Frédéric Dard - Princesse Patte-en-l’air

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Princesse Patte-en-l’air: краткое содержание, описание и аннотация

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J'ai encore jamais tringlé dans la famille royale britannique, mais je suis convaincu que tu ne peux pas y trouver une princesse aussi habile tireuse, aussi survoltée du réchaud que celle de ce book !
Et pourtant, des chaudes de la craquette, y en a eu, y en a, et y en aura encore aux alentours de Buckinguam Palace ! Des terribles, malgré leurs chailles qui traînent par terre ! Des qu'ont la coquille Saint-Jacques large comme l'entrée de Westminster Abbaye, avec plein de capitaines de horse-guards batifolant du bonnet à poils entre leurs jambons ! Mais la mienne de princesse, pour ce qui est de l'entonnoir à chibres, elle est médaille d'or. Plus forcenée de l'arrière-boutique tu meurs !
Du reste, telle qu'elle est, tu meurs aussi !
Parce que cette princesse-là, elle collectionne les coups de braque, mais pas les amants ! Style Marguerite de Bourgogne en sa tour de Nesle, si tu vois le genre ?
Cela dit, faut que je t'avoue une chose : c'est pas une vraie princesse.
Et que je t'avoue encore une deuxième chose : c'est pas une vraie princesse, mais c'est une vraie salope !
Est-ce que je me fais bien comprendre ?

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Et, justement, quelqu’un passe.

Et même fait mieux que passer : entre délibérément. C’est son garde du corps que je t’ai raconté plus avant, le robot de dessins animés japonais. Je rabats vitos le couvre-lit sur ma camarade coquette en désordre.

— Vous pourriez fermer la porte ! bougonné-je.

Au lieu de tenir compte, messire dégaine un moukala gros comme ça, au canon interminable biscotte le silencieux vissé au bout.

Il l’élève et m’ajuste. Dans un affolement de gamberge, j’essaie de piger. La gueuse efface derrière elle les témoins de ses dépravations. C’est la mante religieuse qui tue le mâle après l’accouplement.

L’œil gauche du Jaune se ferme. Je vis cela au ralenti. Dans un sursaut, je me jette hors du lit. Tentative vaine, folle, inutile. L’homme se tient à deux mètres de moi alors tu penses : que je sois sur le pageot ou la courtepointe, ça change quoi ? Je vais échapper à la première balle. « Pan ! » voilà qui est fait. Peut-être encore à la seconde en roulant sur le côté. « Pan ! » c’est fait aussi. Mais maintenant je suis bloqué contre la commode et la troisième bastos sera la bonne.

Seulement, il n’y a pas de troisième balle. Et je vais t’expliquer pourquoi, Benoît.

Tout culment parce qu’un énorme Asiatique ventru vient de se jeter dans ma chambre en brandissant une statue représentant un éléphant, et qu’il l’abat sur la tronche du tireur. L’éléphant est en bronze. Pas la boîte crânienne du garde du corps. Il tombe raide, comme un arbre scié à sa base, la face sur la moquette, sans le moindre soubresaut. La carrosserie de son cervelet est complètement défoncée et lui, mort comme il ne l’a encore jamais été, a lâché son rigoustin, lequel a glissé jusqu’à moi.

L’Asiatique déclare :

— Si j’s’rais pas là, t’y seras plus beaucoup non plus, mon pauv’ Sana !

Béru !

Sobre dans un costar encore blanc, un chapeau de paille sur la tronche. Il a rasé sa moustache et s’est passé entièrement le corps au brou de noix. Avec un crayon à cil, il a fendu son beau regard de chamois éploré.

Un second personnage survient : Pinuche, lui aussi transformé en Mandchou. Par contre, lui, il a conservé des baffies, mais les a teintes en noir et rendues davantage tombantes. Déjà, initialement, sa morpho pouvait prêter à confusion, avec son teint jaune et ses traits émaciés. Aussi, sa modification est-elle pleinement réussie.

— Vouairise la gonzesse ? demande Béru en anglais.

— Elle est partie avant que tu n’interviennes, répond le milliardaire ; elle était pressée de s’éclipser.

Je me saboule en un temps record. Ça continue de confusionner sous ma coiffe, pourtant, déjà un plan d’action s’organise.

— Attendez-moi ici, dis-je à mes chers anges gardiens. Et tâchez de faire un peu de ménage, ça ressemble à une morgue en grève, dans cette piaule.

ENFER

La somptueuse Rolls-Rosse (comme dit Béru) est stationnée devant l’hôtel. Chiang Li s’y est déjà installée et parcourt un magazine de mode. Son chauffeur attend, debout, adossé à l’aile arrière. Sympa : le garde du corps est chargé de me tuer, mais pour cette fille il s’agit d’une simple formalité. C’est de la basse besogne sans importance. Moi clamsé, le garde revient prendre son poste et tout continue de baigner pour cette nymphette au cœur infidèle ! Après avoir été vergée de si péremptoire façon, me faire zigouiller, voilà qui dénote une totale absence de charité chrétienne ! Je te répète : y a que chez certains animaux que tu trouves des mœurs pareilles ! On est un tantisoit impitoyable chez les Lamoon. Ils t’invitent à leur table, te sautent sur la bite, puis te font abattre comme on écrase un cafard dans une chambre d’hôtel somalien ! Merde, à la fin !

Je me pointe en catastrophe sur le chauffeur qui ne m’a pas vu arriver. Je tiens le pistolet du gorille défunt roulé façon cornet de frites géant dans un exemplaire du Figaro qu’on m’a gracieusement offert dans l’avion.

Je lui mets la partie large du cornet sous le nez (qu’il a presque aussi large d’ailleurs !).

— Prends ta place au volant et démarre ou je tue la fille !

Mon ton, mon regard le convainquent. Et le pistolet, donc ! Ça, quand t’as des idées à imposer, c’est préférable à tous les discours.

Chiang Li a relevé la tête. Les Jaunes ne pâlissent presque pas, leurs yeux ne se cernent pas, leur calme n’est pas entamé, cependant sa stupeur est évidente.

Je prends place à son côté.

— Roule ! enjoins-je au chauffeur.

Il démarre.

— Où ? demande-t-il.

— Funiculaire ! Ne tente rien d’imbécile sinon tu te retrouveras sans emploi, ayant perdu ta patronne à la fleur de l’âge.

Chiang Li a récupéré. Elle reste adossée à sa banquette, les avant-bras posés sur les accoudoirs.

— Vous chercherez un autre garde du corps, princesse, avertis-je, le vôtre est décédé d’un traumatisme crânien.

Je lui découvre l’arme.

— Il m’a légué ce souvenir avant de trépasser.

La Rolls Corniche louvoie à travers le flot. Nous franchissons un pont et abordons des espaces verts bien peignés. Tout ça est si vert, si fleuri, si avenant ! Pasteurisé.

— Je n’apprécie pas vos méthodes, murmuré-je. J’ai voulu jouer franc-jeu avec vous et votre père, et ma récompense c’est la visite d’un tueur ! Ma prestation de tout à l’heure ne vous a donc pas plu ?

Elle murmure :

— Je ne sais pas quelles sont vos intentions, mais je ne pense pas que vous puissiez faire grand-chose ici.

— Si : je peux presser cette détente et vous expédier quelques balles dans le corps.

— Et après ?

— Après, comme je suis bon tireur, vous serez morte.

— Et après ?

Je ne réponds pas. Ce qu’elle veut, c’est me démontrer l’inanité de ma tentative. C’est vrai que, dans ce minuscule État, je suis coincé. Déjà, en braquant la fille du king , j’ai signé mon arrêt de mort ! Mon réflexe est dérisoire. Kong Kôm Lamoon étend son contrôle sur toute cette partie de l’Asie. Il donne un ordre et c’est comme si je n’existais plus !

Mais tu as déjà entendu causer (ne serait-ce que par moi) de mon fameux instinct. Pas exactement un instinct, disons des intuitions. L’intuition c’est quand tu fais ou dis des choses qui te paraissent injustifiées, mais que les circonstances rendent évidentes. Tu parles ou agis sans comprendre, mû par un élan très intérieur, pas discernable à première vue.

— Après, ricané-je, le « Singe Blanc » fera le reste.

Commako ! À la flan ! À la gomme ! Au débotté !

— Pourquoi parlez-vous du « Singe Blanc » ?

— Devinez ?

Chat et souris. Après avoir joué à la chatte et au chibre.

M’est avis que je viens de virguler un paveton dans l’eau trouble de sa belle âme, comme j’ai lu y a pas longtemps dans un beau livre à colorier de Jean-François Revel. Le « Singe Blanc ». Ça fulgure dans mes circonvolutions encéphaliques. Touché ! Kif la bataille navale ! Un destroyer, je viens de lui niquer, à cette fée du prose. Ou un dragueur de mines.

« Le Singe Blanc ». Je sentais bien que ça coinçait avec le king . Le fourbi détecté par Fluvio, c’était ça. Des circonstances l’ont induit à découvrir (probablement sans les chercher) des choses néfastes pour Lamoon. Il s’apprêtait à les utiliser… Attends ! Bouge plus, je sens que ça vient ! Bonté divine ! Je regroupe de la gamberge, les mecs ! Ça devient vistavisique dans mon caberluche. Une certitude. La « chose » (pour préciser !) que détenait Fluvio, la chose capitale, c’est cette bande enregistrée qui m’a été chouravée dans ma tire en même temps que le magnéto. Or, suis bien mon raisonnement irradiant : si cette bande avait une importance capitale, pourquoi Daniel la trimbalait-il dans le coffiot de sa poubelle au lieu de la placer en lieu sûr ? Hmm ? Réponse : parce qu’il en avait besoin le jour de son assassinat. Et pourquoi en avait-il besoin ? Hmmm ? Réponse : pour la faire écouter, voire la remettre, ou en menacer Sonia Wesmüler à qui il avait fixé rendez-vous. Un rendez-vous donné sous la menace (la soirée du 28 janvier au cours de laquelle un « client » asiatique a eu la gueule démantelée à l’ Auberge des Chasseurs ). Il devait planquer le magnéto soigneusement et s’en est muni pour la circonstance.

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