Frédéric Dard - Vol au-dessus d'un lit de cocu

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Vol au-dessus d'un lit de cocu: краткое содержание, описание и аннотация

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Si San-Antonio n'existait pas, faudrait-il l'inventer ? Oui, sans hésitation. Le Monde.
Et bon, dans çui-là, y a Arthur Rubinyol, le fameux virtuose, qui vient sonner à l'agence. Alors ça effervescente tout azimut, on déroule le grand tapis rouge, en signe d'alléluia.
Ben heureusement qu'il était rouge, le tapis ! Comme ça, le raisin se voyait moins ! Et puis y a le rabbin Machin, pardon, Moshé, qui se fait éventrer d'entrée de jeu. Sans causer de la Ricaine que j'ai levée dans l'avion et qui se met à tirlipoter le Vieux !
Si tu ajoutes à ces plaisanteries notre équipée finnoise au cours de laquelle Béru s'est respiré la mégère du bûcheron, t'auras compris qu'il s'en passe des bizarres dans cet opuscule !
Et tout ça à cause d'un vieux coco vindicatif.
Tu parles d'une corne d'abondance !

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— Da…

Je t’affirme qu’il a dit « da ».

Je me relève pour aller appeler la Mélanie.

— Le père Teufteuf ne va pas bien, dis-je, il a voulu fumer un cigare et ça lui a porté au cœur…

Nous repartons sans un mot d’au revoir, presque d’un commun accord, Mathias et moi.

On regagne la bagnole à longues enjambées rageuses. Je fulmine. J’en veux à la terre entière.

— Avec notre agence à la con, explosé-je soudain, on a fini par la toucher, notre affaire de cocus ! Et Dieu sait que j’éliminais les cornards !

— Il faut admettre que celle-ci n’est pas banale, objecte Mathias.

— Possible, mais ça reste quand même une histoire de cocus vengeurs. Boufftapine a voulu se venger de sa belle écuyère de jadis, et l’époux presque sénile en apprenant le pot aux roses a fait liquider tout le passé de la donzelle. Table rase ! Les amants, les mouflets, tout y a passé. Comme il ne pouvait pas, son honneur étant en cause, confier ce genre de besogne aux services compétents de son pays, il a fait appel au Groupe B 14.

Le jour est levé maintenant. De la buée s’est déposée sur mon pare-brise et je branche les essuie-glaces pour retrouver une parfaite visibilité.

Je décarre en sauvage, manquant de renverser un gendarme à vélo. Il me siffle. Papiers ! Je lui tends la photo de Sdenka Tastrov découpée dans l’atlas. Il en a fait buter, des gens, Pétoche, en contretypant ce cliché.

— Qu’est-ce que c’est que ça, vous vous fichez de moi ! hurle le jeune pandore.

Je lui présente mes fafs et mes excuses, alors il rengracie en découvrant mon identité.

Il tient toujours la photo de Sdenka dans ses doigts crevassés.

— Qui est cette fille, monsieur le commissaire ? demande-t-il, si c’est pas indiscret.

— Vous vous la feriez bien, hé ? plaisanté-je sinistrement.

Il file un coup de périscope sur l’image.

— Et comment !

— Eh bien, un de ces jours, je vous donnerai son adresse !

PARIS (FRANCE)

Ils dorment tous dans l’agence.

Ou presque.

Béru, sur le canapé de l’antichambre ; le Vieux et sa Ricaine sur le divan de mon bureau dont la porte est grande ouverte.

Le seul qui ne pionce pas, c’est un type blond dont Bérurier a défoncé le crâne, mais lui il a de bonnes excuses pour ne pas roupiller : il est dans le coma.

De laides éclaboussures souillent les murs. Certaines sont déjà brunes tandis que d’autres, les plus larges, sont encore rouges.

Je secoue Bérurier et il se précipite sur ses jambes, feu en pogne, prêt à tout.

— T’as eu des visites, Gros ?

— Magine toi qu’c’gugus bricolait not’ lourde. Ça m’a réveillé. J’ai été mater par l’judas et quand il a ouvert, l’est tombé sur un os ! Enfin, sur plusieurs, complète le Mastar en brandissant un poing impressionnant. Viens voir un c’dont il comptait nous offrir !

Il montre, posée en évidence sur le bureau de Claudette, une boîte de bonbons. Mathias se penche dessus et ne met pas longtemps à nous annoncer la couleur.

— Une bombe télécommandée. Tout l’immeuble aurait sauté.

— Décidément, ils ont la rancune tenace chez les B 14 brother’s.

— J’ai profité de ce que nous étions en tête à tête pour bavasser un peu av’c lui. Au début, y s’faisait tirer la cliquette, mais moi, vous connaissez ma manière persuadive ?

— Et qu’as-tu appris, cher ange gardien-chef ?

— Des choses…

Il chique les mystérieux, le Gravos. Se croit à une partie de trictrac à la cour du Roi-Soleil, cette manière courtisane de rondir ses gestes et de donner du surplomb à ses prunelles…

— J’sais pour qui qu’travaillent les gonziers du B 14.

— Pas possible ?

— J’y ai dit au Vieux, y n’veut pas m’croire.

Il se penche et m’articule le nom que je sais déjà dans ma trompe droite qui se trouve à sa portée.

— En effet, tu as rendu ton camarade loquace. Et ensuite ?

— J’sais aussi pourquoi qu’on a r’trouvé juste sa canne, à l’Arthur, dans les burlingues de l’Aréoflot.

— Tiens, voilà ce que j’aimerais savoir.

— Parce que c’était plus Rubinyol qu’a quitté not’ immeub’ après vot’ converse. Y l’ont tercepté en bas, près d’l’ascenseur. Un aut’ mecton s’était fait son allure et c’est lui qu’Pinuche a suvi. Le vrai Arthur, y l’ont z’évacué par la terrasse du haut que son escayier de s’cours donne su’ la terrasse voisine. Ensuite, les gars de la bande ont chiqué à l’enlèv’ment pour nous brancher su’ les Russes. Une vilaine blague qu’y voulaient leur jouer aux Popoffs, bien qu’ils agissassent pour un grand maître de l’Ognon soviétique. Le faux Arthur, il est été aux chiottes, tu t’rappelles. C’tait pour s’désaccoutrer et partir peinardos au nez et barbe de la Vieillasse. On a juste laissé sa canne pour aiguillonner les r’cherches. Bonnard, non ? Du grand boulot. T’sais que ce groupe, il employe des techeniques ultra-nouvelles et des mercenaires de feurste couality. Les pauv’ Russquis, y n’savaient plus ce qu’arrivait. Y z’ont emporté le Pinaud pour l’questionner, l’aut’ n’avait pas chouilla à leur apprendre…

— Ce que je me demande, dit Mathias, c’est pourquoi cette photographie de Sdenka a été republiée dans un journal finnois quelque quarante années après ?

Béru hoche la tête.

— J’ai pas pensé à lui d’mander. Et c’est pas à présent. Il a essayé de me planter avec un poinçon logé dans sa godasse, et y m’a fallu l’massacrer un brin.

— Voilà peut-être l’occasion de mettre à profit ta nouvelle invention, gars. Cela dit, je suppose que l’article devait concerner une quelconque rétrospective de la révolution d’Octobre, et puis qu’est-ce qu’on en a à foutre ?

Je désigne le bureau :

— Comment se fait-il que le Vioque soit ici ?

— Quand j’ai eu réglé mes comptes avec c’t’ouistiti, j’ai voulu t’affranchir. J’ai pensé qu’t’étais retourné chez le Croûton. Mais t’y y étais pas. Alors j’l’ai dit c’qui v’nait d’se passer ici, au Dabe, et y m’a déclaré qu’il passait en rentrant à son tome. Tu parles d’un vieux salingue ! La Paméla, surexcitée à la vue du sang, elle n’f’sait qu’lu flatter les roustons à Pépère, si bien qu’y s’sont isolés dans ton bureau où ils se sont endormis.

— Ne les réveillons pas. Il est à un âge où les récupérations sont difficiles. Cette dame le surmène passablement depuis quelques jours…

Bérurier s’étire, reboutonne ses manchettes à l’aide de trombones trouvés sur le bureau de Claudette, car il a perdu ses boutons depuis longtemps.

— Il n’a pas voulu me croire, dit-il. Il m’a coupé le sifflet en n’hurlant comme quoi j’délirais et qu’je devais fermer ma gueule à doub’ tour.

— Hélas, soupiré-je, c’est bien là notre dame : personne ne VOUDRA nous croire, mes pauvres enfants, car il est des choses que seuls les poètes ont le droit de croire !

FIN

Примечания

1

Quand on te demandera ce qu’est un « euphémisme », tu n’auras qu’à citer cette phrase en exemple.

2

Laisse, j’ai fait exprès.

3

Et pourquoi pas ?

4

Masculin de roupettes.

5

Je le qualifie de vieux « dé de tripot » parce qu’il est pipé, tu l’auras compris sans lunettes, j’espère.

6

Un jour, je t’en écrirai un tout en alexandrins et tu verras le père Corneille, comme il l’aura dans le cul.

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