Frédéric Dard - Des gueules d’enterrement

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Des gueules d’enterrement: краткое содержание, описание и аннотация

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Il me regarde avec intérêt et commisération.
— Vous êtes monsieur Berthier ? demande-t-il.
Il se dégrafe le col pour avoir plus de possibilités oratoires.
— Non, réponds-je, pourquoi ?
— Je venais à cause que Mme Berthier a eu un petit ennui, fait-il gauchement.
— Ah ?
— Oui, elle s'est fait écraser par une auto…
— Et elle est morte ?
— Tuée net.
— C'est ce que vous appelez un petit ennui, vous ?

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Je m’approche du Gros. Il ne lui reste qu’un œil de disponible, mais il s’en sert pour examiner la situation. J’arrache son bâillon et tranche ses liens avec des ciseaux qui se trouvent sur la table de chevet.

Ils l’ont réparé, mon collègue !

— Te voilà bien de ta personne, Gros, fais-je tristement.

Il lui manque son dentier, plus une molaire qui était restée fidèle au poste. Il a un œil fermé, les lèvres éclatées, le nez écrasé et le front plus cabossé qu’une casserole ayant servi de ballon de foot à des poulbots.

Il gémit :

— T’es un homme, San-Antonio.

— Ça fait une moyenne, rouscaillé-je, car comme lavement on ne fait pas mieux que toi…

— Et ma femme ? soupire-t-il…

— T’as pas de pot, gars, elle n’est qu’évanouie…

Il veut parler, mais je lui fais signe de ne pas moufter… Je délivre M. le pommadin qui, fraternellement uni à Béru, offre la même pauvre gueule ravagée. Après quoi je regarde Munhssen… Il est dans un état comateux… Il porte un pansement à la tête et ses yeux ouverts ont la même inexpression que sur la fameuse photo qui a tout déclenché.

J’ai idée qu’il va avoir besoin de soins éclairés, ce pauvre homme.

À ce moment, apparition de messieurs les cyclards enfin alertés par un voisin moins sourdingue. Ils ont le pétard au poing. Je m’empresse de leur crier qui je suis car, à la vue de ce carnage, ils sont prêts à distribuer leurs bons points au premier qui bouge. Ma personnalité les ramène au sang-froid.

— Que s’est-il passé, monsieur le commissaire ?

— Vous lirez la suite demain, dans les journaux dignes de ce nom ! Prévenez les ambulances du quartier et faites soigner tout ce populo d’éclopés…

— Bien, monsieur le commissaire.

Je me sens tout bizarre. Ça doit être cette éraflure au côté… Je… Je… Je…

CHAPITRE XV

Bérurier s’explique

Un régiment passe…

Il défile dans mon crâne et sa marche est scandée par un tambour. J’ouvre les châsses et j’avise, au bord de mon lit, Favier, le volcan humain en éruption.

Il me sourit.

— Nous sommes tout de même arrivés à nos fins, dit-il…

Tout en me parlant, il joue une marche sur le bois de ma table de chevet et ce martèlement rythmé m’emplit la calbombe d’un vacarme affolant.

« Nous ! » Il a des pluriels qui paraissent singuliers, comme dit Bérurier. Enfin, moi je veux bien…

— Favier, fais-je d’un ton pleurnicheur, cessez de vous prendre pour Lionel Hampton, vous me faites mal au bol.

Il s’arrête.

— Je suis allé à dame ? soupiré-je.

— Oui, il paraît. Vous avez pris une balle dans le côté, elle a heureusement dévié sur une côté, mais quelques centimètres plus haut et…

— Je passe toujours à quelques centimètres du coquetier, fais-je…

— Dans la vie, c’est parfois comme dans les films, déclare Favier, le héros sympathique en réchappe…

— Ça va, les autres ?

— Oui. La mère Bérurier a regagné son domicile et son auguste époux est actuellement sur le billard pour deux côtes fracturées…

— Et… les autres autres ?

— Eh bien, Caseck est mort, la môme n’en vaut guère mieux et le professeur sort lentement du coma artificiel où l’avaient plongé les piqûres qu’on lui faisait.

— Comment ça ?

— Il n’avait pas perdu la mémoire du tout à la suite de son accident. Du reste voici un câble que Pinaud vous adressait depuis Fredericia, Danemark…

Il me le lit.

Professeur Munhssen en pleine possession falcutés suite accident, stop. Seconde infirmière suspecte, stop. Semblait en relation avec ton homme grosses paupières, stop. À propos paupières ai oublié mes lunettes au bureau, stop. Très regrettable car ici consommons beaucoup de poissons, stop. À part ça le moral est bon, stop. Téléphone à Mme Pinaud qu’elle n’oublie pas l’échéance de la cireuse, stop. Amitiés.

Inspecteur principal Pinaud

— C’est un type inouï, rigole Favier en repliant le message.

— Vous disiez qu’on faisait des piqûres à Munhssen pour l’anesthésier !

— Oui, Caseck et la fille ne voulaient pas qu’il retrouve ses esprits. Le vieux aurait parlé… Alors ils lui injectaient continuellement un sédatif… À petites doses, mais de façon régulière. Si bien que le vieillard demeurait dans un état cotonneux.

— Je comprends alors pourquoi ils avaient besoin d’une complicité dans l’asile…

— Bien sûr…

Un toubib entre.

— Il faudrait laisser notre malade tranquille, dit-il à Favier.

Ce dernier se lève.

— Le toubib a raison. Au revoir, commissaire, je repasserai demain… Vous n’avez pas de commission à faire ?

— Prévenez ma mère que je suis légèrement blessé. Molo, hein ? Elle multiplie tout par cent lorsqu’il s’agit de son fils bien-aimé…

— Comptez sur moi.

— Et puis câblez à Pinuche qu’il rentre…

— Entendu…

Il s’éloigne. Le docteur me tâte le front.

— Vous pourrez faire brûler un cierge en sortant d’ici, me dit-il.

— Entendu, doc. Ce sera quand ?

— Oh, dans deux jours… s’il n’y a pas de complications.

— Il n’y en aura pas, je suis en béton. C’est pas la première balle que j’efface.

— J’ai vu, votre corps ressemble à une carte en relief de l’Himalaya !

Il s’efface, car on amène Béru sur un chariot. Les infirmiers gueulent : « Oh ! hisse ! », et le flanquent sur le lit vide qui est à ma dextre.

— Comment se porte ce tas de graisse ? je leur demande.

Ils se fendent la calotte.

— On ne peut mieux. Il a pris un drôle de passage à tabac.

— Pour un flic, ça ne manque pas de sel, fait l’autre.

Son pote, qui est au courant de mon identité, le pousse du coude et l’imprudent vire au rouge homard.

Nous restons seuls, le Gros et moi. Un assez long moment s’écoule. Et puis l’effet de l’anesthésique se dissipe et il regarde autour de lui avec effarement.

— Où suis-je ? demande-t-il.

— À Bichat, mec… T’as rien contre ?

— San-Antonio ! Comment, toi aussi ?

— Tu vois…

Il ne peut s’empêcher de balbutier : « Turabras », ce qui est bon signe.

J’attends un peu qu’il soit rentré en possession de ses moyens… Et puis je l’attaque.

— Si tu m’expliquais un peu…

— Je sais tout, fait-il, doctoral.

— Peut-être, mais pas moi, je suis tombé sur un exemplaire mal paginé et il m’en manque un bout…

Il ferme son œil valide pour se concentrer. Puis il clape de la menteuse.

— Bon Dieu, soupire-t-il, si au moins ces vaches me filaient un coup de rouge, je la pile !

— Tu sais, le rouquinos c’est pas bien porté dans un hosto.

— Tant pis… Bon, faut que je te prenne ça tout au début…

— Y a intérêt.

— Quand tu m’as quitté, l’autre jour, si tu te rappelles j’avais oublié mon écureuil chez le brocanteur ?

— Je m’en souviens.

— Je m’ai dit que cet enfoiré était capable de le brader. Alors je suis retourné le chercher. Je retrouve le vieux en pleine polka avec sa panthère… Je pousse mon coup de gueule pour les faire taire, je récupère mon rongeur et je vais pour me tailler lorsqu’il me vient une idée.

— À toi ?

— Oui.

— Dis donc, Gros, t’avais loué une cervelle de rechange, alors ?

Il essaie de hausser les épaules, gémit et y renonce.

— Ta gueule, laisse-moi poursuivre…

— Va !

— Voilà que je pense à un détail de ce qu’il nous avait dit, le marchand de pouilleries, lors de notre visite, aux deux…

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