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Frédéric Dard: Maman, les petits bateaux…

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Frédéric Dard Maman, les petits bateaux…

Maman, les petits bateaux…: краткое содержание, описание и аннотация

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On t'a déjà mené en bateau, non ? Donc tu as le pied marin, si tu n'as pas l'air malin. Alors, mets ton béret à pompon et embarque, matelot ! Grimpe avec Béru et moi sur le Thermos pour une croisière very délectable. Tu trouveras à bord des sirènes très sublimes, avec une proue qui n'a pas besoin de soutiens-loloches et une poupe que tu peux déguster à la cuiller. Y a du champagne, du punch, de la vodka et du caviar… Et des bombes en guise de dessert. Très glacées, tu verras. Avec elles, t'es sûr de faire un boum… C'est les requins qui vont être contents ! Et si tu as envie de la quille, ben, sers-toi. Avant qu'elle coule.

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Allez, allez, freine, Santonio. Freine avant que le lecteur non averti, non inverti, se soye débiné, coudes au corps, vers d’autres pages mieux hospitalières.

Je causais quoi, en débutant ?

C’est juste : la môme Yuchi qui fait l’amour en allemand. Un petit coup de projo pendant qu’elle lime, manière de te la situer ; pas que tu restes en rideau d’imagination, dans des perplexités paralysantes.

Elle est pas très grande. Enfin, quoi, elle me vient là quand on est verticaux, et ici quand on est horizontaux. Les cheveux coupés lali-lala, ni trop longs ni vraiment courts. Et châtains fades, ce qui est la modestie de la blondeur. Un petit visage pas joli, plutôt sympa. Elle se farde pas. Devrait. Le cosmétique a été inventé pour les putes, donc pour des personnes destinées à exciter les convoitises. Comme on est à Palerme et qu’il fait chaud, elle porte juste une robe en foulard à même sa peau. Ses loloches décarrent tout azimut, malgré qu’ils ne soient pas volumineux. Son français ne vaut pas mon allemand, lequel lui même ne mérite pas un coup de cidre. On vient de se faire la connaissance bizarrement. Sur la grande place, là que se dresse l’opéra rond, au milieu d’une botte de palmiers. Y’avait une calèche un peu branlante. Bourrin et cocher assoupis profitaient de la même ombre chétive pour oublier Palerme, la Charles-Edmonde et son Deferre à repasser. Ça baignait dans les torpeurs torrides. Sentait la poussière accumulée, qui ressert inlassablement. Je m’ai pointé d’un côté, Yuchi de l’autre. On ne s’était pas vus. Ensemble on a interpellé le Ben Hur :

— Vous êtes libre ?

Il n’était que ça, fonds en combles : libre. À ne plus savoir que faire de sa peau ni de sa calèche ; son bourrin accablé crottinait haut commak. J’ sais pas si tu es de mon avis, d’ailleurs j’en ai rien à branler, mais si c’est tétanique, c’est pas incommodant, le crottin de dada. Je vais même plus loin : il a que ça de sympa, le cheval, ses défécations, tous les géraniums te le diront.

Bien, bon, donc on se pointe, la Yuchi et moi. Ensemble.

Synchrones. Un film !

— Vous êtes libre ?

V’là l’intrépide qui s’arrache à ses somnolences. Tout vigouret soudain, volubile à l’italienne. Reniflant de l’auber à ponctionner. Il mate la môme, la trouve un peu blèche, me visionne, prend confiance.

Il se dit que les matous sont plus portés sur le pourliche. Une sœur, au moment du relevé de compteur, elle cigle la passe et n’allonge que des misères, soi-disant que c’est pas convenable, une dame qui file un royal pourboire.

Nous, re-ensemble, on déclame :

— Visite de la ville !

Puis on se marre en se défrimant, la gosse et moi. De mon côté aussi je me dis que c’est pas la Bardot belle époque et qu’elle aurait besoin d’un petit ravalement chez les Carita’s sisters. Mais une robe imprimée sur un corps de femme nu, ça me file des tendances illico, m’oblitère le mental.

Poliment, je lui cède le pas.

— Je vous en prie, signorina…

Elle me remercie, escalade le marche-pied, se juche. Seulement, le cocher ne l’entend pas de cette oreille. V’ là son beau visage de vieux gredin reconverti qui se plisse comme une morille séchée.

— C’est dix mille lires ! il lance à la môme.

— D’accord, admet Yuchi.

— En dollars ! il ajoute.

— D’accord.

Tu crois qu’il va fouetter le dargif de son canasson pommelé, Césarin ? Penses-tu ! Lui, ce qu’il veut, c’est ma clientèle.

— Plus le service ! il rallonge, en désespoir de mauvaise cause.

Elle ne peut s’empêcher de demander :

— Quel service ?

Et il fait, buté :

— Le service !

La souris me prend à témoin, du regard.

Je lis une imploration dans ses yeux noisettes, pétillants. Le cheval doit rêver à une jument car il lui pousse une chopine longue comme mon bras derrière la sous-ventrière. Invitation à la valse. Quand la nature bat la mesure, il est temps d’accorder son instrument.

Je grimpe, d’un bond, près de la gretchen.

— Je crois que c’est le plus simple, dis-je, sinon il va vous rançonner comme jadis les bandits calabrais, ce forban.

Puis au driver :

— Ce sera dix mille lires, payables en lires, et sans service. Alors tu décarres en t’épargnant de rouscailler, sinon j’appelle le bel agent habillé de blanc qui joue les Savorgnan de Brazza sous son casque colonial, près du feu tricolore.

Il tient son fouet comme une canne à pêche quand, depuis des heures, ça ne mord pas.

Il a un léger haussement d’épaule fataliste et fouette.

— Par quoi on commence le tour de ville ? il me demande.

— Par la campagne, mon pote !

La lanière du fouet vient effleurer la croupe du bourrin, lequel dégode mollement et s’ébranle, si tu veux bien me permettre cette image hardie.

Allez, hue !

La môme n’a pas moufté.

Elle regarde la circulation, de son côté, l’air intéressé. Elle me considère comme un voyageur de son compartiment, c’est-à-dire qu’elle ne me considère pas. Pour elle, je représente à peine une présence.

Elle croise les jambes.

Je suis pour. De gueule, elle mérite pas la couverture de Match , mais de guiboles, elle passionne.

On déambule sur des dalles servant de pavés. Les roues concassent méchant. On fait du barouf comme tout un pèlerinage de gitans sur la route des Saintes-Maries-de-la-Mer. Ça cahote. Tant mieux, voilà qui facilite les frôlures. La guimbarde remonte une avenue qui bientôt se transforme en rue populeuse. On stoppe devant une grande église fromageuse. Le cocher se retourne pour nous dire comme quoi il s’agit de la chapelle Santa Mortadella della Olida, à quoi je lui rétorque que je m’en tamponne le scapulaire et qu’il fasse remuer les bielles de son haridelle.

Alors on atteint les faubourgs. Le soleil cogne plus ferme dans la périphérie. Comme si la grosse chaleur était réservée aux lavoratori exclusivement. Ici, finito la fraîcheur. Heureusement qu’on a tendu la capote de toile cirée. C’est plein de linges qui sèchent aux fenêtres. Leur manière de pavoiser, aux Siliciens.

Le martèlement des sabots de notre fougueux bourrin crée une sorte de rythme qui accroît les torpeurs. Le long des maisons ocres d’où échappent des fragances de fritaille, des gosses turbulent, et se poursuivent jusqu’au milieu de la chaussée.

Yuchi cesse de mater à l’extérieur. Moi, pas pomme, je ne l’ai pas attaquée d’entrée. Un gentelman, tu penses, doit se montrer réservé, pas bousculer les convenances. Le préjugé favorable, tu peux pas savoir le gain de temps qu’il représente dans les contacts humains et les rapports sexuels.

— J’ose espérer que ma présence ne vous est pas importune ? je lui débloque, en galantine surchoix à la mousse de foie gras.

— Oh, non. Non, non, elle empresse.

— Vous êtes en vacances, ici ? je gazouille en prompt rechef.

— Non, je participe à une croisière à bord du Thermos qui fait escale à Palerme, aujourd’hui.

— Mon nom est Antoine San-Antonio, je suis français…

Elle opine.

— Je m’en doutais.

Inquiet, je murmure :

— Vraiment ?

— Vous avez cette élégance des Français, quand ils sont élégants.

Du coup, je me gonfle comme un tétrodon [1] Ce poisson épineux qui s’emplit d’air. Ça t’évitera de chercher sur le dico. , voire comme un édredon.

— Merci. Et vous, vous êtes allemande ?

— Ça se voit ?

— Pas du tout, mais cela s’entend.

— J’emploie les « b » à la place des « p » ?

— Entre autres.

— Je m’appelle Yuchi.

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