Frédéric Dard - San-Antonio chez les Mac

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San-Antonio chez les Mac: краткое содержание, описание и аннотация

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Connaissez-vous Stinginess Castle ?
Au fin fond des Highlands, en Ecosse, ce château se dresse sur une colline dans les brumes britanniques.
Un nouveau fantôme le hante depuis quelques temps. Et un fantôme de poids ! Il a pour nom BERURIER !
Et si vous saviez ce que le Gros et votre valeureux San-Antonio magouillent dans ce château de cauchemar, vous en auriez la chair de poule. Un renseignement : si vous entendez un craquement dans la pièce d'à côté pendant que vous lisez ce chef-d'œuvre, ne cherchez pas, c'est le fantôme de quelque Mac !

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— Mais…

— Ne me posez pas de questions, c’est terrible. Et surtout ne parlez pas à ces dames, Mac Ornish. Je compte sur vous, venez !

Il raccroche, ce qui est le meilleur moyen de couper court à des explications.

— Il ne nous reste plus qu’à attendre, fais-je en posant à mon tour l’écouteur.

— Un whisky ? propose sir Concy.

— Volontiers…

Pendant qu’il prépare trois glass corsés, je reprends ma séance de gamberge. Je vais vous dire, à titre très exceptionnel, à quoi je pense. Eh bien ! je pense que les relations entre Cynthia et Philipp ne sont pas normales. Je m’explique : de toute évidence elle se fout de ce garçon comme de son premier esquimau Gervais. Donc, si elle l’a fréquenté au point de se fiancer avec lui, c’est qu’il présente un certain intérêt. Lequel ? That is the question.

Maintenant, je sais que ça n’est pas la, tante Daphné qui veut de ce mariage, puisque la tante Daphné est clamsée depuis plus de deux piges.

Alors ?

— Dites, Phil, vous vous êtes connus comment, Cynthia et vous ?

— Père et moi sommes venus faire une visite de courtoisie à Lady Mac Herrel lorsqu’elle est venue habiter Stingines.

— Votre père la connaissait ?

— Il l’avait vue une vingtaine d’années plus tôt à une réception. Mais la vieille dame habitait Londres et ne venait ici qu’une fois l’an, pour Noël.

— Et ç’a été le coup de foudre ?

— De ma part, oui.

— Et de la sienne ?

— Elle n’a pas paru faire attention à moi, au début. Et puis un jour…

Il a la gorge qui se noue.

— Bon Dieu, c’est vrai.

— Qu’est-ce qui est vrai ?

— Elle est venue ici, toute seule, un après-midi. Jugez de ma surprise en ouvrant la porte de me trouver nez à nez avec elle.

— Que désirait-elle ?

Il secoue amèrement la tête. Sa glotte fait du yoyo et sa frime en compote reflète une grande détresse.

— Voilà, mon père est à la tête de beaucoup d’affaires.

« C’est un homme âpre au grain qui a monstrueusement développé sa fortune.

— Ne vous en plaignez pas, dear, fait sir Constence Haggravente d’un ton badin.

— Grand Dieu non ! Il a des entreprises de travaux publics, de transports en commun, des élevages de moutons, des champs d’orge et de seigle, des filatures et aussi une ligne de navigation entre l’Irlande et l’Écosse. C’est cette ligne que je dirige. C’est mon jouet, quoi. Il me l’a confiée parce qu’elle marche toute seule et que mon rôle consiste à aller fumer une cigarette au bureau de temps à autre.

— Joli jouet tout de même.

— Père me considère comme un minus, lamente sir Concy.

— Vous disiez que Cynthia était venue vous trouver, que voulait-elle ?

— Elle avait appris que je m’occupais de cette ligne et elle venait me demander de prendre dans la compagnie un ami à elle, un Français qu’elle avait connu à Cannes. C’était très délicat car un étranger ne peut avoir un grade dans notre flotte, même marchande, s’il n’est pas naturalisé.

— Qu’avez-vous fait ?

— J’ai engagé ce garçon tout de même et nous avons fermé les yeux sur son cas.

— Quelles fonctions occupe-t-il chez vous ?

— Il est commandant en second sur un de nos cargos, le « Rosy leaf » qui fait Dublin-Ayr.

— Son nom, please ?

— Félicien Deleur.

Je prends note. Je commence à piger la source du trafic.

En Irlande, il y a un des plus importants aéroports d’Europe : Shanon, plaque tournante du trafic Amérique-Europe. Mes gars doivent recevoir l’héroïne des States par air. Et c’est ce Deleur qui l’amène par mer d’Irlande en Écosse. En Écosse où elle est traitée de la manière que nous savons, puis réexpédiée…

On se vide un whisky, deux whiskies, trois whiskies et Mac Ornish sonne.

CHAPITRE XVII

Dans lequel il est prouvé que l’alcool conserve bel et bien

Plus rondouillard, plus rose-bébé, plus affable que jamais, Mac Ornish entre dans le studio de sir Concy.

En m’apercevant, sa figure s’éclaire.

— Je vous croyais reparti en France, cher monsieur ?

— Je n’ai fait qu’un aller-retour, mon bon ami. L’Écosse est pareille à son whisky : lorsqu’on a trempé le nez dedans une fois, on y revient toujours…

Tout en parlant, je me suis approché du bonhomme. Au moment où il s’y attend le moins, je lui fais une clé japonaise (dans ce pays, je ne puis décemment lui faire une clé anglaise) et il se retrouve à dame, les bras derrière le dos, ses petites flûtes courtaudes ramant désespérément. Il glapit :

— Mais qu’est-ce qui vous prend ! Quelle est cette plaisanterie de mauvais goût ! Messieurs, voyons !

— La boucle ! dis-je en anglais.

Et tout en disant en anglais, je palpe les poches du monsieur. Elles ne contiennent que son portefeuille et de l’argent.

— Mais c’est une agression, Seigneur Jésus ! s’époumone le poupard.

— Qu’avez-vous fait de votre revolver ? interrogé-je en lui cloquant un coup de tranchant sur le museau.

Il geint :

— Mais je n’ai pas de revolver !

— Espèce de gros sac ! L’autre soir, au dîner, vous en aviez un !

Il s’assied à terre, tire son mouchoir et s’éponge le front.

— C’est vrai, reconnaît-il sans se troubler outre mesure, mais dès le lendemain, je l’ai déposé chez le shérif.

— Pardon ?

Sa face replète est violette d’émotion. Il regarde San-A, il regarde sir Concy et son copain ; et il ne sait plus si c’est du lard ou du Bérurier.

— Ben oui. J’avais trouvé cette arme en rentrant dans la cour de la distillerie. Je l’avais empochée car c’est un objet qu’il vaut mieux ne pas laisser traîner, d’autant plus que celle-ci était chargée. Et le lendemain, je l’ai portée à la police. Allez-y voir si vous ne me croyez pas.

Il se remet debout en ahanant.

— En voilà des manières, proteste-t-il. Me molester comme un malfaiteur ! Mais, messieurs, auriez-vous perdu la tête, ou bien êtes-vous ivres ! Et cet appel téléphonique au milieu de la nuit ! Hmm !

Il râle vilain. Je me rappelle alors ce que m’a dit le révérend Mac Happot : « L’homme le plus édifiant de Stingines et des environs, ce Mac Ornish ! » Son histoire du pétard m’a l’air plausible. Allons, bon, me voilà avec un suspect de moins.

Je lui dévoile alors mon identité et le pourquoi du comment du chose qui m’a amené dans son patelin. Il n’en revient pas.

— Lady Mac Herrel compromise dans une affaire de stupéfiants ! Y songez-vous !

— Lady Mac Herrel est décédée, messieurs. Ce depuis vingt-cinq mois et pas d’une occlusion intestinale !

Exclamations ! Stupeur ! Etc… J’en passe, et sans mettre le clignotant !

— À plus tard les explications, coupé-je. Mac Ornish, vous avez une clé de la distillerie ?

— Évidemment !

— Eh bien, allons-y !

— Hein !

— Vite !

Aussitôt dit aussitôt fait. Nous nous embarquons à bord de ma Bentley-Funéraire, Mac Ornish, les deux zigs en smok et Bibi, fils unique et toujours préféré de Félicie.

En route, je pose des questions pertinentes au diro de la boîte. Il y fait des réponses satisfaisantes qui contribuent à éclairer ma loupiote. Par exemple, j’apprends que le service de mise en bouteilles soutire un fût par jour et que la production de certaines journées est enlevée sur les ordres de Mrs Daphné par un camionneur qui est censé les livrer à des amis à elle (ce que je crois volontiers).

— La pseudo Mrs Mac Herrel, se tenait-elle au courant de la mise en bouteilles des fûts ?

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