Frédéric Dard - Maman, la dame fait rien qu'à me faire des choses !

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Maman, la dame fait rien qu'à me faire des choses !: краткое содержание, описание и аннотация

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C'est beau, un bordel.
C'est confortable.
On y passe généralement de bons moments.
Sauf quand il y vient des gens bizarres.
Alors il arrive que les choses se gâtent et qu'on se mette à y mourir à qui mieux mieux.
Un conseil : ne jamais ouvrir la fenêtre donnant sur la rue, sinon t'es obligé d'appeler les pompiers. Et les pompiers dans un bordel, quoi que tu en penses, ça la fout mal !

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— Tony.

Sa dextre opère un tombé-braguette d’une parfaite délicatesse. L’impression qu’une colombe bat des ailes sur mon chibroque. Caresse de grand style, digne de la mère Windsor. On dit que, quand elle paraît au balcon de Bujingame, elle fait « bonjour, bonjour » à son peuple de la main droite, tandis que de la gauche elle caresse la bite de son ducal époux. C’est le seul endroit où il est obligé de se laisser faire, alors tu parles qu’elle en profite, mémère ! Son grand duc hono, ça fait des encablures qu’il navigue loin de la couche royale.

Je risque la question qui, en réalité, m’amène chez la gentille Nane :

— Vous étiez chez vous, hier soir, quand une autre personne déjà s’est déplacée sur cette corniche ?

Je suis anxieux de sa réponse, comme dit M meDuboudubraque, la repasseuse de m’man qui « fait » nos rideaux de salle à manger et mes chemises de smokinge.

C’est pile ou face.

Pile, je suis venu pour la peau ; face, je touche ma prime-gamberge.

— Oui, répond la survoltée du petit bec.

— En ce cas, ma chérie, racontez-moi ce que vous avez vu.

Elle expose :

— J’étais dans ma salle de bains à ce moment-là.

Mon premier réflexe est pour déplorer, mais je fais un double look par la pensée. Donc, elle sait qu’il y a eu quelque chose à voir. Si elle le sait, c’est parce que quelqu’un d’autre le lui a dit. Si quelqu’un d’autre le lui a dit, c’est que ce quelqu’un d’autre l’a vu.

Je la presse de questions.

Elle s’explique.

— Mon ami Matthieu était passé me dire bonjour. Lorsque je suis sortie de la salle d’eau, il m’a raconté qu’il venait de voir une femme marcher sur la corniche d’en face. Il était soufflé.

— Une femme ? bée-je-t-il.

— Paraît qu’elle est allée mettre une bouteille de champagne tout au bout de l’immeuble.

Ça chante et danse en mon cœur. Ainsi donc, la fille qui a escorté le prince ou son sosie chez la mère Claquezingue était une équilibriste chargée d’évacuer la bonne rouille de champ’.

A ce point du récit, on peut dire que ma comprenette s’obscurcit. Si cette acrobate a éloigné la bonne boutanche de la pièce, c’est donc qu’elle a apporté l’autre et qu’elle la savait truquée. Si donc elle était au courant, pourquoi s’est-elle laissé buter ?

Intéressant, non ?

Au plus intense de mes réflexions, je m’aperçois que je trique comme Guignol. Pas de l’ersatz, espère ! Du goumi en pur caoutchouc dur, à peine flexible.

Elle a, en me sentant culminer, cette exclamation de surprise si flatteuse que j’ai toujours préférée au Prix Goncourt ou à une réception à l’Hôtel de Ville de Paris.

— Il y a des attractions dans votre rue, plaisanté-je.

— Les plus fortes ne se trouvent peut-être pas sur la voie publique, dit la spirituelle jeune femme en procédant à l’extraction de mon pénis que sa rigidité rend malaisée.

BEURGH

Un papier quadrillé est punaisé contre la porte :

« Au cas que tu rentrerais : je suis été voir maman qu’a de la fiève. Mais je m’arrête pas. Solange. »

Béru lit laborieusement car, pour cet intellectuel du pâté de foie, le plus bref et laconique des écrits a la rébarbation d’un papyrus égyptien.

Il tire la conclusion du document :

— L’est pas là !

Par acquit de conscience, nous sonnons. Un timbre du genre mauviette retentit, égrotant. Sa sonorité cafardeuse s’engloutit dans un silence à bon marché.

Nobody.

— Qu’est-ce on va-t-il faire ? s’inquiète le Gros (qui ajoute, sans reprendre souffle) : J’ai les crochets.

— Va t’acheter un sandouiche, moi je vais l’attendre.

— Tu croives ? objecte le féal compagnon sans grande joie. On aurait pas meilleur compte d’aller carrément claper dans un restau ? J’en ai repéré un qu’avait l’air corréque à moins d’deux mille mètes d’ici.

— Pas le temps.

— Tu dis qu’tu vas attend’ la mère Lanprendeux et qu’t’as pas l’temps ; faudrait savoir, qu on susse !

Je bougonne :

— Tu me fais intégralement chier, mec. Va bouffer, si tu veux, je me passerai de toi.

Rien de plus dommageable pour l’Enfoiré que d’entendre un langage pareil sortir de ma bouche.

— Mercille, fait-il. C’est bon de s’faire craquer la bagouze pour un mec comm’ v’là toi, on est récompensé.

Il balance d’un panard sur l’autre. Puis son baquet émet un profond gargouillement solennel en comparaison duquel le grand Largo de Haendel passerait pour une chanson à boire.

— Si j’attendrais davantage, je défaillirais, déclare-t-il. Faut qu’je vais bouffer une morce, comme disent mes amis suisses. J’te ramène un sandouiche, à toi z’aussi ?

— Non, merci.

— Tu t’négliges, mec. C’est pas raisonnab’.

Et il part le long de la rue tranquille qu’un chien sans véritable itinéraire suit en reniflant les murs.

Il n’a pas parcouru cent mètres qu’une assez forte dame vêtue d’un tailleur bleu marine et d’un chemisier à pois descend d’un autobus vert et crème.

Elle fait de l’éléphantiasis car chacune de ses cannes a une circonférence supérieure à celle de sa taille. Mon proverbial instinct me prédit qu’il s’agit là de la dame de Lanprendeux Achille. Je lui délivre alors un aimable sourire de diarrhéique constatant qu’il y a exceptionnellement du papier dans les gogues publics où il n’a eu que le temps de s’engouffrer, et je me présente.

— J’sus t’enchantée, m’affirme-t-elle ; j’entends si tellement causer de vous, et depuis si tellement longtemps…

M’est avis que mon estimable confrère Achille a épousé une fille de ferme d’un hameau perdu.

— Je voye que Chilou a pas encore rentré, dit-elle, mais vous pouvez l’attendre, y n’tardera plus.

Elle déponne la lourde du pavillon de quatre pièces, en meulière agrémentée de coquillages datant du secondaire, et entre de profil.

— Madame votre mère est souffrante ? demandé-je, me référant au message laissé à son époux.

— Pffou ! Elle s’écoute, fait la douce Solange.

C’t’un’ personne qu’est toujours en train d’mou-rir d’ceci, cela.

Me voici dans un délicieux salon meublé Scandinave avec, sur les murs, de chouettes tableaux au point de croix, dont l’un représente une petite Hollandaise portant ses seaux de lait à l’aide d’une sorte de fléau, et l’autre une biche paissant dans un sous-bois enchanteur sous le regard concupiscent d’un salaud de cerf lubrique.

— Votre mari est rentré tard ? je demande innocemment.

La Solange me décoche un sourire d’une candeur qui l’aurait fait émanciper à l’âge de 40 ans si elle n’avait été mariée.

— Non, répond-elle.

— Il est rentré tôt ?

— Il a pas rentré du tout.

— Pourtant, son service m’a dit qu’il se trouvait chez lui…

— Je sais. C’est moi dont j’ai confondu, ça vient de sa radio dans la salle de bains. Elle s’est déclenchée seule, comme souvent, parce qu’il oublille de la remettre au point mort. Quand t’est-ce on a appelé pour demander sur lui, de son Service, j’ai cru qu’il était rentré. Mais je m’ai aperçue par l’ensuite que non.

— Et donc, pour résumer, vous avez répondu que oui, croyant que, mais il n’était pas rentré ? précisé-je-t-il dûment.

— Testuellement. Mais mon aviss est qu’il ne va pas tarder. Voulez-vous-t-il l’attendre ?

Je balance. Béru est au ravitau, plutôt que de poireauter dehors…

— Volontiers.

— Assoyez-vous. Je nous prépare un café ?

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