Frédéric Dard - Circulez ! Y a rien à voir

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Circulez ! Y a rien à voir: краткое содержание, описание и аннотация

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Roman délimité de qualité supérieure par la chambre de commerce de Pointe-à-Pitre.
Aurait dû s'intituler
ce qui était bien plus marrant, moi je prétends ; mais « ils » ont trouvé que ça faisait vulgaire. Alors, bon, qu'est-ce tu veux que je te dise, hein ? Mais franchement, la démocratie, c'est juste l'idée qu'on s'en fait !
Toujours est-il que la tour Eiffel est bel et bien dans le train et que tout ce qui s'ensuit, ben mon vieux, tu m'en diras des nouvelles !
Tu connaissais pas « Les Mystères de Nouille York » ? Les voici !

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Dans la boîte à gants se trouve un long coutelas de boucher dont la lame est ensanglantée.

Nous passons alors à l’intérieur du véhicule. Pas besoin de chercher. Le bioutifoul shérif a laissé les couvercles des deux banquettes relevés. Dans l’une (elles servent de coffre comme toujours dans les caravanes), je découvre le cadavre de Duvalier. Dans la seconde, celui de son pote, le grand Noir au manteau d’astrakan.

Que te dire de plus ?

Ah ! si : on leur a sectionné la tête à tous les deux.

CHAPITRE HUIT

Qu’il y a pas de mots pour le qualifier, tant il est tant ! Ce chapitre inqualifiable est en trois dimensions, ce qui en rend la lecture plus aisée, bien qu’elle nécessite une échelle. Le lecteur notera qu’on y a installé l’électricité, il est donc superflu de se munir d’une lampe de poche pour en prendre connaissance.

Atterré, il est, Sana. Et devant cet atterrement de première classe, le sort se montre bourru.

Car, voilà-t-il pas que je suis tout soudain ceinturé d’importance par un bras en comparaison duquel l’airain passe pour du caoutchouc fusé. C’est le méchant blocage. La paralysie intégrale. Illico, je me dis : Chinois !

Mais non, en décrivant avec mes yeux un travelling arrière, j’aperçois une manche beige. Et puis je renifle un parfum d’eau de toilette à base de tabac blond. Le shérif ! Mais comment s’est-il dépatouillé des menottes ? Les avais-je laissées trop lâches ?

Sa main libre vient gauler le revolver passé dans ma ceinture. Il l’enfonce dans mon dos.

— Les mains levées, et pas de tentatives à la con, sinon je vous fais plein de grands trous dans les poumons !

J’obéis. Il me lâche alors.

— Vous êtes magicien ? fais-je. Vous faites aussi le numéro de la malle lardée de sabres ?

— Fermez votre foutue gueule et tournez-vous face à moi.

Je.

Son regard, deux brandons comme ceux de Marlo. D’une incisivité que tu serais Jean Dutourd ou Michel Droit, tu ferais rentrer le mot dans le dictionnaire (en tassant bien, il tiendrait, je suis persuadé).

Les menottes pendent à l’un de ses poignets. Je constate alors une chose à laquelle je n’avais pris garde tout à l’heure : il a le pouce gauche sectionné au ras de la paume. Alors tu parles comme ça lui a été fastoche de retirer sa main !

Son étoile, il est pas allé la décrocher de la crèche, à Noël, espère. Il est rompu à la lutte, l’artiste. Tiens, « rompu », je l’avais encore jamais employé. Je suis content de l’occasion. J’avais souventement lu ce mot dans les beaux livres à colorier de M. Robe-Brûlée et y me faisait envie, je sais pas pourquoi, mais j’osais pas l’utiliser. Je me disais que pour manier un mot commak, fallait être vraiment pro. Et puis tu vois : j’enhardis. Bon, alors, le shérif, il est rompu à la lutte. Et pas commode !

Il crie à son sbire de le rejoindre. L’autre se pointe (d’asperges).

Le shérif, sans cesser de me braquer, prend la clé des menottes dans la poche de Laurel et le délivre avec les quatre doigts dont il se sert de main [16] Si je ne faisais pas des livres, je crois que j’écrirais ; j’adore ça ! San-A . .

— Maintenant, Hardy, vous allez vider les poches de cette crapule, j’ai pas envie qu’il nous joue encore un mauvais tour !

Le garçon qui ne m’a pas à la bonne, s’empresse. Mon blé, mes clés, mon sésame, et d’autres humbles bricoles figurant dans les vagues d’un homme s’accumoncellent sur la petite table vernie du camping-car.

Le shérif contrôle tout cela d’un seul lampion, cependant qu’il continue de m’observer de l’autre. L’homme qui peut dissocier son regard sans être atteint de strabisme divergent grave, limite un peu les risques de l’existence.

— Vous faites erreur, shérif, j’y dis. J’ignorais la présence de ces deux cadavres dans ces coffres-banquettes.

— Vous raconterez tout cela au juge, moi, ce n’est pas mon…

Il se tait brusquement, alerté par un petit quelque chose que Laurel vient d’extraire de ma fouille. Et c’est, tu devines pas quoi ? Non ? Le porte-aiguilles ancien que j’ai déniché dans la BMW de Liloine.

Il avance la main vers l’objet.

— C’est à vous, ça ?

J’ai deux réponses possibles à formuler. Oui ou non . Pourquoi ai-je le sentiment que mon choix sera capital ? Toujours ces intuitions qui m’entortillent.

— Oui, fais-je résolument.

Et je me paie le luxe d’ajouter :

— A qui voudriez-vous qu’il soit ?

Changement à vue ! Le shérif rengaine son feu et ouvre le porte-aiguilles.

— Trois aiguilles ! s’exclame-t-il. Dont l’une à chas doré !

— Et alors ? riposté-je.

Il murmure, penaud :

— Navré de… de ce qui s’est passé ; j’ai été victime de faux indicateurs qui, probablement, cherchent à vous nuire.

J’exécute un geste incertain, mi-badin, mi-impatienté.

— N’en parlons plus, shérif.

Il pattemouille, le frangin.

— Vraiment vous… vous oublieriez ce qui s’est passé ?

— En ce qui vous concerne, oui, shérif.

Tout juste qu’il ne me baise pas les mains, ne se prosterne pas, ne me propose pas une petite pipe affectueuse en guise de calumet de la paix.

— Merci, dit-il. Si vous m’aviez montré ça (il désigne le porte-aiguilles) tout de suite, ça aurait évité toutes ces tracasseries pénibles.

— J’avais peut-être mes raisons de ne pas le faire, non ? j’objecte sévèrement.

Il pantelle comme un panda pendard.

— Naturellement.

La vraie lavasse, mon terlocuteur, comme si sa vie dépendrait de mon bon plaisir. Mais putain d’Adèle, il signifie quoi, ce porte-aiguilles ?

Ça fermente, ça émulsionne, trémousse, bout dans mon bulbe. Les mystères pleuvent dessus. Le meurtrissent. Ces deux cadavres ! Vengeance ? On a voulu venger Liloine, mais qui ? Le grand vilain Boggy ?

Qui donc décapite ainsi les gens ? L’équipe de tueurs de Lamotta ? Et ce porte-aiguilles dont la vue seule paralyse les shérifs, les transforme en agnelets bêlants, il est chargé de quel mystérieux pouvoir ?

— On peut faire quelque chose pour vous, monsieur ? s’enquiert le shérif.

— Me ramener à Overdose City, possible ?

— Mais comment donc ! Et le… le camping-car ?

— Vous l’avez découvert abandonné là où il est, faites votre rapport.

— Très bien. Nous n’y manquerons pas.

Pas plus difficile que ça, l’ami ! Ça t’en bouche un coin, non ?

Comme toujours, deux voies s’offrent. Celle de la raison et celle de la folie.

Moi, tu me connais, c’est toujours la seconde que j’emprunte : pour le sport, par goût du risque et par panache. Mais là, j’hésite.

En retrouvant la grand-rue sinistros d’Overdose City, je me dis : « Retourné-je chez Lamotta, flanqué des archers, pour essayer de cultiver l’effet de surprise et lui faire le coup de “Trompe-la-Mort revient !”, ou bien vais-je tout culment récupérer mon pote Stone et son bahut jaune pour rallier Nouille ? »

Je décide d’opter pour la sécurité. Lamotta est un coriace qui ne parlera en aucun cas. Tout ce qu’il risquerait de manigancer, si je lui rendais de nouveau visite, c’est un second guet-apens d’où je me tirerais peut-être moins bien.

Chez les Stone, tout le monde est gelé et croupit dans les somnolences d’après libations. La môme Grace sourcille tout juste en m’apercevant. Elle a surmonté sa déconvenue amoureuse au punch et on dirait qu’elle a trois yeux dans chaque orbite.

— Hello ! me dit-elle, qu’est-ce que vous avez fait de vos Chinetoques ?

D’une voix de baratte quand le beurre commence à prendre.

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