Frédéric Dard - Appelez-moi chérie

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Appelez-moi chérie: краткое содержание, описание и аннотация

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On peut tout exiger d'un bœuf…
Sauf qu'il remplace un taureau.
Fût-ce au pied levé !
Par contre, on peut demander à un taureau de mon espèce de se comporter comme une vache !
A preuve…
Ah ! y a de quoi ruminer, je vous jure ! J'sais pas si vous avez envie, ou non, de lire ce livre.
Moi, à votre place, j'hésiterais pas.
P't'être parce que je sais ce qu'il y a dedans ?
En tout cas, si vous souhaitez voir un San-Antonio partir à la recherche du plus gros diamant du monde avec une canne blanche, ratez pas cette recase, mes fils !
Vous comprendrez alors pourquoi j'ai intitulé ce machin « Appelez-moi, chérie » !
Chérie, parfaitement, avec un « e » muet !
Heureusement que l'auteur, lui, ne l'est pas !

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Me voici rassuré. Grett, dans ce rôle, c’est M me Feuillère dans La Dame aux Camélias . Une justesse de ton ! Une mesure, mes chéries, qui la place d’emblée parmi les meilleurs comédiennes de ce temps.

— Une fois dans la cabine, poursuit-elle, il s’est passé une scène troublante dont je n’ai pas voulu parler à la police. L’homme déguisé en femme a appuyé son arme sur ma tempe et a déclaré à mon mari qu’il tirerait si Willy ne révélait pas ce qu’il avait fait du caillou.

On frémit dans l’auditoire.

— Et alors, chère madame ?

— Bien sûr, mon mari a essayé de renverser la situation, mais mon agresseur l’a frappé d’un coup de crosse en pleine figure. Willy est tombé, à demi inconscient. Je crois que ce coup très violent lui a fait perdre ses moyens. Il a parlé…

— Aoooooo ! font ces messieurs, en cœur.

— Et qu’a-t-il dit, chère madame ? balbutie « le plus vioque ».

— Il a dit que le caillou se trouvait attaché à la chaîne de l’ancre, bien enveloppé dans une gaine de caoutchouc, et que des hommes-grenouilles allaient venir le récupérer avant le jour.

Nouveau remous chez les badernes.

— Et après, mon enfant ? bavoche le fossile, qui a dû être curé dans sa jeunesse.

— Après, eh bien, l’homme s’est fâché plus fort. Il a dit que mon mari mentait, qu’il savait de source sûre que la chose attachée à l’ancre n’était pas le vrai bloc, que Willy avait débarqué le caillou bien avant d’arriver à Brême parce qu’il avait traité avec d’autres gens pour son compte personnel et qu’il devait savoir où et comment Wil s’était débarrassé du caillou.

Une cascade de vilaines exclamations, agrémentées de jurons, ponctue cette annonce. J’en reviens donc à ce que je vous prétendais légèrement plus haut, mes gamins : les gens acceptent sans barguigner un aveu, mais refusent d’emblée des dénégations. Et tout à lavement, comme dit le cher Béru.

Les messieurs réunis devant le tas de charbon, ils doutent pas un poil de seconde de la culpabilité du pauvre commandant. L’acceptent dare-dare pour salaud intégral. L’admettent canaille infâme sans une arrière-pensée.

— Mhoröflyk a révélé à cet homme ce qu’il avait fait du caillou ?

— Non. Il s’était ressaisi pendant que l’autre parlait. Il a voulu de nouveau l’attaquer, mais l’individu l’a assommé au moyen d’un bronze décorant la cabine. Et alors, j’ai crié. On est venu. L’homme s’est enfui par le hublot… On a conduit Willy à l’hôpital. Après on m’a ramenée chez moi. C’est alors que j’ai réfléchi. Je me suis dit que ce sacré Willy avait dû faire une bêtise. C’est un drôle de type. J’ai eu peur des conséquences. J’ignore tout de cette histoire de caillou, mais il m’a semblé de première importance de révéler ce que je savais aux gens qui avaient fait confiance à mon époux. Me rappelant le détail sur les hommes-grenouilles qui devaient repêcher la marchandise accrochée à la chaîne de l’ancre, je suis retournée au port, pour les guetter… J’ai vu le canot automobile arriver dans le bassin. Ensuite je l’ai suivi. Et me voici, messieurs. Après beaucoup d’hésitations. Ça fait une heure que j’attends, morte d’angoisse, devant cette propriété, mais ma conscience avant tout. J’espère que vous me saurez gré de ma franchise et que vous en ferez bénéficier Willy Mhoröflyk. Ce n’est pas un méchant homme, mais…

— Il est dans le coma ? tranche durement « le vieillard ».

— Les médecins ont confiance. Il…

— Allons à son chevet, il faut qu’il parle ! Venez, mes amis ! Faisons vite ! S’il n’est pas mort, il nous dira la vérité, le gredin ! Ah oui, j’en fais le serment ! Suivez-nous, madame !

Et les v’là partis à la queue leu leu dans l’allée. Toute la troupe ! Au bord des vociférations. À la périphérie de la crise de nerfs.

Ne reste plus que cet endoffé de Perlouze qui, ne parlant pas l’allemand, n’a rien compris à ce qui se passait et s’est vu rebuffer d’un coup de tatane hargneux par le dernier de la cohorte.

Tel Don Juan devant le cadavre de son maître, le président temporaire des joailliers de France se met à chialer devant le bloc d’anthracite.

Moi je m’étire.

Crime et Châtiment , les gars. Tout le monde a droit à sa tartine de gadoue. San-Antonio les a bités monumentalement, tous ! La seule bénéficiaire sera probablement cette dévergondée de Grett qui risque fortement d’être enfin veuve avant longtemps. M’étonnerait que son bonhomme réchappe de l’aventure. D’un côté comme de l’autre, il est cuit. Justice, justice ! Les nazis, eux, ont financé cette kolossale opération pour zoby. Quant à Perlouze, il est cocu de première !

Je m’avance doucement vers lui et pose la main sur son épaule chétive.

— Eh ben, vieille frappe, on se laisse aller au désespoir ?

Ça lui évapore les larmes. Il me regarde avec l’air de se demander où il m’a vu.

— Commissaire San-Antonio, me représenté-je.

Du coup, le v’là qui se met à vomir. C’est une petite nature, l’homme aux favoris en oreilles d’épagneul. Un salaud sans envergure. La pire espèce.

— Rien n’est jamais irréversible, monsieur Perlouze, les pires salopes de votre espèce trouvent toujours des possibilités de rachat, pour peu qu’une âme d’élite se penche sur leur misère. Vous allez m’aider.

Un léger bruit me fait tourner la tête.

Trop vite. Je morfle un coup de poing effrayant en pleine mâchoire. Moi qui déjà souffrais des ratiches ! On dirait que tous mes dominos se couchent. J’ai des vapeurs écarlates dans le ciboulot. À travers ce nuage incarnat, je vois tournicoter l’un des mecs en combinaison bleue : le plus costaud ! Ce pain de deux livres qu’il vient de me téléphoner, ma doué ! Mes genoux sont en coton, tout soudain. Je fléchis des cannes. Un autre gnon me finit. Jamais j’ai été cueilli aussi fougueusement… Il va m’assaisonner de première, l’Allemand. Me finir, peut-être ? Qu’en pensez-vous ?

Non !

Les coups cessent. J’entends un bruit. Un cri. Un autre bruit… Mon étourdissement se dissipe. L’homme à la combinaison gît sur la pelouse, les bras en croix. Le père Perlouze l’a descendu d’un coup de bêche sur la noix.

M’est avis que sa rédemption commence.

CHAPITRE (FATALEMENT) DERNIER [33] Tellement dernier, même, qu’on pourrait l’appeler épilogue.

Le Vieux jubile.

Faut dire que le bloc d’anthracite reprend très bonne mine, mes poulettes. Il pâlit. Il brille. Son éclat interne monte comme le soleil à l’horizon. Une véritable aurore.

— Vous avez pu franchir la frontière sans encombre ? demande le Dabe.

— Grâce à Perlouze qui a affrété le transporteur. Nous avons payé les droits de douane sur deux tonnes de charbon.

— Ce gredin ne se doute de rien ?

— Pensez-vous ! Je lui ai seulement dit que je devais rapporter ce bloc d’anthracite comme pièce à conviction. Il ne se doutera jamais que grâce au produit miracle de Mathias il ne s’agissait que d’une mutation passagère.

— Il vous a expliqué sa trahison ?

— Facile, il était l’ami d’un gros diamantaire allemand ; en compagnie duquel je gage qu’il a dû faire bien des combines équivoques. Ce diamantaire est une huile du parti néo-nazi. L’affaire l’a intéressé sur le plan idéologique. Que le parti dispose d’un tel pactole et il était riche à crever ce qui est essentiel pour un parti, non ? Ça valait le coup d’user des grands moyens.

Un silence.

— Tout va bien ? demande Pépère à Mathias.

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