Frédéric Dard - La fête des paires

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La fête des paires: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand j'ai sonné à la porte d'à côté, je ne savais pas que ce serait M. Blanc qui viendrait m'ouvrir. De même, j'ignorais qu'il était sénégalais et qu'il possédait toutes les qualités requises pour devenir mon ami d'enfance.
Et puis voilà…
Il m'a ouvert et on s'est mis à vivre des trucs comme tu peux pas savoir si tu ne lis pas ce vachement beau livre.
Ça été la fiesta de la castagne, espère !
Et celle des paires, donc !
Inutile de me bricoler la prostate, ma poule : je ne dirai pas de quelles paires il s'agit.
Mais tu vois : faut rencontrer les gens pour comprendre qu'ils vous manquaient.

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C’est surtout ce second aspect du problème qui me fait tiquer. On ne laisse pas mourir un immeuble, même minuscule, au cœur du sixième ! Sans doute s’agit-il d’une histoire d’hoirie insoluble ? Doit y avoir des avocats et des notaires aux prises. Mais tout de même. Ça fait un bout, visiblement, qu’elle part en sucette, cette taule.

Je gravis I’escadrin. Il est en pierre jusqu’au premier. En bois du first au second étage. Les pièces du premier niveau ressemblent à celles du rez-de-chaussette : vides, délabrées, humides.

Consciencieux jusque z’au bout, je me farcis les dix-sept dernières marches grinçantes. Surprise : elles s’achèvent sur un étroit palier fermé par une porte de fer. Quand je te dis porte, c’est du haut de gamme. La vraie lourde de blockhaus, mon vieux. Elle rébarbate vachement.

Je renouche aussi sec que la serrure de sécurité qui ferme, ça va pas être de la tarte aux airelles ! Tout de suite, à ses lèvres, tu piges qu’elle a pas le baiser complaisant. Pour la forcer, faut pas chialer sa peine, y aller en douceur, tout à la gamberge. Boulot d’acupuncteur chinetoque ! Si je la craque, celle-là, je pourrai, tout de suite after m’attaquer à Fort Knox et sucrer l’artiche ricain.

Je m’agenouille tandis que ce brave Jérémie tient le faisceau de ma loupiote braqué sur le corps du délit. Farfouille que farfouilleras-tu, je sue sang et os. Je sue comme je sue. Un petit zigougnet à droite. Pousse le taquet d’ancrage d’un cran, un friselis à gauche…

— Tu croyes que tu vas y arriver, mon vieux ?

— Ta gueule, tu me déconcentres !

II aime pas qu’on le rebuffe, Blanchounet.

— Soye poli, mon vieux, on n’a pas gardé les phacochères ensemble, merde ! Ta putain de porte, moi je te l’ouvre d’un coup d’épaule, tu veux parier ?

— Elle est en fer, hé, pomme à l’huile ! Blindée, même, je soupçonne.

— Écarte-toi, flic-mon-cul !

— Si tu t’es jamais luxé l’épaule et pulvérisé la claviculte en même temps, tu vas pouvoir réaliser l’exploit !

— C’est ce qu’on verra, mon vieux.

L’exiguïté du palier l’empêche de prendre un élan considérable, aussi se ramasse-t-il sur lui-même. Il devient compact en plein, le Jérémie. Tendu, bandé à outrance. Je ne peux m’empêcher de le trouver beau. Une affiche à la gloire des Jeux Olympiques ! Y a du jaguar, chez ce superbe Noir. Concentration. Il ferme les yeux, ramasse un max d’oxygène qu’il empile dans ses soufflets. Et c’est le rush infernal.

Ce qui succède, je mets un bout а piger. C’est pas évident tout de suite. Il y a le formidable impact contre la lourde. Et puis celle-ci s’ouvre. Un flot de lumière inonde la scène. Le brave noirpiot continue sa trajectoire dans des espaces illuminés. Il n’est plus seul : des bras, des jambes sont plaqués à lui. Je pense vite, mais tout de même. Je comprends qu’il n’a pas enfoncé la porte, que celle-ci a été ouverte au moment précis où il l’emplâtrait. Qu’il a ramassé sur son passage la personne délourdéuse et que les voilà partis dans une vaste pièce élégante. Ils la traversent, soudés l’un à l’autre, kif un dessin animé. Ça va se terminer dans un poste de tévé énorme qu’ils font exploser.

Tout s’achève dans un entremêlage de membres blancs, de membres noirs, de tessons, d’éclats de contre-plaqué, et d’accessoires mal définissables.

Je m’approche. Les cinq pas qui me sont nécessaires pour gagner le lieu du sinistre me permettent de prendre connaissance de l’endroit. Une pièce extrêmement raffinée, tendue de lin bleu roi, avec une moquette orangée, des canapés profonds comme des tombeaux, dont un transformable en lit. Toute une partie de ce local est équipée d’appareils émetteurs, de vidéos, de trucs, de schmilblicks et autres.

M. Blanc se dépêtre comme il peut. Le voici déjà agenouillé devant une femme inanimée, dont je suis pas sûr qu’elle eût encore une âme, tellement elle semble raide comme barre.

Il exulte, Jérémie, malgré qu’il soit passablement étourdi.

— T’as vu, mon vieux, cette putain de porte de merde si je l’ai eue, dis ?

Je me penche sur la personne ravagée par sa tornade de viande. Ma main cherche son cœur, ce qui n’est pas désagréable vu que sa poitrine est très présente, bien ferme, avec des embouts comme j’aime pour souffler dedans. Le guignol bat, god soit loué.

La personne télescopée présente une quarantaine d’années en bonne et due forme, bien assumée. Elle n’est pas empâtée, ni fanée, non plus que plissée. Des séances répétées de findless et de lampe à brunir la gardent fraîche et heureuse. Elle porte un pyjama de soie fuchsia boutonné sur l’épaule. M’est avis qu’elle dormait et qu’elle a mis du temps avant de réaliser qu’on bricolait sa serrure.

En attendant qu’elle dévape, je me livre à une exploration du studio. Dans la vaste penderie, je découvre une foule de tenues disparates : de religieuse, de salutiste, de contractuelle, d’infirmière, d’hôtesse d’accueil, etc. Dans la partie technique, il ne me faut pas un million d’années-lumière pour piger qu’il s’agit d’un centre d’émissions clandestines. Un registre codé est enfermé dans un tiroir fermé à clé, mais que je déferme grâce, cette fois, à mon sésame.

Assis dans un fauteuil, les mains croisées entre ses grandes jambes écartées, M. Blanc m’observe avec intérêt.

— Putain, ce que tu fais flic, mon vieux, assure-t-il ; on ne saurait pas, on comprendrait que t’es un enculé de flic. Ça se voit à la façon que tu bandes dur en jouant les fouille-merde. T’as une bite d’éléphant quand tu fouinasses, mon vieux ! T’es presque beau à voir, flic à un tel point, moi je trouve.

J’acquiesce.

Oui, sûrement qu’il a raison, le Jérémie. C’est l’instant où je sors de ma réelle identité pour me muer en salaud de poulet ! Mon côté Mr. Hyde !

Je feuillette le registre. Des noms, des indications, mais rédigés dans un langage secret. J’essaie de remettre ça en français, appliquant les méthodes courantes comme le retournement des lettres, par exemple, ou bien la numérotation brouillée de l’alphabet ; mais ça reste muet. J’arrache une page du gros bouquin, très proprement, la plie et la glisse dans ma fouille. Après quoi je remets le registre en place et referme le tiroir.

La dadame en pyje est toujours dans la semoule et ça me paraît parti pour un brin de temps. Faudrait peut-être la soigner efficacement, qu’en penses-tu ? Non-assistance à personne а danger, c’est pas reluisant pour un Royco.

Jérémie continue d’attendre en étudiant mon comportement. Et mézigue Bibi, dit Moi-même, dit Sana, dit le Tombeur de Saint-Cloud, je commence à patouiller dans les angoisses. A me dire que je me suis probablement filé dans des emmerdouillages saignants. Que de quel droit, après tout, forcé-je la demeure d’une dadame. Même ses postes émetteurs et ses fringues pour bal masqué ne me confèrent pas l’autorisation de lui violer le domicile et de la tremper dans du sirop de coma, la pauvre biquette. Comment s’appelle-t-elle, au juste ?

Je me mets à la recherche d’un sac à main et j’en trouve quatre, tous plus Hermès l’un que l’autre, soigneusement rangés dans le tireroir d’une commode très commode (ou très pratique si t’as horreur des répétitions).

L’un d’eux, ainsi que je l’escomptais, recèle un portefeuille. Permis de conduire, passeport européen. La personne estourbie est M meRuth Booz, née à Monte-Carlo, le 4 septembre 1943, mariée, puis veuve d’un certain Hughes Naut et domiciliée à Typigekpuick, comté de Gaiway, Irlande.

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