Frédéric Dard - Va donc m'attendre chez Plumeau

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Va donc m'attendre chez Plumeau: краткое содержание, описание и аннотация

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Je n'ai, jusqu'à ce jour, reçu que deux lettres de Sa Majesté britannique Elisabeth II. La première date de plusieurs années et concerne mon livre « BAISE-BALL À LA BAULE ». La chère souveraine m'y faisait quelques remontrances parce que j'y avais assez lourdement brocardé un membre de sa royale family. L'envoi de deux douzaines de roses rouges (nous n'étions pas encore en régime socialiste), accompagnant un billet d'excuses, me valut son absolution. Mais voici que la cousine récidive, ayant entendu parler du présent ouvrage. Grâce à une indiscrétion de ma femme de ménage, elle me pria, par l'intermédiaire de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Berne, de lui adresser une copie de mon manuscrit. Je le fis. Ce qui motiva la seconde lettre royale. Madame Deux s'y déclare indignée de la manière dont je traite l'Intelligence Service dans ces pages et me somme de ne pas publier cette œuvrette. Passant outre cet interdit, mon éditeur et moi avons décidé de la faire paraître tout de même. Nous verrons bien.
SAN-ANTONIO

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Quand la f. de c. sort de la s. de b., je lui désigne le costar qui me servit de maillot de bain et lui demande de le confier au pressinge dare-dare.

— Pour demain ? me demande-t-elle.

— Gi go, ma poule.

Elle a droit à un talbin rupinos, sur lequel le père Washington fait une gueule sinistre, comme quoi il aurait préféré être réservé aux billets de cent dollars, ce con. Un verdâtre d’un pion, tu penses ; c’était vraiment le prendre pour un minus !

La soubrette qui n’est pas toute jaunette, griffe l’artiche, se fend d’un sourire et s’éclipse d’autant plus aisément qu’elle ressemble à la lune.

Je me loque en sifflotant.

Allons, la vie continue, donc elle est belle. Aujourd’hui est semblable à hier, mais demain sera un autre jour, je te le promets, Antoine.

C’est en me calamistrant qu’elle me vient, cette bizarre sensation d’enculage dont je ne t’ai pas encore parlé, mais je vais.

Etrange sentiment que quelque chose se coince là où je ne me gaffe pas. Comme quand tu roules à fond la caisse au volant de ta chignole et que la portière n’est pas fermée de ton côté.

Ça vient de quoi, d’où ? On possède un ordinateur quelque part, entre cœur et cerveau, qui enregistre l’imperceptible.

En limant à l’aide de mon canif multilames un ongle qui accroche (ce qui n’est pas gentil pour les dames) j’émets soudain une exclamation de lion sur la queue duquel un éléphant myope vient de poser le pied.

Tout me surgit, grand écran.

Ce couple d’Asiatiques dans le restaurant de Berne… Tu te le rappelles ? Le message me conseillait de m’en gaffer. Eh bien, la femme de chambre qui sort d’ici… Tu m’as compris, tu m’as ? Sur l’instant, je ne l’ai pas retapissée. Faut dire que pour les Blanchâtres que nous sommes, les Jaunes et les Noirs se ressemblent comme un paquet de Bonux à un autre. Elle était loquée soubrette et affairée, cette personne, et moi submergé par les soucis, ça créait une fracture dans mon souvenir. Heureusement, mon malin petit subconscient, toujours sur la brèche, veillait.

« Gaffe ! Gaffe bien à tes os, mon joli Sana ! » m’enjoins-je. Cette visite ne me dit rien qui vaille. Qu’est venue bricoler l’Extrême-Orientale dans ma carrée ? Elle apportait du linge de toilette. Elle est entrée quelques secondes seulement dans ma salle de bains, c’est trop peu pour installer une chaîne Ifi (génie) mais suffisant pour cloquer une bombe à retardement sous le lavabo.

Je me précipite. Le linge propre se trouve en place sur les tringles chromées. En flic expérimenté, j’explore l’endroit avec un maximum de promptitude. Lavabo, gogue, chasse d’eau, bidet, armoire à pharmacie, rouleau de faf à train, porte-savon, boîte à ordures, radiateur de chauffage, plafonnier, aérateur (tu croirais un poème de Prévert).

Rien.

Je déplie chaque linge. Toujours rien.

Ai-je eu la berlue ? Peut-être me gouré-je, après tout ? Je le répète, rien ne ressemble davantage à un Japonais qu’un autre Japonais, sinon une vieille bassinoire de cuivre. La gnère du restau, je l’ai renouchée en vitesse. Elle était en tailleur et je n’ai pas dû la regarder plus de cinq secondes.

Par acquit de conscience, je presse le bouton blanc sur lequel une silhouette de soubrette est gravée. De même que l’affût du canon met un certain temps pour refroidir, la préposée met un certain temps pour se pointer. C’est la fille qui vient de me rendre visite. Mes doutes se dissipent. S’il s’agissait de l’Asiatique de Berne, et qu’elle m’eût bricolé un galoup vicieux, tu penses qu’elle aurait mis les adjas vite fait. Et puis, et surtout, elle n’appartiendrait pas au personnel de l’hôtel.

Je bredouille trois broques à propos du costar que je lui ai confié, comme quoi on doit bien veiller au pli, que c’est ma maniaquerie, tout ça. Elle promet de chapitrer la lingère.

Pendant que je lui parle, je la capte à bloc. Un vrai documentaire. Dans cent douze ans je serai encore capable de te raconter ses oreilles, la largeur de son tarbouif, le craquelé de ses paupières batraciennes, le velouté de sa peau, son bronzage (couleur bronze garantie). Plus je défrime cette fille, plus je me dis qu’il ne doit pas s’agir de la dame en question.

Quand elle se retire, je me sens à peu près rassuré, mais néanmoins, mon indéfinissable malaise persiste.

Rien n’est plus propice que l’action lorsqu’on veut lutter contre l’angoisse. Alors je me rabats sur le téléphone. Funeral House . Service des renseignements.

— Ici Joseph Dupont, de Nemours, France. Je suis le beau-frère d’une personne dont vous avez assuré l’inhumation récemment et je voudrais profiter de mon voyage au Texas pour aller me recueillir sur sa tombe.

— Parfaitement.

— Pour cela il faut que vous me disiez où elle est enterrée.

— Le nom de ce client ? demande la voix mélodieusement impersonnelle de la préposée.

— Il s’agit de M.W.H. Stocky, de Boston.

— Un instant, je vous prie.

Je devine que ma terlocutrice répercute ma requête au service compétent. Il y a des zizillements dans l’appareil. Et puis une voix d’homme me dit :

— C’est vous qui voulez visiter la sépulture de mister W.H. Stocky ?

— C’est moi.

— Mister Stocky repose au cimetière de Fort Makabee, allée 45, bloc 6.

— Merci beaucoup.

— Service.

Je raccroche. Qu’à peine, le ronfleur retentit déjà.

— On vous appelle de la France, me jette une standardiste blasée.

Même les communications en provenance de la planète Mars la laissent froide.

Je reconnais la voix de Mathias à travers l’éther.

— Hello, Rouquin, ça va, la vie ?

— Nous avons un nouveau bébé, commissaire ! répond triomphalement le Radieux. C’est une fille : Anne-Gertrude.

— Bravo ! Quel est le numéro de son matricule ?

— Dix-sept.

— A dix-huit, la Sécurité t’offre une castration gratuite.

Ça le fait marrer ; il encaisse sa progéniture avec bonne humeur, le Rouillé. Les Allocs lui versent chaque mois des sommes faramineuses pour récompenser sa bibite de lapin.

— Je vous téléphone rapport au dénommé William Hugh Stocky, de Boston, mort dans l’accident d’avion de San Antonio.

— O.K., alors ?

— Stocky est un ancien collaborateur du Président Johnson. Officier de marine pendant la guerre, grièvement blessé dans les Philippines. Il a été marié à une Suédoise, laquelle est morte de leucémie dix ans après cette union sans lui avoir donné d’enfants. Au cours de la période qu’il a passée à la Maison-Blanche, il s’était spécialisé dans la diplomatie occulte, c’est-à-dire qu’il voyageait beaucoup, gravitant dans les ambassades, les coulisses des gouvernements. C’était un homme très écouté, jouissant d’un crédit certain auprès des principaux protagonistes de la politique internationale.

Jolie tournure, qui dénote son lecteur du Monde , car Mathias a beau baiser comme un lapin et semer à tout ventre, il est érudit, et c’est pas à lui que tu ferais gurgiter la presse-branlette.

— Encore des choses ? questionne l’avide que je suis.

— C’est tout pour l’instant.

— Tu es au courant de l’affaire Stone-Kiroul ?

— Dans les grandes lignes, M. le directeur me l’a résumée.

— Il t’a fourni le texte du message ?

— Oui, pourquoi ?

— Comment se fait-il que les services secrets britanniques n’aient pas su immédiatement qui était Stocky ?

— Ils n’ont pas pu l’ignorer, assure l’Incendié, il ne m’a pas fallu quarante minutes pour trouver le curriculum du personnage.

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