Frédéric Dard - Tarte aux poils sur commande

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Tarte aux poils sur commande: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour bien se préparer à la consommation de la tarte aux poils, il est conseillé de manger beaucoup de cœurs d'artichauts non ébarbés. Ensuite, il est bon d'embrasser le sculpteur César, Alain Bombard ou François Nourissier à pleine joue et de façon répétitive, avant de prodiguer ces baisers fougueux à un manteau d'astrakan (dans la région des boutonnières de préférence).
L'entraînement doit être intensif. Songez qu'Arthur Rubinstein s'est fait chier des années avec « La Lettre à Elise » avant d'interpréter ces noctumes de Chopin qui ont assuré sa gloire.
Lorsque vous aurez la certitude de bien maîtriser le sujet, vous pourrez vous risquer alors à pratiquer sur une dame la figure dite de « l'enveloppe cachetée ». Pour le reste, faites confiance à votre instinct et allez de l'avant !
Cela dit, il n'y a pas que des séances de tartes aux poils dans ce saisissant ouvrage.
Vous trouverez en outre : une balle fondue, huit caïmans (mais peut-être sont-ce des alligators ?), une mine désaffectée, un nègre blanc, une balle de golf particulière et plus d'une tonne de cadavres.
Quand vous aurez achevé votre lecture, faites-moi signe : on ira bouffer ensemble.
De la tarte aux poils, de préférence.

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C’est ce dernier élément qui mobilise l’attention de Sauveur. Il l’étale sur les marches et se recule pour mieux me le laisser contempler.

— Ça, me dit-il, c’est pas ordinaire.

Effectivement, la chose reproduit un thorax masculin si parfaitement imité qu’on le croirait découpé sur un corps authentique. On y trouve les mamelons des seins, la saillie des côtes, des grains de beauté, des poils frisés, des veines, des taches rousses et même des traces de menues cicatrices. Je trouve ce truc parfaitement écœurant.

— A quoi crois-tu que ça puisse servir ? questionne Sauveur.

— Si tu pouvais me le dire…

Je palpe cette fausse poitrine. Le matériau qui la compose est souple. En aucun cas il ne saurait protéger de l’impact d’une balle. C’est un postiche qui emboîte la poitrine depuis le cou jusqu’au bas-ventre et qui se fixe avec des sangles de toile.

— Peut-être que le type qui porte ça veut masquer des traces de brûlure ? Peut-être a-t-il un chancre ou un tatouage à dissimuler ?

L’ancien truand hausse les épaules.

— Possible, admet-il. Mais pourquoi planquer ce machin ? Je sens qu’il servait pour une combine tordue.

Il remet le fourbi en place et referme l’escalier-boîte-à-malice.

— Et toi, tu as trouvé quelque chose d’intéressant ?

— Ça se pourrait.

Je sors mon pense-bête.

— Après avoir écouté de fond en comble le répondeur téléphonique, j’ai déniché une fin de message qui n’avait pas été effacée ; ensuite, j’ai potassé l’ordinateur, bien que je ne sois pas particulièrement brillant dans ce domaine. De l’ensemble des recherches, mon colonel, il appert (de couilles) que le patron de ton pote était sérieusement menacé par des gens qui ne l’avaient pas à la chouette, d’une part, et que, d’autre part, il a, avant de mourir, pris une foultitude de dispositions concernant ses placements bancaires, les legs à sa compagne, les procurations qu’il lui a accordées.

« Je trouve bizarre qu’un homme menacé meure de sa bonne mort », réfléchis-je.

— Coïncidence ?

— Va-t’en savoir.

— Qu’est-ce qui indique qu’il était menacé ?

— Ceci ! J’ai noté la phrase restant sur l’enregistreur : « T’as rien à espérer car se serait trop grave pour eux. Et vous êtes cinq dans ce cas, Irving. Taille-toi ! Mais je me demande si le monde sera assez grand pour… » Voilà ! Ça en dit long ! Ça dit tout !

— Alors, murmure Sauveur, cancer bidon ? Incinération bidon ?

— Le miracle américain, dis-je. Faut voir !

5

Tu parles d’un circus, ces Délices de Long Beach ! Ça tient du casino, de la boîte de nuit, du beuglant de western.

Imagine une gigantesque enseigne lumineuse rouge, visible plusieurs miles à la ronde. La construction est tout en faux bois et adopte l’architecture d’ Il était une fois dans l’Ouest . Un immense parking de supermarché entoure la boîte. Un monstrueux vacarme assaille les tympans de l’arrivant. Une arche en ampoules clignotantes, de toutes les couleurs, désigne l’entrée. De part et d’autre de celle-ci, deux cow-boys en stuc de douze mètres de haut montent la garde.

Quand nous pénétrons dans cette immense construction, Sauveur et moi, on se regarde misérablement pour se dire que, chercher ici la trace du Gitano est aussi vain que (non, je te ferai pas le coup de l’épingle dans la meule de foin) d’espérer découvrir un éclat de probité dans l’œil d’un marchand de voitures d’occasion.

Ce barnum est divisé en zones séparées les unes des autres par des différences de niveau ou des barrières en matière plastique.

Il y a le coin jeux, le coin music-hall où des gonzesses trémoussent du fion pour interpréter un french-cancan qui aurait fait gerber Toulouse-Lautrec (score final 0–0), le coin piste de danse, le coin bar ombreux.

Une fois qu’on s’est un peu repérés, c’est de ce côté-là qu’on se dirige, sur l’avis de Kajapoul. Il me dit, le papa de Maryse, que les pétasses, c’est surtout dans l’ombre qu’on les trouve. Alors on se pointe dans un coinceteau isolé du reste de la fête par des parois noires, tendues de velours bleu nuit. Il est éclairé par des projos tellement discrets qu’on s’aperçoit à peine de leur présence. C’est le « Salon Oriental ». Les sièges sont des coussins énormes, les tables font du rase-moquette, y a des voiles vaporeux qui tombent de çà et là, des plantes exotiques en matière plastique, tellement bien imitées qu’elles bourgeonnent et donnent des fleurs.

Par je ne sais quel système d’acoustique, le vacarme de la taule est réduit à l’état de fond sonore lointain ; seule est présente une musiquette américano-orientale à base de flûte acide et de violon à une ou deux cordes.

Dans cette pénombre sirupeuse, des gens se pelotent sans vergogne, s’embrassent large comme des bouches d’égout, ne s’interrompant que pour écluser du bourbon ou du champagne californien.

On finit par débusquer une table libre et on se dépose sur les coussins servant de chaises. Pas commode pour un Occidental de s’installer dans un tel décor. Tu ne sais pas quoi foutre de tes cannes et au bout de dix minutes tu biches mal aux reins.

A peine sommes-nous en position de pachas arthritiques qu’une serveuse se radine que tu croirais la couvrante de Playboy . Elle a un pantalon persan (percé là où il le faut pour faire goder le clille), les seins à peine voilés par une écharpe arachnéenne, des anneaux aux oreilles, prélevés sur un portique de gymnase, la bouche agrandie au Ripolin, des faux cils en pattes de mygale et des bracelets tintinnabuleurs aux bras et aux jambes.

Elle s’inquiète de ce nous souhaitons boire. Je lui réclame un Bloody Mary, et Kajapoul est partant pour un whisky. Nos yeux s’habituant à la pénombre, on découvre lentement la faune environnante.

Exceptés quelques couples fraîchement constitués, la clientèle se compose d’hommes mûrs en goguette venus là pour tripoter une entraîneuse et, au besoin, la grimper ; des propriétaires texans, des mecs du pétrole, des industriels, des commerçants. Ils rient haut, respirent bruyamment, poussent des clameurs pour stade de base-ball et s’interpellent d’une table à l’autre en échangeant des plaisanteries tellement lourdes que même si tu les équipais de deux réacteurs elles n’arriveraient pas à décoller.

Lorsque nous sommes en possession de nos consos, on biberonne en espérant que les friponnes de l’endroit ne vont pas tarder à rabattre.

— Tu crois que c’est le genre de crémerie que fréquenterait ton pote ? demandé-je à Sauveur.

— Plein cadre ! répond-il. Il raffole des clairs-obscurs, le Miguel. Tu peux être sûr qu’il est venu se rouler avec des pouffes sur ces tas de coussins. Je donnerais ma tête à couper qu’il s’en ai embourbé sur place, à la langoureuse. C’est un téméraire du coup de rapière. Une occase de calcer une frangine en public, il pouvait pas la rater !

Comme il achève, voilà deux beautés qui se pointent. Des blondes très pâles, avec deux paires de loloches extravagants et pas l’air d’avoir inventé la pénicilline. Elles demandent si « ces deux beaux garçons » vont les inviter à prendre un verre.

Les deux beaux garçons y consentent et elle s’asseyent entre nous, chacune jetant d’entrée de jeu son dévolu sur notre personne. Que nous n’ayons pas eu la liberté du choix est sans importance car elles se ressemblent comme des siamoises unies par la connerie. Y a Linda, « la mienne », et Betty, celle de Sauveur. Bien sûr, elles commandent du champ’, ce qui est de bonne guerre. On a droit aux sottes questions d’usage concernant notre nationalité, l’objet de notre séjour à Gulfport, notre profession et combien nous gagnons…

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