Frédéric Dard - Maman, la dame fait rien qu'à me faire des choses !

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Maman, la dame fait rien qu'à me faire des choses !: краткое содержание, описание и аннотация

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C'est beau, un bordel.
C'est confortable.
On y passe généralement de bons moments.
Sauf quand il y vient des gens bizarres.
Alors il arrive que les choses se gâtent et qu'on se mette à y mourir à qui mieux mieux.
Un conseil : ne jamais ouvrir la fenêtre donnant sur la rue, sinon t'es obligé d'appeler les pompiers. Et les pompiers dans un bordel, quoi que tu en penses, ça la fout mal !

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— Ce serait gentil.

Elle part « en » cuisine. Je confie mes fesses au cuir privé de moelleur d’un canapé. Une pendulette en marbre couleur pisse d’âne tictaque sans enthousiasme sur la desserte, entre deux photos, dont l’une représente Solange en mariée, avec une couronne de fleurs d’oranger sur la hure (à l’époque, elle n’avait pas démarré son éléphantiasis) et l’autre un militaire habillé en soldat. Personnage con et énergique. Profonde fossette au menton, qui lui fait un cul de bébé, regard de jeune ganache peu amène, nez busqué.

Un instant passe, seulement marqué par le mouvement de la pendule ; puis Elephant-woman revient, portant un plateau lesté de deux grandes tasses et d’un sucrier vénitien importé par Uniprix.

— Vous le prenez-t-il avec du lait ? demande mon hôtesse.

— Il sent bien trop bon pour que je risque de l’abîmer, flagorné-je.

Elle parvient à caser un cul, conçu et réalisé par Botéro, dans un de ses fauteuils, en conçoit une légitime satisfaction qui s’exprime par un jet de vapeur prolongé.

Je lui désigne le portrait du gazier en uniforme.

— Un parent à vous ? interrogé-je-t-il pour dire de causer.

Que je crois, car nous ne faisons rien qui soit absolument gratuit, dans l’existence.

Du moins, en ce qui me concerne. Mes réflexes les plus spontanés, mes impulsions les plus innocentes, impliquent une démarche mentale qui, chaque fois, me déconcerte.

La « Fernand Léger » écarquille de la comprenette.

— Mais, mais, profère-t-elle d’une voix de brebis oppressée.

Je visionne mon hôtesse avec surprise.

— Quoi donc, chère amie ?

— Vous ne le reconnaissez pas ? Je veuille bien que cette photo a dix ans, mais quand même !

Et les nues se déchirent comme le fond de pantalon de Bérurier lorsqu’il lace sa chaussure.

— Achille ? écrié-je.

— Bien sûr !

C’est là que le cymbalier se déchaîne dans la fosse d’orchestre, pour sonoriser les nues qui s’entrouvrent.

Un boulot monumental s’opère sous ma coiffe.

Je pige, dans ce grondement d’instruments percussifs, que le mec qui montait la garde au bouic de tante Mina n’était pas le véritable inspecteur Lanprendeux.

L’effarement me met pleins de picotis dans la zone testiculaire.

Un serpentin de pensées illustrées. Je revois le perdreau qui montait la garde dans l’antichambre du bordel. Le dénommé Lanprendreux Achille. Il ne ressemblait pas du tout à cette photo ! Je lui ai confié les deux bouteilles de champagne avec mission de les porter au labo. Et le plus formide c’est qu’il les a portées ! Alors là, je nage dans une piscaille emplie de goudron fondu !

Sur ces entrefesses, Bérurier sonne à la grille du parc.

— Laissez, fais-je à la vachasse, c’est mon collaborateur.

Et je vais ouvrir, la tête pleine de choses aussi palpitantes que contradictoires.

Sa Majesté se ramène, portant un grand sac de victuailles à deux bras avec plus de soins qu’il n’en consacrerait à un bébé.

— C’est jockey ! jubile-t-il. Figure-toive que j’sus tombé su’ un traiteur italoche qu’la boutique ressemb’ à Alice au pays des merguez [8] Expression qui a fourni à l’auteur le titre d’une de ses meilleures z’œuvres, laquelle a été couronnée par S. M. le roi du Maroc qui veut bien m’honorer de son estime. ! Tu peux pas passer à côté du bouffement dont j’rapporte d’chez lui. La gentile p’tite maâme va nous aider à grailler. Moive, tu m’connais ; quand y en a pour deux, y en a pour trois !

Sans attendre d’acquiescement, il vide son sac sur la table basse, empilant, tout en bavant bas, des tranches de mortadelle, de sauciflard, de gigot froid, des jambes de poulets de Bresse rôties, d’autres de lapins cuites à la sauce tomate, des andouillettes, des penes al arabiat, des aubergines farcies, plus des denrées végétales mais enrobées de graisse animale. Il termine en sortant trois bouteilles de Frascati aux étiquettes joyeuses comme des dimanches de fête.

La dame Lanprendeux est éblouie. Elle glousse comme si on lui faisait une langue dans la raie des fesses (ce qu’à Dieu ne plaise).

Bérurier s’assied en tailleur devant les cannes éléphantesques de la dame. Il est émoustillé et semble avoir occulté les récents déboires enregistrés par son pénis.

— Vous, z’au moins, vos jambes sont de vraies jambes, pas des aiguilles à tricoter ! J’raffole les personnes qu’ont pas les flûtes en poteaux de ruguebie. Quand j’tombe sur un’ frangine qu’on peut lu mette la main grande ouverte ent’ les cuissots, j’ai enville d’gerber. Vous, vot’ moulasse, ça doit z’êt’ quéqu’chose ! Pour vous débusquer l’clito faut s’équiper en péléocloque !

— Me permettez-vous de passer un coup de fil ? demandé-je à l’hôtesse sollicitée.

— L’appareil, elle est dans la chambre, me dit-elle, déjà distraite, subjuguée par les entreprises immédiates et catégoriques de mon compagnon.

Je laisse les deux tourtereaux pour tubophoner à l’Intérieur. On n’y a pas revu Achille Lanprendeux. Je me rabats ensuite sur le Rouquin.

— Tu tombes bien ! exulte l’incendié. J’ai pu obtenir sans problème des cheveux et même les empreintes du prince, lequel semblait tout heureux de collaborer avec la Police.

— Alors ? questionné-je dans un râle de tragédie.

— CE NE SONT PAS LES MÊMES QUE CEUX ET CELLES TROUVÉS DANS LA CHAMBRE DU BOXON.

— Donc c’est l’hypothèse d’un prince pourvu d’un sosie qui prévaut ?

— Il semblerait.

Je réfléchis un instant, bien que ce ne soit guère aisé dans cette maisonnette où deux monstres commencent une séance de zizi-panpan.

— Seul un jumeau…, balbutié-je. Seulement Karim Kanular n’en a pas !

Le Rouquemoute profère quelque chose que je n’ai pas entendu.

— Comment ? lui fais-je.

— Je te demandais si tu regardais « Les Nuls » à la télé.

— Que veux-tu que je regarde d’autre, en dehors des actualités ?

— En ce cas tu te délectes des gueules de gens célèbres qu’on y trouve reproduites.

— Tu ne vas pas comparer !

— Antoine, serais-tu rétro ? Dis-toi que ces masques qu’on a fait caricaturaux, peuvent être d’une hallucinante fidélité si on le désire. Il est facile de reproduire le visage de n’importe qui, au point que les proches du sujet se laisseraient abuser.

— Dès lors, tout est possible, murmuré-je.

— Exactement, Antoine. Je suis même surpris qu’on n’ait pas tiré parti de cette nouvelle technique à des fins criminelles.

— On dirait que ça commence.

Le Rouquemoute reste pensif.

— Cela a peut-être débuté depuis un certain temps et personne n’avait encore eu vent de la chose.

— Pourquoi pas ? Dis-moi, les deux quilles de rouille qui t’ont été remises ont été apportées par qui ?

— On les a déposées pour moi, en bas.

— Qui ?

— Je vais m’informer, ne quitte pas.

Quand il revient en ligne, c’est pour me dire que le champ’ a été confié au factionnaire par un chauffeur de taxi.

Dans le fion, la balayette !

LE FION

La partie est lancée. Sa Majesté s’est positionnée pour une levrette éléphantesque. M meSolange est maintenant agenouillée dans le fauteuil qu’elle comblait (non pas d’aise, mais de son monstrueux cul). Accoudée au dossier, elle dérouille avec liesse les coups de boutoir d’Alexandre-Benoît qui l’a entreprise, comme le pic pneumatique entreprend la montagne en passe d’accoucher d’un tunnel. Il procède par larges et profondes fourrées, poussant des reins avec des « han ! » de bûcheron. Sans cesser de commenter ses prouesses, avec sa logique coutumière, il dit :

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