Frédéric Dard - Renifle, c’est de la vraie

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Renifle, c’est de la vraie: краткое содержание, описание и аннотация

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Bonne nouvelle : la chasse aux perdreaux vient d'ouvrir !
Oui, mais sale nouvelle pour les perdreaux !
Les flics se ramassent à la pelle dans les rues de Paname !
Il faut absolument qu'on fasse quelque chose, non ?
Alors on fait.
Béru, par exemple, se déguise en gardien de la paix. Comme il prend du service dans le quartier des putes, c'est pas triste, malgré l'hécatombe !
Franchement, si t'es contre la chicorne, la baise et la franche rigolade, vaut mieux que tu relises l'annuaire des Chemins de fer.

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— S’il vous plaît, monsieur le directeur, pressé-je.

Achille se rend :

— Naturellement, j’ai exposé votre plan à M. le ministre de l’Intérieur.

— Et puis ?

— A mon sous-directeur, Philippe Dumanche-Ackouihl.

— D’autres personnes encore ?

C’est là qu’il implose, le Vioque !

— Non mais, dites donc, Antonio ! Que signifie votre insistance ? Je n’ai pas de comptes à vous rendre !

— Moi, si, réponds-je, et c’est pour pouvoir le faire pleinement que j’avais besoin de votre participation, monsieur le directeur.

Comme j’amorce la courbette de prise de congé, voilà un employé du club-house qui se la ramène ventre à terre (ça ne fait pas mal : c’est du gazon). Il tend un combiné téléphonique radio à Chilou.

— Pour vous, monsieur, un appel téléphonique de votre bureau, urgence exceptionnelle !

— Mais saperlipopette, s’exclama mon Vénéré, il sera dit que je ne finirai pas mon parcours ! Allô ! oui, lui-même !

Il écoute le message et son regard bleu pâle vire au blanc.

— Vous savez quoi ? me fait-il comme un qui cause en jouissant. Vous savez quoi ? Le brigadier Edouard Santorches vient d’être assassiné place de l’Alma du fait d’une grenade offensive lancée contre lui par un motocycliste.

— Ils ont changé de quartier, noté-je sans m’émouvoir.

— Des choses fâcheuses, bon Achille ? s’inquiète la mère Rousselin-Rousselon, dont c’est le tour de peuter un grand coup.

* * *

Avec une forte personnalité comme Achille, chez nous, le sous-dirluche revêt autant d’importance qu’une déclaration de Canuet à la page 22 du Petit Landais libéré . Dans un sens, son manque des plus élémentaires prérogatives l’arrange car Philippe Dumanche-Ackouihl est un bellâtre gominé Valentino, d’une cinquantaine d’années qu’il refoule par tous les moyens autorisés par la loi. Cela va de la teinture à cheveux au tirage de peau, en passant par des séances de finless , des régimes biafrais, des costars pastel et de délicats fonds de teint. Pour te confier le grand secret de Polichinelle de la cabane Pébroque, Philippe Dumanche-Ackouihl prend du rond comme un follingue bien qu’il soit marié et père de famille. Fils d’un très haut fonctionnaire de l’ex-administration coloniale, il a fait, en son temps, un riche mariage fomenté par « les familles ». En garçon avisé, il a pensé, comme tant d’autres, qu’il pouvait souscrire à une telle formalité sans cesser de se faire taper dans la lune. Son épouse est une battante qui s’occupe de bonnes œuvres très actuelles nécessitant de fréquents voyages à l’étranger. Le bruit court qu’elle aime la turlute et s’attarde dans les soirées mondaines afin de capturer un canari de braguette en fin de parcours.

C’est fou le nombre de nanas qui raffolent du calumet, j’ai remarqué. J’en connais qui préfèrent ça à la baise et qui ne te prêtent leurs miches que pour souscrire aux bonnes manières. Note qu’il est plus qu’agréable de se laisser essorer à la langoureuse, dressé sur un coude pendant que Médéme t’extrapole le chinois, à lui débiter des salingueries de plus en plus pernicieuses pour lui stimuler l’énergie. Je veux bien qu’il n’est pas poli de parler la bouche pleine, mais j’en connais qui réussissent à t’exclamer des beaux trucs passionnés sans cesser de te polyvaler l’ami Nestor.

Bon, je te digresse comme toujours, ne m’en veuille pas, mais c’est la marque du grand romancier qu’une idée projette sur une autre, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ait fait le tour complet du sujet.

Donc, M. le sous-directeur en est. Peu m’en chaut car, comme le dit Béru avec sa verve habituelle : « Si ça ne rapporte rien, ça bouche toujours un trou ! »

Il me reçoit avec d’autant plus de surprise que, cézig, personne ne lui demande jamais audience. Enfermé dans son bureau, il lit le Gay pied , ou bien travaille ses abdominaux aux haltères. Il y a bien quelques dossiers sur sa table Napoléon III, mais il s’agit généralement d’affaires importantes qu’il épluche pour se tenir au courant et pouvoir briller lors de ses sorties nocturnes.

— Quel bon vent, cher San-Antonio ?

Il est affable et je le botte. Je sens que si j’en croquais, il aurait pour ma pomme de superbes faiblesses.

— Un vent dont je crains fort qu’il ne nous amène la pluie, réponds-je drolatiquement.

Et de lui tendre un billet anonyme (d’apparence, car c’est Jérémie Blanc qui l’a écrit y a moins d’une plombe).

Il en prend connaissance.

C’est un vraiment bel homme, le cheveu noir, plaqué par des kilos de gomina, le sourcil gris (ça, il teint pas), ce qui lui confère une étrangeté intéressante.

Sur le papier, le Noirpiot a tracé, en caractères bâton :

Cette fois nous montons la barre et c’est le Beau-Philippe qui va déguster .

Organisation Mort aux Vaches .

Le sous-derche clapote des vasistas. Il le sait que le Beau-Philippe c’est son faux briquet (comme dit Béru pour sobriquet), dans la Crèche.

— Mmmmoi ! il exclame.

Sa voix s’éraille, devient presque fluette. Il ajoute :

— Mais je ne leur ai rien fait !

— Si vous croyez que les quatre gardiens de la paix qu’ils ont trucidés leur avaient « fait quelque chose », monsieur le sous-directeur… Enfin, un homme prévenu en vaut deux !

Avec lui, il y a des expressions qui prennent du jus !

— Nous allons assurer votre protection, le réconforté-je. Voulez-vous me rappeler la composition de votre foyer, car il n’est pas expressément précisé dans l’avertissement que c’est votre personne qui sera frappée. Ils peuvent s’en prendre à votre épouse ou à vos enfants.

— Oui, c’est vrai, fait-il, quelque peu rasséréné par cette plaisante perspective. Pour répondre à votre question, nous sommes cinq à la maison. Il y a ma femme, sa vieille mère, et nos deux enfants.

— Parlez-moi d’eux, je vous prie.

— L’aînée, c’est Emeraude, ma fille, dix-neuf ans.

Et moi, le sublime Sana, l’homme qui a le nez presque aussi gros que le sexe, tu sais ce que je m’écoute demander à Beau-Philippe ?

— Elle fréquente les Beaux-Arts, n’est-ce pas ?

A cause du carton à dessins, t’as compris ?

— Non, me dit-il. L’école Fragonard de la rue Fignedé. Hautes études publicitaires.

— Elle dessine beaucoup ?

— Enormément. Je dois même dire que ses trouvailles sont très in .

— Ensuite ?

— Il y a Matthieu, notre second, seize ans, qui est en pension chez les jésuites.

— Puis-je avoir vos coordonnées, monsieur le sous-directeur ?

Il prend une somptueuse carte gravée dans son portefeuille de croco, coins or.

— Tenez !

— Je vous remercie.

— San-Antonio, pour la discrétion, je compte sur vous, n’est-ce pas ? Pas un mot de cette saleté de message aux médias !

— Evidemment, monsieur le sous-directeur, à moins, bien sûr, que cette organisation ne leur adresse elle-même copie de son avertissement.

Avant de le quitter, je murmure :

— Vous avez de bonnes relations avec votre fille ? Il arrive parfois que le conflit des générations…

Il sourit.

— Oh ! certes, il y a bien quelques divergences de vues de temps en temps, surtout au niveau politique. Ces jeunes croiraient démériter s’ils ne prônaient pas des idées de révolte ; mais ce genre de choses s’arrange avec l’âge. Cela dit, je parle très librement avec Emeraude. C’est un peu ma petite copine !

Drôle de « papa » dont les autres « petites copines » s’appellent Vincent, Jacques ou Mathias…

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