Frédéric Dard - Princesse Patte-en-l’air

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Princesse Patte-en-l’air: краткое содержание, описание и аннотация

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J'ai encore jamais tringlé dans la famille royale britannique, mais je suis convaincu que tu ne peux pas y trouver une princesse aussi habile tireuse, aussi survoltée du réchaud que celle de ce book !
Et pourtant, des chaudes de la craquette, y en a eu, y en a, et y en aura encore aux alentours de Buckinguam Palace ! Des terribles, malgré leurs chailles qui traînent par terre ! Des qu'ont la coquille Saint-Jacques large comme l'entrée de Westminster Abbaye, avec plein de capitaines de horse-guards batifolant du bonnet à poils entre leurs jambons ! Mais la mienne de princesse, pour ce qui est de l'entonnoir à chibres, elle est médaille d'or. Plus forcenée de l'arrière-boutique tu meurs !
Du reste, telle qu'elle est, tu meurs aussi !
Parce que cette princesse-là, elle collectionne les coups de braque, mais pas les amants ! Style Marguerite de Bourgogne en sa tour de Nesle, si tu vois le genre ?
Cela dit, faut que je t'avoue une chose : c'est pas une vraie princesse.
Et que je t'avoue encore une deuxième chose : c'est pas une vraie princesse, mais c'est une vraie salope !
Est-ce que je me fais bien comprendre ?

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— Vous aurez beau souffler dedans, elle ne deviendra pas plus grosse, je lui fais.

Là, elle faille s’étrangler à l’oral ! Pouffe autour de la grosse bébête dont elle se libère la glotte précipitamment.

— Vous allez me faire étouffer ! reproche-t-elle.

— Pardon. Si vous voulez bien jeter un œil aux photos rassemblées dans ce mini-album pour m’indiquer si vous connaissez l’intéressée, je vous laisserai ensuite réveiller complètement ce fringant étalon, promets-je.

Mais elle, c’est pas ça qu’elle souhaite. Partouzarde à ce point, elle ne demande qu’à renforcer les effectifs. Un qui voudrait se régaler à l’apéritif, il lui suffirait de se déplomber la braguette pour entrer dans la ronde salace, y aller aux reluisances en compagnie de toute la troupe, avec lâcher de ballons rouges et pluie de foutre en paillettes.

Elle sent que non, franchement, le commissaire tolère mais ne participe pas. Alors elle ouvre le petit album et jette une œillée aux photos. Je comprends, d’emblée, que ces photos lui « disent quelque chose ».

— Vous reconnaissez ?

Elle opine du chef, tandis qu’elle branle le marmiton pour lui conserver sa plénitude.

— C’est un personnage très connu là-bas : la fille du roi du bazar, l’homme le plus riche et le plus puissant de Singapour. Il a des fabriques et des maisons d’importation multiples. Les faux jades, les sacs et ceintures de croco, les statues d’Indonésie, les soies de Thaïlande, les masques chinois, les plateaux de cuivre, les céramiques, que sais-je, sont le monopole de Kong Kôm Lamoon. Il possède des journaux, des chaînes de magasins, des compagnies de navigation, des hôtels. Un Crésus chinois ! Ces clichés représentent sa fille unique Chiang Li, pour laquelle il a une dévotion. Cette jeune personne, qu’on appelle là-bas « la Princesse », mène une vie très occidentale et ses caprices défraient la chronique.

Salope, mais précieuse Elianor Dakiten ! L’est en train de me faire un « sans faute » de concours international d’équitation, la mère ! Deux questions délicates, deux réponses positives. J’ai rudement bien fait de venir !

— Je ne regrette pas de vous avoir réveillée, déclaré-je.

J’ajoute, montrant son « chérubin » presque conscient dont la bistoune effrène comme la baguette magique de feu Karajan.

— Et vous non plus, je gage, si j’en juge ce qui se prépare.

— Vous êtes content de moi, rayonne-t-elle.

— À vous en tresser des lauriers, ma chère.

— Alors je vous demande un instant, juste un petit moment, commissaire, supplie cette ardente.

Elle se dégage de ses draps, enjambe des genoux (dirait Alexandre-Benoît) son compagnon de pucier, dos à lui et dans un geste rafleur, un geste expert, sûr et dominateur, elle embouche du joufflu sa trompette de Jéricho. Opération moins preste que je ne l’écris. Bien qu’elle lui eût salivé le pollux, l’engagement rétice quelque peu.

— C’est beau, n’est-ce pas ? s’exalte l’insatiable pétasse.

— Sublime, accentué-je ; impressionnant comme une plongée du commandant Cousteau. Hercule disait : « Donnez-moi un point d’appui et je soulèverai le monde ! ». Il semble que votre hyper-chibré soit en mesure de réaliser le rêve de ce demi-dieu. Bonne continuation. En cas de surchauffe, suivez les conseils de Mme Rika Zaraï qui connaît bien la question : des bains de siège, des bains de siège et encore de bains de siège ! Mes hommages !

Et je prends part à mon départ, comme le dit avec brio Bérurier.

DEUILS

Sa majesté se collette avec un immense cahier. Nanti du valeureux Petit Larousse , dont on ne célébrera jamais suffisamment les mérites, il tord une pointe Bic de ses doigts inexoraux en tirant une superbe langue qui n’attend que sa vinaigrette pour assurer l’entrée d’un banquet.

Ma venue l’arrache à son labeur. Chose surprenante, de la sueur dégouline sur son front. Il a l’œil parti, la lippe désabusée et émet de légers pets en forme d’étoffe qu’on déchire par saccades. Quelque chose de sacré émane de sa personne. Une espèce de noblesse, moi je trouve. Une souveraineté impressionnante.

Je n’ose le questionner. Il met du temps à réaliser ma présence, tant il navigue en des limbes infinis.

Puis il dit :

— Oh ! c’est toi.

— Oui, confirmé-je, manière de supprimer toute équivoque sur ce point, c’est tout à fait moi.

Après quoi, j’attends, sans trop d’espoir, qu’il m’affranchisse quant à la nature de son occupation.

Il le fait par le biais.

— Ah ! c’est coton, la langue française, mon drôlet ! soupire-t-il. On croit la savoir parce qu’on la cause, mais dès qu’tu l’écris, c’est la merde, mec. La merde pur fruit ! Tu voyes, moi, les verbes, jusque z’alors, j’leur pissais su’ l’conjugable, et les injectifs j’me branlais d’leur concord’ment : j’causais tel que’j’sentais. Mais dès qu’tu rédactionnes, tu l’as dans l’cul véry profondly. Tout c’bordel part en foirade, te chie ent’ les doigts. Suffit pas d’avoir d’bioutifoules idées, faut qu’tu pusses les esprimer en pur français…

Je risque la grande question à cent francs, toutes taxes incluses :

— Puis-je savoir ce que tu écris, Alexandre-Benoît ?

Il gravifie.

— Les mémoires d’mon zob, révèle-t-il.

Je crois avoir mal entendu. Fading dans mes baffles ou défaillance de son mâle organe ?

— Répète doucement et en articulant, veux-tu ?

Et il :

— Les mémoires de mon zob. Achtung ! J’ai pas dit ma vie, mais mon vit ! Voyes-tu, Antoine, longtemps j’m’ai posé la question : pourquoi ai-je-t-il une queue pareille ? Un chibraque d’quarante centimèt’, quarante-deux si j’tire un peu dessus ? Moi, un simp’ mortel ! Qu’ai-je-t-il fait au bon Dieu pou’ qui m’ dotasse d’une biroute d’ cheval ? Il avait bien une idée derrière la tronche, bordel ! On file pas un paf long comm’ tout l’avant-bras à un simp’ citoilien, fils d’paysan ! Ça cache quéqu’chose, comprends-tu-t-il ? Alors j’mai dit qu’j’y verrerais plus clair en racontant la façon qu’on fait équipe, ma biroute et moi, d’puis not’ naissance, les deux.

— Un livre ? n’osé-je espérer.

— Moui, mec : un liv’. Un gros book qu’j’dirais tout d’pus ma prime naissance. V’là biscotte faut qu’je chiadasse mon français ! J’entends donner à l’éditeur un tesquete nickel, irréprochab’ du point’ d’vue des cinq taxes et du veau qu’a bu l’air. Moi, quand j’live un produit, j’veux pas avoir la moind’ critique. Faut qu’ je pusse m’présenter à la Cadémie la tête haute, si b’soin s’erait.

— Mes compliments, Béru. Et as-tu songé au titre de cette œuvre considérable ?

— J’y ai trouvé. Un tit’ simp’, qui percussionne. Moi et ma bite. Histoires d’amour , par Alexandre-Benoît Bérurier. Tu m’as souvent chambré dans tes polars de merde av’c mes fredaines. J’t’en veuille pas, note bien, mais j’tiens à rectifier l’tir, à donner mon aversion des fêtes. Les aut’ font des effets d’stylo en racontant tes aventures. Y s’la donnent chouette à bon compte, s’l’ment t’as l’soin d’interviendre à force de r’placer la vérité dans ses tartines bloqués. Logique, non ?

— Tout à fait. Je suis convaincu que mon éditeur serait intéressé par ton projet.

Là, il prend un air de maquignon mmarchandant un cheval panard.

— Mollo, mec. Faudra qui m’lâchasse un à-vaudre conséquent. J’m’respire pas l’ Larousse et les verbes des premier, deuxième, troisième et quatrième groupes pour la peau !

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