Frédéric Dard - Dégustez, gourmandes !

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A l'occasion du centenaire de ma mort, je suis heureux de vous présenter un San-Antonio nouvelle manière.
Le fameux commissaire guigne la succession d'un Superman intemational et, l'espace d'un livre, devient son disciple.
Alors, il met la baise et la rigolade en veilleuse pour tenter de réussir son examen de passage. S'il y parvient, Sana sera promu super-dauphin. S'il échoue, il sera sacré bézuquet à vie.
Dans un cas comme dans l'autre, il continuera d'escalader ces dames et de dilater la rate de leurs maris. A la vôtre ! Victor Hugo

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— Asseyez-vous ! me propose la camarade inter-prète.

J’opte pour un siège grand comme la scène du Metro-politan Opera ; me contente de son extrémité et patiente.

Pas longtemps.

Je m’attendais à la venue du général Glavoski. Espoir fou, espoir vain. C’est deux mecs qui entrent.

Deux hommes plutôt jeunes, portant des complets de confection, neufs, mais de confection Est.

La fille se barre discrètement. Les deux types traînent une banquette face à mon fauteuil et s’installent côte à côte.

Je note alors que l’un des arrivants tient sous le bras un coffret plat recouvert de toile noire qui fait songer à une grande boîte à compas.

C’est curieux : on dirait des frères. Parole : ils se ressemblent au point d’avoir la même fossette au menton et le même nez plantureux.

— Alors ? attaqué-je d’un ton faussement guilleret.

L’un des hommes parle sans presque ouvrir la bouche, à croire qu’il a la mâchoire paralysée. Il s’exprime en français.

— Vous êtes le commissaire San-Antonio, annonce-t-il tout bas ; vous travaillez pour le compte du B.B. et vous avez enlevé la femme du camarade Glavoski.

Bath préambule, non ? Qui c’est’y qui l’a dans le fignedé ? C’est le petit Sana ! Il se prenait pour Super-man, il n’est que supernave !

Voire !

Pour être franc, les « moniteurs sadiques » du Big Between ont transformé quelque chose en moi. Quel-que chose d’essentiel. M’ont rendu plus réaliste, ces chéris. Plus fulgurant dans mes déterminations. Avant de me frotter à eux, ma tactique était basée sur la démerde. Lorsque je me trouvais plongé dans une fosse à embrouilles, je m’arrangeais pour m’en arracher. Main-te-nant, mon optique est totalement différente. Elle consiste à éviter d’y tomber. Pour cela une promptitude de raisonnement est nécessaire. L’instinct doit alors décider en un éclair. Je te prends le cas présent et te le décompose.

Je suis dans un salon retiré du Kremlin, face à deux types pas catholiques qui m’annoncent d’emblée que je suis démasqué. Ces deux hommes ont une mission précise : me faire dire où se trouve la mère Glavoski. Ensuite, ils « m’arriveront un accident ». J’aurai une crise cardiaque ou un truc de ce genre. Ils présenteront leurs « biens sincères condoléances » à mon président, et bye-bye , San-Antonio ! La page sera tournée.

Le temps de frotter une allouf, je me raconte tout cela. La boîte noire, qu’un de mes vis-à-vis garde sous son bras, est lourde de menaces. Je m’attends à tout, très vite. Alors, pas d’histoire, mon Tonio : agis le premier.

Ce que j’opère. Avant mon stage dans « l’île », je ne savais pas le faire. A présent, regarde.

Hop ! Je me jette sur le dos, mes mains bien cramponnées aux accoudoirs du fauteuil. Je place mes jambes en « V » majuscule, chacun de mes souliers se trouvant à l’extérieur de chacune des deux têtes me faisant face. Je resserre violemment mes cannes. Les deux tronches se trouvent brutalement réunies. Ça produit un choc très violent.

Ce que je te bonnis là va encore plus vite que les pensées ayant précédé. Le temps de compter jusqu’à 1 et c’est fini. Mes tagonistes sont estourbis. Deuxième opération : je ramène mes genoux à mon ventre et propulse mes pinceaux dans les deux poitrines. Les deux gars tombent de leur foutue banquette. Exercice number three : j’exécute un rétablissement après avoir confirmé ma prise d’appui sur les accoudoirs et me retrouve en position verticale avec mes souliers posés bien à plat sur les deux ventres des assommés. Ça les vide de leur air.

Pour dire d’emporter un souvenir, j’empare la boîte et gagne la sortie. Dans le couloir, il y a la môme interprète aux lunettes grosses comme des cloches à fromage. Elle est accoudée à la rambarde de l’escalier et attend. Quand elle me voit, elle a un léger sursaut, lequel me confirme que j’ai vu juste et que les deux mecs nourrissaient contre moi de funestes projets.

— Ces messieurs ont besoin de vous, lui dis-je.

Elle n’en croit rien, bien sûr, mais comme je viens d’ouvrir la boîte noire, elle n’insiste pas.

Entre au salon.

Regarde la scène touchante des deux chérubins inanimés et qui n’ont plus d’âme pour l’instant, alors que le premier objet, hein ? Bon.

Dans le coffret, je trouve une autre boîte noire de la dimension d’un étui-réclame de cinq cigarettes, comme on t’en distribue lors des promotions sur les plages ou à la sortie des cinoches. Je l’examine. Ses parois sont contractables. Une première pression fait sortir une aiguille infiniment fine de l’appareil. Une seconde propulse une ou deux gouttes d’un liquide brun. Une troisième fait rentrer l’aiguille.

— Vous connaissez ce gadget ? demandé-je à l’interprète.

Elle est belle joueuse. Pas d’atermoiements, de salades plus ou moins frisées, de berlues pas fraîches.

— C’est un déconnecteur de volonté.

— J’imaginais une chose de ce genre, lui assuré-je. Et parce que je l’imaginais, comme vous pouvez le constater, j’ai pris les devants.

Là-dessus, je lui aligne une manchette spéciale Big Between. Au milieu des reins. La vilaine mademoiselle s’écroule sans insister.

Satisfait, j’abandonne le trio pour redescendre dans les appartements d’apparat.

* * *

Son Excellence Alexandre-Benoît Bérurier pérore au milieu d’un groupe de diplomates internationaux. Elle raconte des histoires belges, Son Excellence. Elle est équipée d’un interprète mâle, du genre étudiant à lunettes, échappé d’un roman de Dostoïevski.

Elle dit, Son Excellence :

— V’savez-t-il-t’il pourquoi tous les coiffeurs belges viennent de débarquer en France ?

Un temps, il parcourt l’assistance de son regard radieux, couleur de rubis.

— C’est parce qu’ils ont appris que la France va bientôt friser les trois millions de chômeurs !

Il rit le premier. L’interprète mélancolique traduit, sans joie. Quelques sourires polis saluent la blague.

Alors, Son Excellence passe la vitesse supérieure.

— J’vas vous en raconter un’ aut’. C’t’un Belgium qui rent’ chez lui à son domicile. Y tient une affreuse merde dégoulinante à la main, et y dit à sa bonne femme : « Regarde un peu dans quoi j’ai failli marcher ! »

Cette fois, il se ramasse vilain, l’artiste. Personne ne sourit ; soit que l’interprète ait mal traduit, soit que l’aspect scatologique de l’historiette ne séduise pas le corps diplomatique.

L’Excellence se vesque.

— J’voudrais pas vous chicaner, gentelmants, mais vous aut’, l’sens d’l’humour, connais pas, hein ?

Elle hausse ses puissantes épaules.

— Tiens, vous m’courez su’ la prostate, tous ! J’vas aller réclamer un rabe d’Volga au poiv’…

M’apercevant, le ministre déclare :

— Y sont cons comme des balais et m’foutent la gerbe. Faut qu’j’trouv’ un embrasement d’fenêt’ pour y aller d’une p’tite fusée discrète. C’est leur borche qui m’fait beurg…

Je l’abandonne à ses problèmes de trop-plein, lesquels me paraissent en bonne voie de solution et pars à la recherche du général Glavoski. Ma détermination est hallucinante. Jamais dans ma garce de carrière, je ne me suis senti à ce point implacable.

Le cocu en uniforme s’entretient avec l’ambassadeur de France, à deux pas du président, lequel, érudit comme un fou, disserte sur l’influence de Gogol dans la pharmacopée ; comme quoi, le Goménol, par exemple, tire son appellation du patronyme de l’auteur des Ames mortes .

Ma pomme, tu sais quoi ?

J’assure l’appareil en main, tu sais, le petit déconnecteur de volonté.

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