Frédéric Dard - Tarte aux poils sur commande

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Tarte aux poils sur commande: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour bien se préparer à la consommation de la tarte aux poils, il est conseillé de manger beaucoup de cœurs d'artichauts non ébarbés. Ensuite, il est bon d'embrasser le sculpteur César, Alain Bombard ou François Nourissier à pleine joue et de façon répétitive, avant de prodiguer ces baisers fougueux à un manteau d'astrakan (dans la région des boutonnières de préférence).
L'entraînement doit être intensif. Songez qu'Arthur Rubinstein s'est fait chier des années avec « La Lettre à Elise » avant d'interpréter ces noctumes de Chopin qui ont assuré sa gloire.
Lorsque vous aurez la certitude de bien maîtriser le sujet, vous pourrez vous risquer alors à pratiquer sur une dame la figure dite de « l'enveloppe cachetée ». Pour le reste, faites confiance à votre instinct et allez de l'avant !
Cela dit, il n'y a pas que des séances de tartes aux poils dans ce saisissant ouvrage.
Vous trouverez en outre : une balle fondue, huit caïmans (mais peut-être sont-ce des alligators ?), une mine désaffectée, un nègre blanc, une balle de golf particulière et plus d'une tonne de cadavres.
Quand vous aurez achevé votre lecture, faites-moi signe : on ira bouffer ensemble.
De la tarte aux poils, de préférence.

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Une demi-obscurité corsait encore sa peur. Les rouleaux arrivaient, l’enveloppaient en émettant un grondement creux de bourrasque. Il était dans un petit submersible posé sur un lit d’algues tentaculaires. Il ne remonterait jamais à la surface. Alors il respirait bien à fond pour se prouver que rien n’était changé au fonctionnement de ses poumons. Les rouleaux passaient au-dessus de l’auto, puis à l’arrière, et cela jusqu’à descendre au pare-chocs. Il se produisait alors un break. Tout s’immobilisait et il n’entendait plus que le ruissellement de l’eau dégoulinant de la carrosserie. Puis l’appareil se redéclenchait et les monstrueux rouleaux effectuaient le trajet en sens inverse. Le second passage terminé, ils se figeaient, le rideau de plexiglas s’écartait et le conducteur remettait le moteur en marche pour passer dans le compartiment séchage qui, lui, n’engendrait aucun malaise et, au contraire, amusait Studder par sa manière d’anéantir les grosses gouttes d’eau, les refoulant sur la paroi inclinée du capot, créant un phénomène illogique d’eau coulant en remontant une pente.

Il rêvassait, quand un coup de klaxon de la voiture placée derrière lui le ramena à la réalité : c’était son tour. Il baissa sa vitre gauche, inséra sa carte magnétique dans le bloc de commande, la récupéra, remonta sa vitre et s’engagea dans le tunnel de lavage jusqu’à la butée qui déclenchait l’appareil. Il posa son magazine sur le siège passager pour suivre le déroulement de l’opération. Jet moussant ! Les vitres furent lézardées de rigoles nombreuses qui s’entrecroisèrent, se confondirent, formant bientôt une nappe verticale où la mousse coulait plus lentement que l’eau. Après cette projection préalable, les fameux rouleaux opérèrent avec leur grondement sourd. Studder vit plonger le gros cylindre de poils devant l’auto, pour en fourbir la calandre. Il remonta sans se presser et vint à lui inexorablement, accompagné des deux cylindres latéraux qui tournaient comme des totons. Leur frottement soyeux contre la voiture exerçait une fascination sur Franck.

A nouveau, cette impression de descendre aux abysses dans un sous-marin de poche privé de ses commandes s’imposa. Il savait qu’elle durerait quelques secondes, juste le temps que le gros rouleau achève de balayer capot et pare-brise. Il était environné d’eau. Le cylindre poilu fouetta la vitre inclinée, la noya sous un flot intense, en même temps qu’il la fourbissait consciencieusement. Enfin, avec sa lenteur inexorable, il commença de remonter jusqu’au pavillon. A cet instant du lavage, Studder découvrait le cadre métallique, peint en rouge et jaune qui supportait les rouleaux et les volets de plexiglas dépolis dont la matière virait au jaune sale. Il fut surpris de distinguer une tâche orangée, mouvante, devant sa vitre. Pour réaliser ce dont il s’agissait, il enclencha le contact au point deux et brancha ses balais d’essuie-glaces.

Il découvrit alors un employé de la station, vêtu d’une combinaison sur laquelle s’inscrivait le nom d’une marque d’essence, et coiffé d’une casquette à longue visière. C’était la première fois que quelqu’un se manifestait dans le tunnel en cours de lavage. Franck l’interrogea d’un hochement de menton car, à cause des jets, il ne pouvait baisser les glaces latérales. L’homme portait des lunettes légèrement teintées, et des favoris bruns sortaient de sous sa casquette. Il éleva lentement ses deux mains, lesquelles étaient jointes sur un pistolet.

« Putain, c’est au moins du.45, pensa Studder à la volée ; et il a un silencieux !

Son pare-brise implosa et il fut criblé d’une infinité de minuscules cubes de verre qui lui brûlèrent le visage. Il comprit que l’employé avait tiré sans trop viser, simplement pour se débarrasser du pare-brise brouillé.

« Il faut que je me couche sous le tableau de bord ! se dit Franck Studder.

Mais il n’eut pas le réflexe suffisamment prompt. L’homme à la combinaison orange tira quatre balles de haut en bas. La première traversa l’œil droit de sa victime, la seconde lui déchiqueta le larynx ; quant aux deux dernières, elles s’engloutirent dans son sternum.

Les rouleaux commençaient à traiter la vitre arrière.

Le tireur glissa son arme dans l’une de ses larges poches et quitta le tunnel par une petite porte de secours située entre les deux compartiments.

CE FUT LE DEUXIEME MEURTRE

4

En face du Big Pine Lodge Motel se trouve un édifice public blanc, de style colonial. Devant la construction s’étend une pelouse aussi verte et tondue de près qu’un tapis de billard. Planté au milieu de la pelouse, un mât au sommet duquel flotte le drapeau américain.

Quand on se pointe, au volant de notre Cadillac Seville jaune canari, un gros Noir aux cheveux défrisés et gras, vêtu d’un T-shirt délirant, à dominante rouge, ramène les couleurs sans cesser de fumer un cigare si formidable que Zino Davidoff en piquerait une crise de nerfs.

— L’Amérique ! dis-je à Maryse en lui montrant la scène.

On pourrait la désigner, elle, et déclarer : « la France ! » tant elle est représentative de notre cher vieux pays. Elle porte un tailleur de jean noir légèrement gansé de blanc, un chemisier paille et sa chevelure coiffée en queue-de-cheval lui donne l’air d’une jeune fille récemment sortie d’un pensionnat huppé.

Son père est moins sobre d’aspect, bien qu’il ait fait un effort. Pour lui, c’est le costar léger, d’un gris presque blanc et la limouille noire. Des pompes blanches hébergent ses pinceaux sans chaussettes.

Je me rends à l’office qu’indique un panneau lumineux, éclairé même en plein soleil. Derrière son comptoir de bois vernis, un vieux crabe bossu, affligé de lunettes à monture de fer datant de Washington, fait des comptes en psalmodiant les chiffres. Il achève de vérifier le montant obtenu, et consent à redresser un pif pointu comme la mine de son crayon et rouge comme une engelure. Il ne s’est pas rasé depuis l’élection du Président Busch, mais sa barbe ne poussera pas davantage, n’ayant pour se développer qu’une peau jaunasse et racornie, collée à même l’os de la mâchoire.

— Trois chambres, annoncé-je.

— Groupées ?

— Si possible.

Il décroche à un tableau trois clés munies d’un disque de bronze numéroté et me désigne le registre. J’y consigne nos noms. N’après quoi j’allonge des dollars que le vieux recompte avec respect, car on sent que pour lui, le papier vert, sur l’échelle des valeurs, se situe entre Dieu et les Etats-Unis d’Amérique.

Ayant serré sa fraîche dans un tiroir dont il conserve la clé autour de son cou de dindon déprimé, il me demande si c’est pour une ou plusieurs nuits. Je lui réponds que nous sommes des touristes et que la durée de notre séjour sera fonction de l’agrément que nous trouverons à Gulfport.

— Vous êtes français ?

— Absolument.

— C’est ce qui me semblait, alors je vous signale un restaurant de fruits de mer en bordure de la cote, à un mile d’ici. Il s’appelle La Langouste en folie , et puis il y a un barbecue tenu par des Mexicains où l’on trouve une viande succulente, grillée sur des épées et servie accompagnée de haricots noirs qui procurent des pets inoubliables.

Je le remercie de me guidemicheliner avec tant d’amabilité. Nous procédons à notre installation. Sur mon conseil, mes compagnons ont pris peu de bagages : chacun une valoche et un petit sac d’avion, afin de pouvoir conserver une bonne liberté de déplacement.

Les bungalows sont bâtis en arc de cercle dans une clairière de pins (d’où la raison sociale du motel). Leur implantation les isole l’un de l’autre, bien que tous fussent mitoyens. Nous plaçons Maryse entre son dabuche et ma pomme. Une demi-plombe pour s’installer, ensuite, aussi sec, on se mettra en chasse.

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