Frédéric Dard - Ça ne s'invente pas

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Ça ne s'invente pas» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1972, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Ça ne s'invente pas: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Ça ne s'invente pas»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L'Inde mystérieuse, tu connais ?
Tiens : j't'en joue un air à la flûte baveuse !
Si le maharaja n'est pas content, dis-y qu'y s'fasse cuire du bouddha aux pommes !
Et des émeraudes pareilles, t'en as déjà vu, des émeraudes pareilles ?
Vise l'éléphant rose, comme il tend sa papatte à Béru…
Comment ça, lequel qu'a la plus belle trompe ? Qu'est-ce tu sous-entends ?
En tout cas, la princesse, elle, faut voir comme elle donne bien son mignon fouinozof à Sana !
Il est sympa, le fakir, hein ? Il a su rester vieux malgré son jeûne.
Ce qu'il maquille en palanquin, le Gros ? Ben, t'as qu'à lire, tu verras !

Ça ne s'invente pas — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Ça ne s'invente pas», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Nom de Vichnou, cette trouillance générale ! The panique !

Les maharajahs glaglatent comme les copains !

Pour couronner le tableau, les cartouches de dynamite piquées dans une carrière de reblochon voisine et que j’ai disséminées dans les troncs creux du voisinage explosent, au commandement de mon détonateur, à qui mieux mieux.

Les sycomores, les fromagers, les tubless, les contractuels, les polyvalents éclatent et se couchent à grand fracas.

Alors c’est le sauve-qui-peut.

Et ils peuvent tous.

Les éléphants donnent le signal sans attendre la sollicitation de leurs mahouts (c’est le nom des cornacs dans l’Inde, je vous dis ça pour vous montrer que je suis vachement documenté et que j’aurais pu vous écrire ce polar en sanscrit si j’avais voulu !).

L’on dirait qu’un tremblement de terre secoue la région. Ça fuit ventre à sol. Les gros écrasent les petits, comme toujours. Le lait des vaches sacrées tourne en beurre d’Isigny. C’est beau, dans le genre. Grandiose sur les bords. Inespéré comme résultat.

J’aurais pas osé en souhaiter autant ! Pleine réussite ! Les pachydermes font des nœuds avec leurs trompes. Des cardiaques infarctusent. Des dames enceintes mettent bas. Des lanciers s’entrelardent. On fuit, on part, on va ailleurs, on s’éloigne, on disparaît.

N’nous reste plus que d’aller récupérer les deux tourtereaux sur leurs branchages et de les embarquer à bord de la jeep empruntée à un ingénieur anglais.

Chouette type, le consul de France à Bombay. Fort heureusement, il me connaît pour m’avoir rencontré deux années auparavantes à une réception donnée par le Préfet de Police.

Mon coup de téléphone l’atteint au moment où il sucrait son café au lait. Il est homme d’action, capable d’initiatives d’envergure.

— Il y a un terrain d’aviation à Habreûvnôosiyon, la ville la plus proche de Khunsanghimpur, me dit-il, je vous envoie immédiatement un avion-taxi, j’espère qu’il sera sur place d’ici deux ou trois heures…

C’est gentil à lui, non ? Moi, je trouve que des diplomates de cette trempe, y en a pas chouchouille.

— On n’a pas cramé, mais malgré tout j’ai eu chaud, déclare Béru.

Nous sommes dans un bar en planches tenu par un vieux Britannique couperosé, au bout du terrain. Le Gravos en est à son quatorzième scotch.

— Et tu dis que c’est grâce à la petite greluse de la piscine qu’on s’est sortis de la mouscanche ?

Il adresse une œillade coquine à Vahé.

— Merci pour la rattrapade-maison, mon petit cœur. Vous êtes rentrée dans mon estime par la grande lourde. Pourrait-on savoir le pourquoi de votre comportage plus singulier que pluriel ?

La jeune fille a un léger sourire plein de mélancolie.

— Tout cela est beaucoup plus simple que vous ne vous le figurez, dit-elle.

Je lui prends l’épaule d’un bras sûr et ferme.

— Je n’ignore pas que vous avez beaucoup souffert, Vahé, mais j’aimerais savoir… Nous avons été trop occupés, jusqu’à présent, pour pouvoir parler, nous mettre à jour ; maintenant, nous avons le temps… Avant tout, oh oui avant tout, parlez-moi de ce fameux produit, enjeu d’aussi fortes convoitises…

Le soleil, qui se fourvoie par une vitre poussiéreuse, transforme sa pommette admirable en bronze vieilli.

— Il s’agit d’une découverte réalisée par Célestin Merdre à partir d’un dérivé du pétrole et qu’il a baptisée obésidon.

Une vraie décharge électrique…

C’est comme si je croupissais depuis plusieurs jours dans une pièce obscure ; d’une secousse on vient d’ouvrir les volets en grand.

La lumière des quatre vérités m’éclaire, embrase l’affaire jusque dans ses moindres recoins. Il a suffi d’un mot, même pas, d’un néologisme. Ce terme complète certains recoupements qui s’étaient élaborés dans ma petite tronche. Il est le déclic ! L’éclair qui met le feu à la poudre de mon intelligence [36] Merci, et vous ? .

— Attendez, Vahé chérie. Ne dites plus rien, j’ai à cœur de deviner. Je vais vous prouver qu’un flic parisien sait faire travailler ses méninges.

Elle sourit.

— Vous me l’avez déjà prouvé au cours de cette fin de nuit, dans la clairière…

— Ce n’était rien, qu’un petit coup de système D désespéré pour tenter l’impossible. À présent je marne au ralenti, façon Sherlock, en interprétant les éléments mis à ma disposition…

« On y va ?

— Je vous en prie, fait la jeune fille, intéressée, voire amusée par ma fougue.

— Vous avez connu le fils Merdre à Bombay où il est venu disputer le match aller de la grande rencontre de hockey France-Inde ?

— Juste.

— Cela doit faire, si mes souvenirs sportifs sont exacts, environ six mois ?

— Exact.

— Vous êtes tombés amoureux l’un de l’autre ?

Elle a une expression évasive.

— Enfin, lui du moins a-t-il eu le coup de foudre pour vous, ce que je conçois, vous ne pouvez savoir à quel point !

— En effet.

— Vous avez bavardé, et il vous parlé de la découverte de son père ?

— Oui.

— J’ouvre une parenthèse pour vous demander des précisions en ce qui concerne l’ obésidon.

— C’est un produit au pouvoir nutritif absolument fantastique. Il est aisé à fabriquer et d’un prix de revient très bas. Bref, il peut constituer le salut du tiers monde !

— Vous avez aussitôt mesuré les perspectives d’avenir qu’il offrait, et vous avez proposé à Jacques Merdre de l’expérimenter en premier lieu dans votre « vallée de la faim ».

— C’est cela même, monsieur le commissaire…

— Je vous en prie, pas de « monsieur le commissaire » entre nous, appelez-moi chéri, ça ira plus vite !

Elle rougit et baisse ses longs cils obsédants [37] Un jour que nous aurons le temps, je vous dessinerai des « longs cils obsédants », promis ! .

Manière de lui dissiper la confusion, je m’hâte d’enchaîner :

— Il a accepté.

— Non, il voulait auparavant en parler à son père. Célestin Merdre était un homme plutôt despotique…

— Pourquoi dites-vous « était » ?

— Parce qu’il est mort.

— Ah, il…

Je frappe le vieux comptoir de bois d’un poing brutal.

— Un autre scotch, gentleman ? questionne le taulier.

En v’là un qui se couche probablement avec une boutanche de raide sur sa table de noye en prévision de ses réveils blafards. Il doit tellement sucrer, le matin, avant de prendre sa dose, que pour faire pipi, il fait sûrement appel à la main-d’œuvre étrangère, histoire de ne pas se mettre le compteur à zéro.

— Oui, un autre ! Ça s’arrose. Je viens de comprendre LA vérité, Vahé. Le dénommé Monbraque n’était autre que le maigrichon monsieur Merdre ayant expérimenté sur lui-même l’obésidon ?

— Bravo !

— Eh ben merdre ! renchérit Béru. V’là donc à cause de quoi il avait soi-disant disparu…

Il n’avait pas disparu : il s’était transformé ! complété-je. Ce qui explique qu’il ait répondu au téléphone quand son livreur lui a appris la mort de Jacques. Et ce qui éclaire son suicide, c’est un père désespéré qui s’est défenestre. Lorsque nous avons sonné, il venait à l’instant d’avoir la révélation du drame. Le mot « police » que j’ai lancé dans le parlophone a été pour lui une espèce de ratification de la tragédie : alors il s’est balancé par la fenêtre. Que faisiez-vous chez les Merdre, ma Vahé-très-chérie ?

— J’étais venue négocier l’achat de l’ obésidon pour ma secte. Il représentait le salut, la victoire de notre caste d’intouchables sur la caste supérieure. Imaginez tout mon peuple bandzobard devenant athlétique en quelques jours ! Du coup ces vieilles traditions millénaires qui ne survivent que par la faiblesse de mes frères allaient être balayées. Nous allions nous emparer des palais, des terres, des richesses. Les répartir. Vivre, enfin ! Mieux : devenir un peuple puissant !

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Ça ne s'invente pas»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Ça ne s'invente pas» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Ça ne s'invente pas»

Обсуждение, отзывы о книге «Ça ne s'invente pas» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x