Frédéric Dard - Princesse Patte-en-l’air

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Princesse Patte-en-l’air» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1990, ISBN: 1990, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Princesse Patte-en-l’air: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Princesse Patte-en-l’air»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

J'ai encore jamais tringlé dans la famille royale britannique, mais je suis convaincu que tu ne peux pas y trouver une princesse aussi habile tireuse, aussi survoltée du réchaud que celle de ce book !
Et pourtant, des chaudes de la craquette, y en a eu, y en a, et y en aura encore aux alentours de Buckinguam Palace ! Des terribles, malgré leurs chailles qui traînent par terre ! Des qu'ont la coquille Saint-Jacques large comme l'entrée de Westminster Abbaye, avec plein de capitaines de horse-guards batifolant du bonnet à poils entre leurs jambons ! Mais la mienne de princesse, pour ce qui est de l'entonnoir à chibres, elle est médaille d'or. Plus forcenée de l'arrière-boutique tu meurs !
Du reste, telle qu'elle est, tu meurs aussi !
Parce que cette princesse-là, elle collectionne les coups de braque, mais pas les amants ! Style Marguerite de Bourgogne en sa tour de Nesle, si tu vois le genre ?
Cela dit, faut que je t'avoue une chose : c'est pas une vraie princesse.
Et que je t'avoue encore une deuxième chose : c'est pas une vraie princesse, mais c'est une vraie salope !
Est-ce que je me fais bien comprendre ?

Princesse Patte-en-l’air — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Princesse Patte-en-l’air», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Cette Chiang Li est folle à lier ! Et sa cour autant qu’elle ! Comment une aussi belle fille peut-elle atteindre pareil degré de dépravation ?

Ces demoiselles, gourmandes, font cercle et regardent broyer l’éjaculeur. Pour ma part, je défaille, vision insoutenable. L’homme est réduit de moitié, la broyeuse lui attaque maintenant le bassin. Il est déjà mort. Je recule et m’effondre sur un canapé.

Une main charitable stoppe la musique devenue superflue puisque l’Hindou ne peut plus crier. On perçoit juste le ronron inexorable du moteur et le bruit hideux du broyeur malaxant, disloquant les chairs.

— Béru, balbutié-je, nous sommes en enfer !

ACTION

Même quand il est en enfer, Bérurier garde bonne figure (de con). Rien ne le terrasse (de bistrot). Il conserve toujours un espoir insensé, une confiance inexorable. Parfois, je l’étudie et j’éprouve un certain réconfort en songeant que la mort doit être ainsi : soutenue par l’espérance. Qu’il existe, coûte que coûte, un no man’s land où la cruauté, la souffrance et l’horreur font relâche, et où l’homme, même en criant de douleur, se sent pénétré par une prodigieuse acceptation qui lui permet de tout subir. Je sens qu’à l’instant, le pauvre Hindou, au plus fort de l’abomination, sentant son corps déchiqueté menu, avait le sentiment de bientôt échapper à son sort atroce, la certitude qu’il allait sortir intact de l’indicible souffrance qu’on lui infligeait. Je sais qu’il est mort confiant. Trop de douleur doit engendrer l’anesthésie. Il faut franchir la barbare frontière du paroxysme pour s’affranchir enfin des misères humaines. L’intensité débouche sur le salut, c’est la suprême clémence.

Chiang Li me parle. Que dit-elle ? Je dois produire un effort de concentration pour l’entendre. Elle me donne cyniquement des explications techniques. Elle déclare :

— Les déchets, en quittant le broyeur, passent par un bac empli d’une solution d’acide qui les dissout et le tout s’en va dans des canalisations jusqu’aux égouts, de la sorte, l’homme est totalement anéanti.

Pourquoi m’initie-t-elle ? Pour que je conçoive bien ma proche disparition ? Barbarie infinie ! Elle veut que je crève de peur avant de me faire périr !

Et moi, en l’écoutant, en l’examinant, je gamberge puissamment. Je lis la farouche détermination sur cette face gracieuse. La madone chinoise est une femme de tête. Il y a sûrement maldonne à propos de ce personnage ambigu. Elle passe pour une fille à papa dévergondée, une nana chaude du réchaud (ce qui est vrai) et qui, ce faisant, cause des inquiétudes à son forban de père ; mais en réalité c’est un être cuirassé et inexorable. Je suis convaincu à présent, que cette réputation de légèreté la sert, qu’elle l’entretient sciemment pour dissimuler derrière un masque frivole un tempérament de criminelle endurcie. De l’extérieur, elle paraît futile, baiseuse en continuelle surchauffe. Futiles aussi : son club, la piscaille, les copains désœuvrés, les parties, les cocktails, la pointe mondaine. De l’intérieur c’est différent : sadique, criminelle, calculatrice. Le reste ! Un spécimen unique.

Mister Kong Kôm Lamoon sait-il ce qu’est sa grande fifille, en réalité ? Que non pas. À midi, pendant le déjeuner singulier, elle se tenait à l’écart, effacée et soumise, pénétrée de respect. En fait, elle décortiquait la situation, combinait des loucheries. Pourquoi ? Ça, c’est une bonne question à cent dollars, Edouard.

— Puisque vous jouez les cicérones, lui fais-je, vous pouvez m’expliquer où nous sommes, douce Chiang Li ?

— Que pensez-vous ?

— Un bordel, bien sûr, réponds-je d’un ton léger. Ces filles folles de leur corps, cette mère maquerelle pittoresque, ces eunuques de service sont très révélateurs.

Elle fait la moue.

— Le terme est un peu facile. Ici, monsieur, vous êtes dans mon royaume à moi. Je décide de tout, comme vous l’avez vu. Tous les gens qui m’entourent me sont soumis jusqu’à la mort et exécutent mes moindres désirs.

— Vous êtes bien jeune et bien belle pour détenir un tel pouvoir !

— Ce n’est pas une question d’âge. Ma puissance sera bientôt sans limites.

— Monsieur votre père est au courant de la chose ?

Elle a les traits qui se crispent légèrement ; visiblement, ma question lui déplaît.

— Que vous importe ? fait-elle.

Et ma pomme, en père turbable, comme dit le Mastar :

— Mon intime conviction est que cette principauté dont vous parlez est en marge de son propre empire, ma belle. Il vous prend pour ce que vous n’êtes pas. En focalisant ses tourments paternels sur vos frasques de femelle, vous lui cachez l’essentiel. Je me demande même…

— Que vous demandez-vous ?

— Si, quelque part, vous ne lui faites pas concurrence. Vous êtes blottie dans son ombre, c’est une planque idéale pour tirer de mystérieuses ficelles. En poussant le raisonnement et l’intuition jusqu’à leurs limites extrêmes, je me dis que si l’honorable Mister Lamoon a un ennemi déterminé, c’est vous !

Putain ! Là, elle marque le coup. Devient vilaine de rage. Je l’ai démasquée et le lui révèle sans emphase. Dur dur pour cette amazone du mal de se sentir percée à jour par un petit flic d’Europe.

— Il est grand temps que vous disparaissiez, dit-elle.

— Merci.

Son sourcil gauche, si délicat (l’autre l’est aussi) se met en point d’interrogation.

J’explique :

— Vous venez d’avouer, par cette réflexion, que j’ai visé juste.

À cet instant, comme il faut toujours l’écrire dans les livres d’action où les coups de théâtre doivent être aussi fournis que les coups de bite ou de pistolet, la maquerelle lance une exclamation qui, pour être proférée en chinois, n’en est pas moins virulente.

On cesse de converser, Chiang Li et moi. La pétasse jaune désigne Bérurier. On vient d’ôter le pantalon de ce gros lardu, et sa phénoménale bitoune se balance à l’air libre dans toute sa gloire rubiconde.

Les gonzesses de la coterie en éperdent des yeux et de la corde vocale. Battu à plate couture, feu l’Hindou, avec sa biroute confortable mais qui se situe dans les normes tolérées. Là, c’est plus que de l’exceptionnel ! Une anomalie de la nature ! De la pièce pour musée de l’Homme ! Un caprice fou de l’espèce humaine ! Et rends-toi compte, vicomte, ce qu’elle peut effarer des Asiatiques membrés sapajou, voire canari.

La rumeur cesse pour faire place au grand silence recueilli qui souligne la gravité d’un événement.

Les regards se tournent vers Chiang Li. On attend la réaction de la princesse.

Elle incrédulise à son tour. Je crois savoir que, naguère, mon paf l’avait décontenancée par sa prestance, mais il est évident qu’avec le Mastar, elle tient le clou (de charpentier) de sa collection !

Elle me file un coup de saveur en chanfrein.

Je lui vote un sourire de fierté, car cette pine de cheval française constitue, à l’étranger, une gloire tricolore dont j’ai à m’honorer.

— Pas commun, hein ? murmuré-je. J’aime mieux prévenir que pas une femme, dans cette pièce, est en mesure d’engouffrer un sexe de ce tonnage ! Vaseline ou pas ! Acupuncture ou non.

Il est étrange de considérer ce Chinois dont le ventre, le cul et les cuisses sont rose goret alors que le reste de sa personne est jaune.

Chiang Li, hypnotisée par la chose, s’avance vers Bérurier. Sa main délicate se saisit de la prestigieuse trompe. Tu croirais qu’elle va faire le plein d’essence de sa tire à une station self-service, Mlle Miss.

Le Gravos, nonobstant le critique de sa position, une jolie fille lui chope Popaul, illico il flamberge du goume, l’artiste ! L’assistance retient son souffle en découvrant l’apothéose. Ces dames se demandent où cela va s’arrêter ! Est-il possible que l’engin se développe encore, croisse, continue de se donner naissance, d’auto-proliférer ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Princesse Patte-en-l’air»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Princesse Patte-en-l’air» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Princesse Patte-en-l’air»

Обсуждение, отзывы о книге «Princesse Patte-en-l’air» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x