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Frédéric Dard: Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore

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Frédéric Dard Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore

Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore: краткое содержание, описание и аннотация

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La nouvelle est tombée, sèche comme un coup de bite d'octogénaire : il n'existe, dans notre bon vieux système solaire, aucune planète habitée en dehors de la notre ! Je le pressentais, mais ça fait tout de même un choc. Nous sommes juste quelques milliards de glandus à nous branler les cloches sur une boule minuscule perdue dans l'immensité sidérale. Ça te remonte pas les testicules à la place des amygdales, toi ? Les gens existent et sont cruels ! Comment se peut-ce ? Je te prends les personnages de ce livre… Des démons vivants ! Des sadiques ! Des sangunaires ! A sulfater tout crus ! A empiler dans une fosse emplie de chaux vive ! Les frangines pire que les matous ! Te sucent le pénis, mais te bouffent les roustons à pleines chailles ! Se laissent baiser pour mieux te véroler l'existence ! Comparé à elles, le démon est un enfant de chœur qui gagne à être connu. J'exagère ? Viens faire un tour dans ce , tu comprendras ! Allez, ! C'est l'heure de la prière.

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Nous dormîmes très convenablement. A travers le mur séparant nos chambres, j'entendais les ronflements inhumains du natif de Saint-Locdu-le-Vieux. De toutes les scories de la vie quotidienne, cette musique de nuit est la moins supportable.

Sur le matin, Salami se rendit aux toilettes. Il savait se servir des gogues pour humains, allant jusqu'à utiliser la chasse quand celle-ci ne s'actionnait pas au moyen d'une chaînette située hors de sa portée.

Comme je me trouvais réveillé, nous parlâmes. Guéri de son mutisme de la veille au soir, il ne fit aucune façon pour me révéler que la « dame » lui avait prodigué caresses et gourmandises à satiété, l'avait même embrassé sur la gueule. Salami s'était complu à lécher sa chatte, manière de « se reconnaître », disent les bonnes gens. Elle sembla apprécier une telle délicatesse ; lui, déplorait qu'elle eût la foufoune par trop salée. Je portai à sa connaissance que ce genre d'inconvénient apparaît chez les femmes d'un âge certain et l'engage à se mettre en quête de partenaires plus jeunes. Se montrant fin psychologue, le hound fit valoir que les expériences contre nature sont essentiellement le fait de vieilles délaissées par l'amour. Il parlait juste. La principale cruauté du destin étant de transformer les hommes en carcasses obsolètes, histoire de leur apprendre à mourir.

A bout de philosophie matinale, nous commandâmes deux breakfasts de belle composition, celui de Salami ne différant du mien que par l'absence de jus d'orange, car il détestait les fruits.

Tout en grignotant ses rôties beurrées, il aborda « l'affaire » nous ayant amenés en Chine.

— Que pensez-vous, dit-il brusquement, de ce correspondant qui vous signale des meurtres avant qu'ils ne se produisent ?

Je haussis mes robustes épaules et lui annoncis que mon mystérieux interlocuteur devait entrer de nouveau en contact avec moi aux environs de midi.

— Prendrez-vous des dispositions, à ce propos ?

— Naturellement, ripostai-je. Je vais prier le standard de rechercher l'origine de l'appel lorsqu'il se produira. En admettant bien entendu que la chose fût possible.

— Quoi d'autre, encore ? fit le clébard, dont les interrogations sentencieuses commençaient à m'irriter la peau des testicules (principalement du droit, plus développé que son camarade).

— Je vais acheter un magnéto pour enregistrer notre communication.

Il approuva et ses longues oreilles balayèrent les miettes de notre brique-faste.

Puis il réfléchit et déclara :

— Notez que « l'homme » se doute parfaitement que vous agirez ainsi.

— Il n'empêche que je dois le faire ! laissai-je tomber en passant dans la salle de bains.

A partir de midi, me voici sur le pied de guerre. Mon petit matériel est en place et j'ai rendu visite aux polyglottes préposées de la téléphonie du Dragon Couillonné .

Demoiselles charmantes, plutôt belles et imbégueules. Les ai arrosées généreusement, tellement qu'elles en gloussaient pintades. Une qui m'avait d'emblée à la chouette, c'était la petite Ko-Hit, une adorable gosse qui s'était fait décolorer les cheveux en blond-Ophélie. Tentative risquée, mais le résultat lui conférait un attrait supplémentaire. Il arrive que l'étrangeté soit payante ; pas forcément, remarque : j'ai connu une frangine qui s'était épilé les poils pubiens pour se faire tatouer une chaglatte d'un vert agressif. Ça m'a flanqué la gerbe. Je voulais bouffer une chatte, pas un plat d'épinards. Mais je te le répète : en ce qui concerne Ko-Hit l'expérience est positive. Une Chinago blonde, ça porte aux sens. Aux miens, toujours est-il.

Bon, alors j'attends.

Bérurier également. Il est brusquement d'un grand sérieux, l'Obèse, l'air pénétré. Aujourd'hui est un day « avec ». Il n'a même pas de boutanche à portée de glotte.

Pour ce qui est de Salami, il rêvasse, couché dans une flaque de soleil.

Pourquoi suis-je tendu, moi d'ordinaire si désinvolte ? Je pourrais avoir des doutes. Me dire que le mec m'a bluffé avec l'annonce de son coup de grelot.

« Crrrreeeeee » fait le ronfleur, à cet instant.

Je décroche.

Ça y est. LA VOIX. THE VOICE !

— Bonjour ! elle dit calmement.

Et moi, bonne truffe :

— Bonjour.

— Vous êtes disponible, tantôt ?

— Complètement.

— Prenez la navette de trois heures P.M. pour Macao.

— Pourquoi ?

— Cela risquera de vous intéresser.

Et il raccroche ! Alors que j'avais tant et tant de questions à lui poser, dont la principale aurait été :

« Pour quelle raison me prévenez-vous de ces meurtres qui affectent des étrangers, moi qui suis français ? ».

Je sonne le standard téléphonique, tombe sur Ko-Hit.

— Chérie, lui fais-je, ici San-Antonio du 1848, vous sauriez me dire d'où émanait l'appel que je viens de recevoir ?

Tu sais quoi, Benoît ?

Miss Réglisse me déclare spontanément :

— Vous n'avez pas reçu de communication.

— A la minute même ! dis-je-t-il, mon combiné est encore aussi chaud que l'adorable triangle pileux blotti entre vos cuisses !

Un court moment de silence succède, dû à sa concentration cérébrale.

— En ce cas, c'est qu'on vous a appelé de l'hôtel, déclare la Chinoise aux cheveux d'or.

Ça fait « plouf ! » dans ma caberle, kif lorsque tu fais éclater un sac en papier gonflé d'air.

Je l'interroge, en grande piteusité :

— Existe-t-il une possibilité de savoir le numéro de l'appartement d'où on vient de me parler ?

— Non, puisqu'il s'agit du réseau interne…

— Tu l'as dans l'dos, hein ? grommeluche le Roi des Cavons.

— En fait, non. L'homme qui me grelotte est ici, il n'est que de le chercher.

— Autant s'mettre en quête d'un' meule d'aiguilles dans un' botte d'foin ! Il y a combien de chamb', dans ce boui-boui ?

— Plus ! ricané-je. T'as qu'à les visiter, l'une après l'autre, en demandant à chaque locataire si c'est lui qui a bigophoné au plus illustre poulardin de l'Hexagone !

MACAO, L'ENJEU DU FER [2] Aucune relation, même sexuelle, avec le fameux film Macao, l'enfer du jeu.

L'hydroglisseur hydroglisse sur la mer couleur de jade. Il est à peu près plein, mais pas bondé.

La première fois que je suis venu à Macao, nous étions serrés comme (je me refuse à dire des sardines) les briques composant un mur. Je me rappelle la gentille Chinetoque pressée contre mon abdomen. Elle trémoussait du prose avec une telle frénésie qu'à l'arrivée, ma nature irrépressible avait décoré sa robe d'une chandelle romaine digne d'un taureau camarguais. C'est seulement quand nous fûmes à quai que je pus constater mon erreur racheuse : cette aimable Asiate était en réalité un bonze d'art fraîchement coulé. Qu'il lui restât des bavures semblait logique.

Disposant de ma liberté de mouvements, je musarde sur le pont, observant les voyageurs réunis là, cherchant quel d'entre eux est susceptible de se déguiser, sans crier gare, en feu d'artifice. Franchement, impossible à déterminer dans cette foule, qu'un plus écrivain que ma pomme qualifierait de « bigarrée ».

Tandis que j'arpente bâbord, Béru parcourt tribord, et lycée de Versailles. Nous nous croisons, tantôt à la proue, tantôt à la poupe (que mon gros connard appelle « la soupe », naturellement). Salami suit résolument, la truffe au ras de mes mocassins. Il paraît tout drôle. Quand je me tourne pour lui jeter un mot amitieux, il lève à peine la tête. Il y a chez cet ami de l'homme une sorte de préoccupation déconcertante. Flaire-t-il les prémices d'une fatale explosion ?

Je poursuis ma ronde.

Soudain, un bref mais impératif jappement me fait retourner une fois de plus. Le basset a l'air fou de rage ! Le voilà qui se dresse sur son dargif, que tu dirais un pichet ancien. De sa pattoune avant droite, il me gratte le prose.

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