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Frédéric Dard: Maman, les petits bateaux…

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Frédéric Dard Maman, les petits bateaux…

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On t'a déjà mené en bateau, non ? Donc tu as le pied marin, si tu n'as pas l'air malin. Alors, mets ton béret à pompon et embarque, matelot ! Grimpe avec Béru et moi sur le Thermos pour une croisière very délectable. Tu trouveras à bord des sirènes très sublimes, avec une proue qui n'a pas besoin de soutiens-loloches et une poupe que tu peux déguster à la cuiller. Y a du champagne, du punch, de la vodka et du caviar… Et des bombes en guise de dessert. Très glacées, tu verras. Avec elles, t'es sûr de faire un boum… C'est les requins qui vont être contents ! Et si tu as envie de la quille, ben, sers-toi. Avant qu'elle coule.

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San-Antonio

Maman les petits bateaux…

Maman les ptits bateaux Qui vont sur leau Ontils des jambes Chanson - фото 1

Maman, les p’tits bateaux

Qui vont sur l’eau

Ont-ils des jambes ?

(Chanson connue).

CHAPITRE PREMIER

DANS LEQUEL

JE COMMETS L’ACTE DE CHAIR AVEC UNE PERSONNE DU SEXE

Franchement, je vais te dire…

C’est pas que Yuchi soit jolie.

Elle aurait même tendance à ressembler à une mocheté.

Seulement, ce qu’elle a d’irremplaçable, c’est qu’elle est salingue et qu’elle fait l’amour en allemand.

J’ai pas dit « à l’allemande ». Je répète : « en allemand ».

Faire l’amour en allemand, pour un Français, ça n’a pas de prix. Et pourtant, moi, franchement, je ne suis pas un fana de la Teutonie. J’admets volontiers que le mark se défend et que la Mercédès est l’une des meilleures bagnoles du monde, mais à part ça, je trouve rien à lui célébrer, à l’Allemagne, si ce n’est l’armistice de 1918, lequel commence d’ailleurs à se faire tard (en Francs nouveaux).

Que veux-tu : il n’a pas l’âme Hohenzollern, Sana. Trop de Douaumont dans ses ascendances, trop de « chemin des Dames ». À force de naître dans les reliquats de Verdun, tu finis par hériter l’instinct grégaire. Il te reste un éclat d’obus, un éclat d’abus, dans le sentiment. Tu souffres héréditairement d’une maladie de Rhin. Moi, la Prusse, tu me verras jamais y foutre les pieds. Les rares fois que je m’y suis risqué, j’ai eu l’impression qu’on allait me faire grimper dans quelque fourgon, à coups de bottes dans le train d’un moment à l’autre, et me driver jusqu’à miradors’ land . Je préfère acheter mes Leïca en Suisse et bouffer mes choucroutes chez Lipp. Y’en a qui me disent que ça ne va pas ma tête d’obstiner dans les aigrelettes rancoeurs tricolores de jadis, surtout en un instant de l’histoire où France et Allemagne se sucent et s’entresucent d’un Élysée à l’autre, en se félicitant que c’est bon, que c’est Bonn et qu’on prend ensemble de tout beaux pieds, sans plus se marcher jamais dessus au pas de l’oie, juré, promis, croix de bois, croix de fer… Ils me prétendent, ces laveurs de vengeance à l’Ariel-amoniaqué-qui-fait-plus-blanc-qu’autour-du-point-rouge-du-drapeau-japonouille, que je manque de réalisme. Que je suis con. Comme porte ouverte, t’enfonces pas mieux. Même mon braque dans le fion de Yuchi (qui l’a assez vaste pour accueillir dix panzers avec leur couvercle levé) s’enfonce moins bien que ce lieu commun de ma connerie germanophobe. Bien sûr, que je suis con. Je m’en vante, m’en évente. L’essentiel est que j’y puisse rien. J’y pourrais quelque chose, je serais impardonnable. Mais là, l’élan du cœur, hein ? La bandaison ? Le cutanage ? Tu veux objecter quoi ? T’aimes ou non, triques ou pas, mouilles ou déshydrates. Le glandulaire, ça ne se raisonne pas, ça se traite. Alors on me traite.

De con.

Et je leur réponds amen depuis mes fortifications à la Vauban.

Bon, on se disait quoi ?

Ah oui : Yuchi.

Et puis non, attends, que je t’esplique encore sur la Uber alles Bochie. Je voudrais me justifier. Pas passer vaderétrograde satanas. Crois pas à du parti pris. J’ai horreur. Le parti pris, c’est la volonté de l’enculé de frais. Moi, je te cause instinct, nuance. J’ai mes têtes, tu comprends ? Et j’aime pas les carrées. J’ai beau forcer, je dérape du battant. Je leur fais mimi à contre-lèvres. Question de peau, de morpho. Pourtant je suis plutôt du genre pour, moi, Sana. Tiens, je te prends l’Angliche. Bon, l’Angliche. Y’aurait à dire. À redire. Je dis et je redis, mais je l’aime bien, moi, l’Angliche, malgré Jehanne d’Arc, Waterloo, Mers-el-Kébir et le reste. J’adore l’Italoche, le Suissaga, le Belgium. Je suis assez client pour l’Espago, malgré son côté gland d’Espagne. Je suis content du Hongrois, du Yougo. J’ai un penchant pour le Polak dont notre Henri III fut reine, si tu te rappelles ? Le Ruskoff est assez plaisant dans son genre. Les Scandinavets, bien qu’un peu blafards, je m’accommode. Et les Grecs empailleurs aussi. Tu vois, je te fais le tour, tout bien. L’Europe sur un plateau, mec. Le Portugais, que j’oubliais, sympa tout plein. Et l’Hollandais ? Très chouette aussi. J’idolâtre le Roumain, sa manière personnelle d’être latin sans avoir l’air d’y toucher ; au point de passer pour slave aux analphacons. L’Irlandais, je raffole. Tout ça pour te dire que je suis pas un bêcheur de tempérament. Je frèrzhumine d’emblée, moi, Sana. La main tendue, le cœur prompt, les labiales parées pour la bisouille au lépreux : Chouetzer en personne, les baffies en moins, la tendresse en plus et un clavier d’I.B.M. au lieu d’un clavier d’orgue. Y’ a que le Germain que je rechigne. Je peux pas m’empêcher de le penser hordes, tu comprends ? De le voir dans les tons verdâtres, casqué, botté, la ceinture garnie de grenades, pareil à un arbre de mort aux fruits vénéneux. Voilà, il me fait évoquer la mort, c’est ça, ma réticence profonde. Et pas une mort amie, paresseuse, languissante. Que non. Une mort dure, aboyante, bien féroce. Une mort salope, une mort qui finit mal : la pire, non ?

Je te tartine. Laisse faire. Je tartinerai encore, véry beaucoup, de plus en plus, de pis en pis. Te foutrai la frime dans le plat de nouilles, confiance ! Le cul aussi. Tout. T’enfoncerai dans la nouille tiédasse et gluante. T’obligerai à les toutes bouffer pour que tu t’en délivres. Mais faut bousculer, on urge. On va bientôt fermer, je sens. Le beffroi qui m’annonce. J’ai des carillons avant-coureurs dans les tréfonds caberluchards. À pas de loup ça se conclut, tout ça. Tant pis ; tant mieux. Je regrette qu’une chose : c’est de ne rien regretter. Et encore, je me demande si je regrette vraiment de pas regretter. Qu’au contraire ça ne serait pas de la voluptas, ça, cette tranquillité peureuse, ce cynisme de pudeur ?

Y’a pas : faut que je m’arrache. Surtout à un début de polar. C’est vital. J’en sais qui partent déjà. Qui disent : « Oh, bon, s’il débloque d’emblée, qu’est-ce ça va être par la suite, quand il vadrouillera dans le gras. » Coûte que coûte, je dois m’interrompre la délirade, débander de l’envolée, que je pantèle dans la bonne action facile à suivre, péripétique, un peu foutreuse, juste la limite. The recette : tante Laure. Tu prends un bon cul bien propre, une bibite vigourette, tu saupoudres de polissonnerie ingénieuse. Tu touilles avec de la marrade, bon. Ensuite tu ajoutes l’action, au fur et à mesure. N’importe quoi pourvu que ça ronfle, que ça soye éprouvé solide. Sang, pétard, kidnappinge, suce-pinces, horions, tueurs, espions, haut-les-mains, la porte qui se referme, le verrou tiré, la maison vide qui l’est pas, la bagnole en folie, la bombe dans l’avion, le faisceau fantôme, la colique verte, le rayon des jouets ; ensuite re-cul bien propre, re-bibite savoureuse, à vis et à copulation, battez le foutre en neige, qu’il devienne ferme joliment, onctueux. Accrochez-y du calembredain de série, un peu rafraîchi, repeint… Voilà… T’en es à la page combien t’est-ce ? Pas suffisant. Plus que cinquante encore et tu partiras aux Canaries, mon oiseau chéri. Un petit effort. Cellules stimulées, caoua bien fort. Où-c’ qu’vous z’allez chercher tout ça ? Dans ma culotte, hé, peau de zob ! Y’en a plein, pis que des morpions dans la tienne, te dire ! J’ai que d’ouvrir les vannes pour que les vannes dégoulinent. Un don, hein ? Merci, mon Jésus bon Dieu. Toi qui m’avez si tant comblé que j’en éclate de trop tout. Merci, mon doux tout beau Seigneur dont j’implore de plus en plus pour me bien repaître à fond, de manière à crever de ça, de trop plein. Le rêve de tout le monde. Tout ce qui marche sur les pattes de derrière et qui parvient à formuler une pensée, n’espère que cela, à bout d’espérance : la monstre mort par excès. L’infinie goinfrade homicidiaire. L’explosion pléthorique. Qu’ensuite pet à mon âme, hein, Dudule ?

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