Frédéric Dard - Princesse Patte-en-l’air

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Princesse Patte-en-l’air: краткое содержание, описание и аннотация

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J'ai encore jamais tringlé dans la famille royale britannique, mais je suis convaincu que tu ne peux pas y trouver une princesse aussi habile tireuse, aussi survoltée du réchaud que celle de ce book !
Et pourtant, des chaudes de la craquette, y en a eu, y en a, et y en aura encore aux alentours de Buckinguam Palace ! Des terribles, malgré leurs chailles qui traînent par terre ! Des qu'ont la coquille Saint-Jacques large comme l'entrée de Westminster Abbaye, avec plein de capitaines de horse-guards batifolant du bonnet à poils entre leurs jambons ! Mais la mienne de princesse, pour ce qui est de l'entonnoir à chibres, elle est médaille d'or. Plus forcenée de l'arrière-boutique tu meurs !
Du reste, telle qu'elle est, tu meurs aussi !
Parce que cette princesse-là, elle collectionne les coups de braque, mais pas les amants ! Style Marguerite de Bourgogne en sa tour de Nesle, si tu vois le genre ?
Cela dit, faut que je t'avoue une chose : c'est pas une vraie princesse.
Et que je t'avoue encore une deuxième chose : c'est pas une vraie princesse, mais c'est une vraie salope !
Est-ce que je me fais bien comprendre ?

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— Il ne m’a parlé de rien.

Après tout, la discrétion de Fluvio se conçoit. Marien est un chien fou, un casse-cabane avec pas grand-chose dans le bocal. Il aimait se laisser emplâtrer par lui, faire des déménagements sauvages en sa compagnie ; mais pour les affaires délicates, il préférait le tenir en dehors du coup.

Je lui montre le petit album contenant les photos de la belle Asiate.

— Tu connais ça, Hercule ?

— Non.

— Ton emmanché conservait ces portraits dans un tiroir de sa commode.

— Il me les a jamais montrés.

— On dirait qu’il te faisait pas mal de cachotteries, non ?

Il ne répond rien, boudeur. Cette évidence lui apparaît ce soir et ajoute à son désarroi. Peut-être ressent-il du chagrin ? D’un revers de la main, il essaie de torcher le sang qui résine de son portrait malmené.

— Daniel t’a parlé du « Singe Blanc » ?

Là, il abasourde :

— Du quoi ?

Bon, il est pas au courant. Dans le fond, il ne m’apprend pas grand-chose, ce con.

— Qu’est-ce que vous bricoliez, les deux, en dehors des belles enculades ?

Il détourne les yeux.

— Des arnaques, hein ? Dans quel créneau ? Drogue, prostitution, bagnoles ? Ou les trois en même temps ?

Il se met sur son séant.

— Pff ! rien de bien terrible, fait-il ; on s’expliquait comme on pouvait.

— Raconte !

— Franchement, d’après ce que je comprends, ça n’a rien à voir avec votre enquête.

— C’est à moi d’en juger ; alors ?

— Non, des bricoles.

— En matière criminelle, y a pas de bricoles, champion. Accouche avant que je remette le couvert. Tu vois, je m’étais calmé et déjà tu me contraries. T’es incorrigible ou t’aimes dérouiller ? Tu ne serais pas maso, dans ton genre ?

— Disons qu’on chaparde un peu.

— Quoi et à qui ?

Il a un sourire presque mutin derrière son ensanglantement.

— On tirait les sacs à main des mémés à la sortie des bureaux de poste ; mais rien de méchant, allez pas croire. On les bousculait à peine : une baffe dans la gueule et on engourdissait leurs pensions ; pas de quoi rétablir la peine de mort !

Le fumier ! Dépravé jusqu’à la moelle, ayant perdu tout sens moral. Pour lui, détrousser des grand-mères constitue presque un jeu. Il considérait ce forfait comme un péché véniel.

J’explose :

— T’es qu’un misérable, Marien. Une lope de chiottes ! La lâcheté personnifiée. Je suis content que ton saligaud de Fluvio ait la gueule éclatée. Si je m’écoutais, je te mettrais une basto sous le menton ! Molester et voler des vieilles, c’est pire qu’attaquer une banque. Ceux qui partent à l’assaut du Crédit Lyonnais, revolver au poing, sont encore des hommes avec des couilles dans le froc. Toi t’es rien qu’une abomination, une sous-merde décomposée. T’es une flaque de dégueulis ! Un rat crevé de la vérole ! On va s’occuper de toi, mon drôlet, espère !

Je lui claque un bracelet au poing gauche, passe la chaînette derrière le montant du lit-cage et boucle le second anneau à son poignet droit.

— Je vais envoyer du monde te ramasser, mon salaud.

J’arrache la poire électrique pendue au-dessus du plumard et la lui fourre dans la bouche. Poire d’angoisse ! Après quoi il a droit à une méchante muselière confectionnée à l’aide de tristes serviettes trouées posées sur la tringle du lavabo.

— Ainsi, t’empêcheras pas l’hôtel de dormir, trou-du-cul !

Madeleine a suivi toutes ces péripéties sans broncher. Elle me suit dans l’escadrin aux marches geignardes.

Lorsque nous parvenons au rez-de-chaussée, elle s’arrête et murmure :

— Commissaire…

Je me retourne. Dans la louche pénombre, son regard brille comme de l’onyx (j’ai lu ça dans des chiées de polars à la noix : « le regard brillant comme de l’onyx » ; c’est con mais ça fait de l’effet sur les incultes).

— Oui ?

— Vous êtes un homme fabuleux. Je n’en ai jamais encore rencontré de pareil !

Moi, que veux-tu que je fasse ? Je la prends dans mes bras, la serre fort, lui broute la gueule, chatouille sa luette du bout de ma menteuse, trique comme un bâton de guignol, lui mets la main entre les jambes sous sa jupe, vérifie que l’émoi est intense, lui arrache goulument le slip (ce qui est moins facile que de le dire), dégaine mon tricycle de compétition, procède à l’introït après qu’elle se soit placée en position de départ, et exécute un mouvement de bas en haut égal au poids du chibre déplacé.

J’ai souvent tiré des nanas à l’hôtel, vraiment très souvent ! Mais jamais encore dans l’entrée desdits !

C’est une grande première !

Grande et grosse.

PLUMARD

La Muette. Une voie tranquille, douillette, meublée d’hôtels particuliers précédés d’étroits jardinets et de grilles noires. L’un d’eux est de style plus moderne, un peu art-déco-chiottes, si tu vois ? Tu vois ? Bon.

Je sonne et bientôt une silhouette floue se dessine derrière l’épais verre dépoli garnissant la porte. Un larbin est là, en uniforme dernier cri : pantalon bleu foncé, chemise-blouson jaune-caca-de-bébé boutonnée à la russe.

— Je souhaite parler à Mlle Dakiten, fais-je. Police !

Lui, c’est un anguleux blafard, avec un gros tarbouif façon Donald et des yeux expressifs comme deux perles de culture.

— Avez-vous rendez-vous ? s’inquiète-t-il sans paraître impressionné le moindre.

— Vous allez le prendre pour moi, cher ami. Un rendez-vous immédiat.

— Mademoiselle n’est pas visible, elle est au lit.

— Si les femmes alitées n’étaient pas visibles, la planète se dépeuplerait, plaisanté-je.

Mais il en faut beaucoup plus pour le dérider.

— Je regrette, il tranche (de cake).

— Pas tant que moi, fais-je en le poussant de ma dextre posée à plat sur sa livrée.

Il fait deux pas arrière, moi deux pas avant ; après quoi je referme la lourde.

— Écoutez, mon vieux, lâché-je avec mon air méchant qui guérit les hoquets tenaces et les constipations chroniques, je ne suis pas là pour une contravention mais pour un assassinat, si bien que je n’ai pas de temps à perdre en tergiversations grotesques. Allez dire à votre patronne d’enfiler une robe de chambre, mais je n’en fais pas une obligation, et de m’accueillir séance tenante.

On échange un bras de fer oculaire, si j’ose m’exprimer de la sorte, et je gagne cette première manche puisqu’il détourne ses perles de culture de ma personne et s’engage dans l’escalier, ce qui est mieux que de s’engager dans la Légion, de nos jours où elle n’a plus grand-chose à branler. Avant, on allait tuer des nègres et c’était marrant. Désormais on joue au ping-pong, ce qui est moins défoulant.

Le hall est circulaire, encombré de plantes rares qui veulent donner une impression de jardin exotique, et tout ce que ça fait, c’est resserre de fleuriste. Comme il y a des banquettes garnies de velours, je dépose mon contrepoids sur l’une d’elles. Très peu de temps dégouline avant que l’esclave réapparaisse au haut des marches.

— Vous pouvez monter ! me lance le serf sans se donner la peine de venir me quérir.

Lui, le protocole, c’est du passé. J’escalade donc quatre à quatre, qu’au diable les bonnes manières. Le corvéable me précède sans un mot à une double porte dont il ouvre l’un des panneaux.

— Entrez !

La grande larbinerie, décidément, n’est plus ce qu’elle était. Les « droits de l’homme » sont venus brouiller les usages.

Je pénètre dans une très vaste chambre en rotonde. Nonobstant une loupiote opaline dans les tons safran, la pièce mijote dans des pénombres jouissives. Un immense lit rond en occupe le centre. On ne distingue que lui, plus la dame qui y est couchée. Moi, Elianor Dakiten, c’est pas la vedette qui me fera oublier Mia Farrow, Catherine Deneuve ou Sabine Azema. C’est la blonde pulpeuse qui a toujours pris son cul pour du talent, ses nichons pour un mode d’expression et ses lèvres de pipeuse pour le point culminant de la volupté. Sûr que la pauvre Marilyn l’a empêchée de dormir pendant des années, mais, à force de se décolorer pâle et de se faire filmer les jambes écartées sur des souffleries, elle a fini par s’y croire vraiment, la chérie. Elle n’en peut plus d’elle-même et joue les vamps dans des superproductions où elle trémousse du fion comme pas deux. Les baisers en cent quarante de large, les collants à l’arrière desquels sont imprimées deux fortes mains d’homme, les soutien-loloches troués, les guêpières de westerns, les regards chavirés, elle pratique tout ça avec brio, la mère. Ça constitue sa panoplie fracassante de tapineuse sur écran large.

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