Frédéric Dard - Ça ne s'invente pas

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Ça ne s'invente pas: краткое содержание, описание и аннотация

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L'Inde mystérieuse, tu connais ?
Tiens : j't'en joue un air à la flûte baveuse !
Si le maharaja n'est pas content, dis-y qu'y s'fasse cuire du bouddha aux pommes !
Et des émeraudes pareilles, t'en as déjà vu, des émeraudes pareilles ?
Vise l'éléphant rose, comme il tend sa papatte à Béru…
Comment ça, lequel qu'a la plus belle trompe ? Qu'est-ce tu sous-entends ?
En tout cas, la princesse, elle, faut voir comme elle donne bien son mignon fouinozof à Sana !
Il est sympa, le fakir, hein ? Il a su rester vieux malgré son jeûne.
Ce qu'il maquille en palanquin, le Gros ? Ben, t'as qu'à lire, tu verras !

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— Si on prend le fil Merdre, soupire Pinaud, on est amené à se demander pourquoi il venait aux laboratoires de son père, avant la fin du match dont il a été exclu. Ça n’est sûrement pas très sportif.

— Y avait sûrement urgence, note le Dodu.

— Je pense, dis-je, que c’était ici qu’on amenait le goal hindou à bord de la fausse ambulance…

On réfléchit, chacun pour soi, ce qui est une bonne manière de gamberger.

Ça dure un bout de temps. Le chauffeur du G7 est un vieux râleur, escorté d’un toutou blanc et noir qui pue le chien mouillé et oblige Pinuche assis près du conducteur, à se tenir de profil. Notez que la Vieillasse est tellement maigrichonne qu’elle est à tout jamais réduite à l’état de profil.

— En tout cas, reprend le cher homme, ses meurtriers savaient qu’il allait arriver à Corbeil puisqu’ils le guettaient sur le chemin de traverse.

Je reviens à ma préoccupation dominante :

— Pourquoi « sens-tu » que Célestin Merdre est mort ?

— L’exclamation qu’il a poussée en apprenant l’assassinat de son fils : « C’est ma faute. » Un père qui apprend une pareille nouvelle, qui lance ce cri et qui n’accourt pas au chevet de son enfant, ce père, San-Antonio, ne peut survivre.

— Tu lui supposes la réaction de l’obèse ? Selon toi, c’est LUI qui aurait dû se défenestrer ?

— Tu ne crois pas ?

— Si, tu as raison.

Marie-Marie qui n’a pas piqué mot se permet d’intervenir.

— En somme, fait-elle, c’est ça, une enquête ?

— Quoi, ça ? rudoie son oncle.

— Vous déconnez, vous déconnez… Et la parlote, et la parlote ! J’m’imaginais les choses autrement.

— Et t’as jamais imaginé qu’une môme malpertinente prenne un aller-retour sur le museau, dis, morveuse ? C’t’une tarte garnie phalanges que tu cherches ? San-A, pousse-toi un peu que je la mornifle, cette bourriquette !

Je souris.

— T’énerve pas, onclâtre. Elle n’a pas tellement tort. Nous sommes à ce point ensevelis sous les événements qu’on ne sait plus par quel bout attraper cette affaire.

Mais le Mastar ne m’écoute pas. Quelque chose requiert son attention.

— Dis voir, pimbêche, abrupte-t-il [8] C’est chouette, non, « abrupte-t-il ». Cette fois je suis sur orbite, les gars ! , qu’c’est qu’c’paquet qu’t’trimbales ? T’l’avais pas en venant ?

— Une trouvaille à moi, dit la gosse. Pendant que vous déconniez près du mort, j’ai esploré le pourtour des environs et j’ai trouvé ce machin, c’était armé au porte-bagages de la moto, dont lequel est allé se fout’dans un buisson.

— Donne ! croassé-je. Donne vite ! Peut-être est-ce là ce que cherchaient ses agresseurs !

La musaraigne secoue ses nattes raides.

— Penses-tu : c’est sa tenue d’hockeur.

Je déballe fébrilement le colibard. Effectivement, il s’agit d’un vêtement d’hockeyeur. Je le palpe soigneusement, mais ne sens rien sous mes doigts. Malgré tout, par acquit de conscience, j’entreprends de l’ouvrir à l’aide des ciseaux dont mon couteau suisse est muni.

La gosse proteste avec véhémence.

— Vous êtes tous des vandaux, dans la flicaille ! Abîmer un si joli machin, c’est de la sadiquerie ! Quand on pense qu’y a des enfants qui claquent de froid !

Ses récriminations ne me troublent pas. Je lacère, je hache, cisaille, découpe, découd, effiloche… Rien ! La tenue est de bon aloi. Pas un centimètre carré n’a échappé à mon inspection. Une vraie frénésie !

— T’es content, maintenant ? grince miss Tresses. Beau travail ! Hep, m’sieur le taxi ! Si vous verriez dans l’état qu’il a mis votre calèche, ça vous flanquerait des vapeurs ! On dirait qu’on vient d’éventrer un édredon !

Bien entendu, le bougre fait un foin du diable. Tellement que son médor hurle à la mort !

On les calme, l’un avec un billet extrait de ma poche, l’autre avec un sucre sorti de celle de Pinuche (et qu’il réservait à l’absorption d’une médication).

— T’vas voir c’te danse que tu vas prendre ce soir, quand t’est-ce j’rentrerai à tome, fulmine Tonton Bérurier. Dire que j’t’ai emmenée en enquête pour te faire prendre l’air, qu’au lieu t’aurais dû apprendre ton Histoire de France !

— Pff, j’en sus t’aux rois feignants, m’n’onc’, riposte la mouflette, d’être avec vous autres, c’est presque une répétition.

Elle repousse avec une rare autorité la main d’icononcle levée sur elle et ajoute :

— Santonio, tu permets au moins que je gardasse les lambeaux de la combine pour m’amuser demain à la campagne, chez le cousin Évariste à Embourbe-le-Petit où qu’on se fait tellement tarter ?

Quand elle sourit, elle est irrésistible, Marie-Marie.

Un jour, des guignols se damneront pour elle ! Je lui réponds qu’oui, que voulez-vous !

— Si je récapitule, dit le Vieux (allons, bon ! lui aussi) nous avons eu cet après-midi cinq morts au cours de la même affaire, vous rendez-vous compte, messieurs, que cela constitue une espèce de record ?

Il élève sa main, poing fermé.

Au fur et à mesure qu’il énumère, il libère un doigt.

— Un gardien de but hindou, deux faux infirmiers, un mystérieux obèse et un fils de famille.

— On dirait du Prévert, noté-je.

Ma remarque ne l’amuse pas.

— Et il y a des disparus, continue-t-il. La belle fille qui vous a bernés comme des gamins (ici la voix se durcit), Célestin Merdre et… vingt kilogrammes de drogue ! Voulez-vous que je vous fasse une confidence, messieurs ?

— Faisez, vous êtes chez vous ! déglutit Béru, lequel mange sournoisement un quignon de pain moisi retrouvé dans une poche de sa canadienne.

Le Dabuche le pulvérise d’un regard féroce.

— Bérurier, dit-il, vous m’obligeriez en gardant pour vous ces exclamations stupides qui n’ajoutent rien à votre réputation.

Le Gravos pourprit et s’étrangle.

— ’scusez-moi, sieur le dir’c’teur, bafouille l’Hénorme, j’esprimais juste pour dire. J’sus tout à votre ouïe.

Le Big Boss hausse les épaules.

— Confidentiellement, donc, dans tout ça, une seule chose m’intéresse : l’héroïne !

— Nous z’aussi, m’sieur le directeur, s’affale le Mafflu, seulement elle a filé comme une salope tandis que pendant on barbotait dans la piscine.

Le Scalpé frappe son sous-main avec sa règle d’argent massif.

— Je vous parle de l’héroïne-drogue, Bérurier ! Êtes-vous totalement borné ou vous moquez-vous de moi ?

— Je ne me moque pas de vous, M’s’ l’dir’t’r, s’étouffe l’interpellé.

Pour bien affirmer son mépris, le Vénérable se tourne délibérément face à moi afin d’abandonner l’ignoble à ses morosités.

— Vous n’ignorez pas que, dorénavant, la drogue est notre hantise. En haut lieu, on nous a donné des consignes formelles. Lutte à outrance. Moi, ce que je vois dans cette affaire, c’est l’héroïne. Elle arrive de l’Inde. Et qui trouvons-nous, côté français ? Un directeur de laboratoire pharmaceutique et son fils ! C’est clair, non ?

— Non, assuré-je courageusement.

— Ah bon ? grince le Vioque.

— Généralement, fais-je, la drogue arrive brute d’Asie pour être traitée en France. Ici, on l’apporte sous sa forme définitive. Quel serait le rôle du laboratoire, en ce cas ?

Mon objection, comme chaque fois, agace le Patron. Il ne souffre jamais la contradiction. Il croit en son infaillibilité. Elle est nécessaire, comme toujours aux puissants de ce monde. Il n’est pas gênant qu’un chef se trompe. Mais il est catastrophique qu’il admette son erreur.

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