Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Buvez ! ordonna-t-elle.

Il soupira et consentit à avaler deux gorgées.

— Putain ! Il est dégueulasse !

— Un peu fort, mais c’est ce qu’il vous faut…

Elle s’assit à ses côtés, lui proposa une cigarette. Il accepta sans se faire prier et parvint à vider le contenu de sa tasse.

— Avec un café comme ça, aucun mec ne voudra jamais vous épouser !

— Je vois que vous allez mieux ! Il n’est peut-être pas bon, mais il est efficace…

— Capable de réveiller un macchabée, vous voulez dire !

À cet instant, ils pensèrent tous les deux à Myriam, semblèrent se recueillir un instant.

— Vous savez, murmura Servane, elle en était à sa troisième tentative…

Il la fixa avec étonnement.

— Vous la connaissiez ?

— Pas du tout. Mais il a fallu que je prévienne ses proches, ce matin… Le chef a voulu que ce soit moi qui le fasse… Il a dit qu’une femme s’en sortirait mieux.

Vincent imagina la difficulté de la tâche et considéra Servane avec compassion.

— J’ai parlé au moins une demi-heure avec sa grand-mère. C’est elle qui l’a élevée. Et c’est elle qui m’a appris qu’elle avait déjà… Elle était suicidaire.

— Vous essayez de me soulager ? C’est généreux de votre part, mais…

— Je n’essaie rien du tout, rectifia-t-elle sèchement. Je vous dis juste la vérité. Cette fille avait de gros problèmes de personnalité. Elle avait fait plusieurs séjours en hôpital psy… D’après sa grand-mère, elle a été abandonnée par son père à la naissance et sa mère s’en est rapidement désintéressée. Ça explique peut-être son geste…

— Elle m’avait pourtant parlé de ses parents ! se remémora Lapaz.

— Elle vous aura sans doute menti, ne voulant pas dévoiler son passé…

— Je n’ai même pas essayé de comprendre. Je n’ai pensé qu’à moi, qu’à mon plaisir et à rien d’autre… Hier soir, elle est venue demander du secours et je n’ai rien voulu voir, je l’ai laissée se noyer… Michèle a raison, je ne suis qu’un salaud et un égoïste…

— Vous êtes un homme ! soupira Servane.

— C’est l’idée que vous vous faites des hommes ?

— Ce que j’essaie de vous dire, c’est que vous n’êtes pas parfait, comme tous les humains… Et je crois que vous ne devriez pas vous sentir coupable. Ça ne la fera malheureusement pas revenir. À l’avenir, tâchez seulement de mieux choisir vos proies…

Il resta bouche bée devant cette analyse cynique mais tellement réaliste. Il allait répondre lorsque Vertoli se présenta devant la grille.

— Alors, Lapaz ? Tu as dessaoulé ?

Vincent tourna vers lui un visage fatigué.

— Breitenbach, conduisez-le à mon bureau, s’il vous plaît.

Il disparut et le guide se leva lentement. La tête lui tournait encore, alors Servane l’aida à marcher droit. Il s’appuya sur ses épaules, elle eut l’impression qu’il pesait une tonne.

— J’ai le vertige ! bougonna-t-il.

— C’est pas encore ça ! constata la jeune femme en grimaçant sous l’effort.

— Si je m’écroule, vous tombez avec moi, brigadier !

Ils montèrent tant bien que mal jusqu’au bureau de l’adjudant. Le maréchal des logis-chef Christian Lebrun se tenait juste à côté de Vertoli.

Charmant comité d’accueil.

Vincent se vit offrir une chaise en bois vraiment inconfortable, tandis que Servane s’installait derrière l’ordinateur pour taper la déposition.

— Bon, commença Vertoli, je vais t’annoncer la couleur, Lapaz : tu as blessé trois gars, dont un est à l’hosto avec le nez cassé… Selon le témoignage de Bertille, ces hommes t’ont provoqué. Mais cela n’excuse pas tout…

— Je peux rentrer chez moi ? coupa Vincent.

— Je ne vais pas te garder ici… Mais si Lavessières et ses amis portent plainte, tu es dans la merde !

— Ça te ferait plaisir, hein ?

Servane considéra le guide avec étonnement.

— Qu’est-ce que tu insinues ? s’emporta Vertoli.

— Que ça te ferait bander de me voir dans la merde ! ajouta Vincent avec un sourire enragé.

— Je crois qu’il n’a pas tout à fait dessaoulé, mon adjudant-chef ! tenta Servane.

— Taisez-vous, brigadier ! Laissez donc M. Lapaz aggraver son cas…

— Les femmes prennent toujours ma défense, chef ! ricana Vincent. Tu peux pas grand-chose contre ça !

Servane le foudroya du regard. Il devenait vraiment odieux et elle n’était pas certaine que l’alcool soit totalement responsable de cet état de fait.

— Ah oui ? riposta Vertoli. C’est pas ce que j’ai entendu ce matin en allant ramasser le cadavre d’une gamine !

Vincent se leva d’un bond.

— Du calme ! conseilla Lebrun. Assieds-toi…

Mais le calme n’était pas la plus grande qualité de Vincent aujourd’hui.

— Je me casse ! annonça-t-il avec défiance.

Lebrun lui barra la route.

— Pas encore. Assieds-toi !

Le guide hésita un instant et trouva assez de lucidité pour retomber sur sa chaise. À partir de ce moment-là, il fixa ses pieds.

— Bon, on va essayer de garder notre sang-froid, reprit l’adjudant. Je dois faire un rapport et je veux ta version des faits… Je t’écoute.

— J’étais au bar, seul… J’avais déjà un peu bu et…

— Un peu ? interrompit Vertoli. D’après Bertille, tu avais déjà ta dose !

— OK, j’étais saoul… C’est pas encore interdit de se saouler, non ?

— Non, pas encore. Continue…

— Ces trois enfoirés sont arrivés et ont commencé à m’insulter.

— Que t’ont-ils dit ?

Vincent garda les mâchoires soudées et, malgré sa colère, Servane eut un pincement au cœur.

— Qu’est-ce qu’ils t’ont dit ? répéta l’adjudant.

— Que ma femme… Que ma femme s’était tirée parce que…

Non, c’était trop dur.

— Parce que quoi ? insista Vertoli.

Le guide n’arrivant toujours pas à répondre, le chef ouvrit une chemise posée sur son bureau.

— Je vais te lire la déclaration de Bertille et tu vas me dire si tu approuves, ce sera plus simple. Parce qu’on va pas y passer la soirée !

Envie de partir, de fuir. De retrouver son cher silence, sa chère solitude.

Mais Vertoli ne l’entendait pas ainsi et commença sa lecture d’une voix monocorde.

— « Ils ont traité Vincent de cocu et ensuite, ils ont parlé de la petite qui s’est ouvert les veines. Ils ont dit qu’elle était morte à cause de lui, à cause de Vincent. Ils ont été vraiment grossiers. Ils ont même dit qu’elle s’était suicidée parce qu’il l’avait mal baisée. Et que c’était déjà à cause de ça que sa femme l’avait quitté . »

L’adjudant-chef releva les yeux vers Vincent toujours prostré sur sa chaise.

— C’est bien ce qui s’est passé ? demanda-t-il.

Plus rien ne semblait à même de le faire parler mais Vertoli semblait prendre un malin plaisir à le supplicier.

— Alors, Lapaz ? C’est bien ce qu’ils ont dit ?

Servane implora son chef du regard mais il ne céda pas d’un pouce.

— Eh, Lapaz ! Je t’ai posé une question ! C’est bien ta version des faits ?

Vincent hocha enfin la tête, au comble de l’humiliation. Puis il se pencha en avant et cacha son visage entre ses mains. Les trois gendarmes constatèrent alors avec stupéfaction qu’il était en train de pleurer.

Vertoli, soudain fort mal à l’aise, cessa son petit jeu cruel.

— Bon, je considère que tu es d’accord avec ces déclarations. Continuons…

Vincent essuya ses larmes d’un geste rageur.

— Que s’est-il passé ensuite ? C’est toi qui as frappé en premier ?

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