qui semblait l’attendre.

— Bonsoir, mon adjudant…

— Dans mon bureau, immédiatement !

Ce ton autoritaire l’inquiéta et elle lui emboîta le pas. Il ferma la porte de son bureau derrière elle, s’installa dans son imposant fauteuil en cuir.

Servane resta debout, mains derrière le dos.

— Il faut que nous ayons une petite discussion, tous les deux, brigadier ! annonça Vertoli d’un ton courroucé.

Ses doigts pianotaient sur le bureau, signe qu’il était sur le point d’exploser.

— Je vous écoute, mon adjudant-chef.

— Où étiez-vous ?

— Pardon ?

— Je vous demande ce que vous avez fait entre le moment où vous êtes partie avec Lapaz et maintenant…

Il consulta sa montre.

— C’est-à-dire entre 19 heures et 22 h 30. Allos n’est tout de même pas à trois heures de route !

— J’étais avec Vincent…

— Et que faisiez-vous avec lui ?

— Euh… Je… Je suis restée un peu pour lui tenir compagnie…

Lui tenir compagnie ? ricana le chef. Quel genre de compagnie ?

Servane considéra son supérieur avec étonnement puis avec une colère à peine contenue.

— Je ne vous permets pas, mon adjudant-chef !

— Répondez à mes questions !

— Il ne s’est rien passé ! Nous avons discuté et mangé un morceau ensemble, c’est tout. Rien de plus, je vous assure.

— Je veux bien vous croire, Breitenbach… Mais je vous rappelle que vous étiez en service lorsque je vous ai demandé de raccompagner Lapaz jusqu’à chez lui. Et votre mission ne consistait pas à dîner avec lui ! Je me trompe ?

— Non, admit-elle. Mais il avait besoin de parler…

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