Frédéric Dard - Princesse Patte-en-l’air

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Princesse Patte-en-l’air: краткое содержание, описание и аннотация

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J'ai encore jamais tringlé dans la famille royale britannique, mais je suis convaincu que tu ne peux pas y trouver une princesse aussi habile tireuse, aussi survoltée du réchaud que celle de ce book !
Et pourtant, des chaudes de la craquette, y en a eu, y en a, et y en aura encore aux alentours de Buckinguam Palace ! Des terribles, malgré leurs chailles qui traînent par terre ! Des qu'ont la coquille Saint-Jacques large comme l'entrée de Westminster Abbaye, avec plein de capitaines de horse-guards batifolant du bonnet à poils entre leurs jambons ! Mais la mienne de princesse, pour ce qui est de l'entonnoir à chibres, elle est médaille d'or. Plus forcenée de l'arrière-boutique tu meurs !
Du reste, telle qu'elle est, tu meurs aussi !
Parce que cette princesse-là, elle collectionne les coups de braque, mais pas les amants ! Style Marguerite de Bourgogne en sa tour de Nesle, si tu vois le genre ?
Cela dit, faut que je t'avoue une chose : c'est pas une vraie princesse.
Et que je t'avoue encore une deuxième chose : c'est pas une vraie princesse, mais c'est une vraie salope !
Est-ce que je me fais bien comprendre ?

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Chiang Li me détronche langoureusement.

— C’est très impressionnant comme effet, assure-t-elle. Vous êtes transformé en une sorte de statue vivante. Tout est bloqué en vous, sauf votre esprit, n’est-ce pas ? Et vous disposez encore de certains de vos sens.

Elle ajoute :

— Je tenais beaucoup à Dug Kong, sa mort va vous coûter très cher.

Tétanisé !

Le nombre de fois que tu trouves ça dans la presse ou les polars.

Avant, je ricanais ! Eh bien, tu vois : c’est ça qui m’arrive. Pile !

Tétanisé. Le naufrage du tétanisé !

Bon, la situation est désespérée, mais c’est pas grave, comme dit Alexandre-Benoît. Un de mes bons potes toubib me répète que chaque jour nous avons des milliers d’occasions de mourir : le corps qui chenille. Et puis on passe à travers.

Comme je suis marmoréen de la cave au grenier, il ne m’est pas possible de piger où nous allons. Je sais seulement qu’on fend la circulance et qu’on baigne dans un flamboiement de lumières, c’est tout. Je ne ressens aucune douleur. Une bûche souffre-t-elle ? Éprouve-t-elle des sensations ? Même quand tu la flanques au milieu des flammes ?

La Rolls Corniche stoppe. Ses portières s’ouvrent. L’on doit rabattre les dossiers des sièges avant, puisque des mains me saisissent. Nous sommes dans les ténèbres. Juste le point rouge du poste de radio qui subsiste.

On m’extrait sans ménagements de la somptueuse guinde, en me halant par les tiges. Ma tronche heurte le sol sans que j’en ressente la moindre douleur. Je suis pris par les cannes et les rames. On me coltine.

De la luce. Une vive lumière. Des odeurs fortes. Tiens, c’est vrai, je suis cap’ de renifler. De la musique niacouaise, lancinante, monocorde.

On gravit un escalier ; ensuite on longe un couloir, crois-je. On passe devant deux femmes dans des tuniques de soie fendues jusqu’aux hanches. Elles s’effacent pour nous laisser cortéger. Des gueules peinturlurées. Cauchemar.

On oblique à angle droit. Et puis me balance sur une natte. Toujours dans l’indolorance.

Je gis la face contre le sol. Impossible, autrement que par les bruits, de réaliser où je suis. Au brouhaha piailleur, je conçois que je me trouve dans une assez vaste pièce où sont rassemblées plusieurs personnes. Des femmes, surtout ; quoique les bons-hommes de par ici ont des voix d’eunuques qui peuvent prêter à confusion.

Ça glapit que j’en ai des vertiges. À moins que ce ne soit la drogue paralysante qui me perturbe également le ciboulard ?

Je voudrais, au point où j’en suis, m’évanouir carrément, larguer la sombre réalité, m’abstraire ; mais je suis lucide à bloc. Énervé du bulbe comme lorsque tu as éclusé trop de caoua et qu’ensuite tu restes quarante-huit plombes sans pouvoir fermer l’œil.

À un moment donné, deux mains me font pivoter. Celles d’une grosse rombiasse chinoise qui a une tronche de lanterne en papier. Elle m’examine. Dit quelque chose à quelqu’un que je n’aperçois pas, mais mon olfactif infaillible me révèle Chiang Li. Les deux bougresses doivent parler de moi. La grosse à frite de bordelière hèle une troisième personne. Je vois entrer dans mon champ de vision un petit vieillard qui ressemble à un ouistiti naturalisé. C’est fou ce qu’il y a comme fossiles dans ce patelin. La peau sur les os, rien sur les dents et des lotos qui débordent. Pas joyce à contempler : la mort, sa préfiguration en tout cas. T’ajoutes une longue barbiche blanche, étroite comme s’il s’était collé trois porcifs de papier torche-cul au menton. Des cages à miel pareilles à des anses de corbeille. Il porte un complet noir étriqué qui achève de le foutriquer. Il tient une caissette laquée rouge pourvue d’une manette, l’ouvre. En sort un matériel d’acupuncteur, me semble-t-il. C’est un praticien, dirait-on.

Le voilà qui m’entreprend, se met à me virguler ses aiguilles un peu partout. Je continue de ne rien éprouver. En bois, l’Antonio ! Le gus poursuit son manège.

Et soudain, comme il me fiche dans le lard son ultime fléchette, je ressens une décharge de 110 volts dans le corps. Le big soubresaut ! Mon sensoriel est à nouveau connecté. Je peux remuer. Tourner la tête.

Ce que je découvre autour de moi est assez bizarre pour sembler surprenant : un vaste salon tendu de soie verte, avec des motifs de bois doré. Des divans le long des murs. Au centre, un lit spécial, plutôt une large banquette de cuir noir, basse.

Un homme basané, genre indien, est attaché dessus et compose une croix de Saint-André car chacun de ses pieds, chacune de ses mains sont fixés à un pied de la banquette.

Des filles en tuniques fendues sont sagement assises sur les canapés et regardent. Un second acupuncteur, moins délabré et parcheminé que celui qui vient de me restituer la mobilité, s’active sur ses centres nerveux. Il est appliqué. Porte des lunettes cerclées d’or qui l’intellectualisent. Il fait interne des hôpitaux.

Les femmes présentes ont cessé de jacasser. Rassurée sur mon sort, la gonzesse à frime de lanterne chinoise me délaisse pour aller s’agenouiller auprès du « patient » entravé. Je cherche du regard la somptueuse Chiang Li. Elle est accroupie derrière moi. Voyant que je la regarde, elle me sourit avec une fausse bienveillance qui ne me dit rien qui vaille.

— Vous avez récupéré ?

— Je dois ressembler à un porc-épic ? plaisanté-je.

Comme avec moi le calembour ne perd jamais ses droits d’auteur, j’ajoute :

— C’est ce qui s’appelle « faire sa pelote ».

Ça ne peut pas l’amuser car elle ne comprend pas le français !

Mais qu’arrive-t-il à l’Hindou ligoté ? Tu veux que je te dise ? l’Hindou se tend ! C’est farce, hein ? Figure-toi qu’il est en train de s’attraper une chopine carabinée, le basané ! Un membre actif long comme mon avant-bras et du diamètre de mon poignet. Le tout faramineux turlu, ma belle ! Du chibre de Cosaque ! Un produc de films « X » le met sous contrat dare-dare, en apercevant un mandrin de ce tonnage !

Satisfait, l’acupuncteur à besicles s’éloigne de la banquette. Les aiguilles sont restées plantées dans la géographie du gus. La tarderie à bouille de lune tapote la verge dressé. Le chibre reste droit comme une antenne radio. Qu’à peine la flatterie de Madame lui a imprimé une fugace dodelinance. Au contraire, dirais-je, elle paraît avoir conforté l’apothéose de l’outil.

Alors la meneuse de jeu se tourne vers les demoiselles réunies autour du prodige et désigne l’une d’elles.

La fille quitte sa place et s’approche de la banquette. Elle a une courbette devant le paf en érection, comme pour saluer, rendre hommage à cette trique très superbissimo. N’après quoi, elle se détunique en un tourne-cul. La voici presque nue, juste elle a conservé sa petite culotte blanche. Se place à califourchon sur l’Hindou, dos à lui, l’enjambe. Confucius soit loué ! La culotte est fendue d’une oreille à l’autre ! Ah ! l’étrange égorgement que voilà.

La demoiselle (dont je redoute une hypothétique virginité, compte tenu de l’engin qu’elle veut s’octroyer) tâche à opérer un périlleux ravitaillement en vol. La jonction crée l’orgasme ! Las, ce qui était à redouter se produit : le pafozoff hindou n’est pas en harmonie avec le frifri pékinois qui prétend l’absorber. Ce que voyant, Madame (sœur du roi) intervient avec une boîte d’onguent dont elle oint dûment la colonne du mec. Nouvel essai de la pauvrette ; nouvel échec. La « lanterne chinetoque » remplace alors son étroite pensionnaire par une seconde qu’elle espère davantage modulable.

— Intéressant, non ? me fait Chiang Li.

— Très, admets-je. Je n’ai qu’un seul regret : ne pas disposer d’une caméra afin de fixer cette opération pour le plus grand bonheur des populations hardantes.

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