Frédéric Dard - San-Antonio chez les Mac

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - San-Antonio chez les Mac» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1961, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

San-Antonio chez les Mac: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «San-Antonio chez les Mac»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Connaissez-vous Stinginess Castle ?
Au fin fond des Highlands, en Ecosse, ce château se dresse sur une colline dans les brumes britanniques.
Un nouveau fantôme le hante depuis quelques temps. Et un fantôme de poids ! Il a pour nom BERURIER !
Et si vous saviez ce que le Gros et votre valeureux San-Antonio magouillent dans ce château de cauchemar, vous en auriez la chair de poule. Un renseignement : si vous entendez un craquement dans la pièce d'à côté pendant que vous lisez ce chef-d'œuvre, ne cherchez pas, c'est le fantôme de quelque Mac !

San-Antonio chez les Mac — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «San-Antonio chez les Mac», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Il vous faut de la constance, en effet, ne puis-je éviter de plaisanter.

Et, revenant fissa aux convenances :

— San-Antonio.

On se serre la main.

— Oh ! C’est donc vous, murmure Haggravente en fronçant les sourcils.

Son exclamation me paraît étrange. Sir Concy a donc parlé de moi à ses amis ;

Mon interlocuteur est un grand blond à l’œil clair, infiniment racé. Il se baladerait avec son pedigree autour du cou que ça ne serait pas plus éloquent.

— Pourquoi dites-vous que c’est donc moi ?

— Phil vous cherche depuis midi…

— On me l’a dit…

— Il voulait vous tuer.

— Il me l’a laissé sous-entendre.

— Il vous hait, je crois, profondément…

— Il me l’a fait comprendre.

— Il paraît que vous lui avez pris sa fiancée ?

— Je ne la lui ai pas prise, je l’ai seulement ramassée : elle était tombée dans mon lit.

Sir Constence Haggravente sourit.

— Amusant, murmure-t-il.

— Comment savez-vous tout cela, sir Haggravente ?

— Parce que Phil me l’a dit.

— Et il le tenait de qui, de son petit doigt ?

— Non, de l’ancien maître d’hôtel de ses parents, James Mayburn.

Je tique, ma montre tic-taque et mon cœur fait toc-toc.

— Racontez, je suis passionné.

— Lorsque Lady Daphné est revenue de France pour occuper le château, elle manquait de personnel. Phil, qui venait de faire la connaissance de Cynthia, lui a alors proposé Mayburn pour la dépanner.

Je pars d’un grand éclat de rire.

— Et il a chargé le domestique de me surveiller ?

— James lui est très dévoué. Phil était jaloux. La jalousie fait commettre bien des folies, même à un sujet de Sa Majesté, monsieur San-Antonio. Mayburn a placé un magnétophone dans votre chambre sur les directives de son ancien maître. Mais cela n’a rien donné car, paraît-il vous avez découvert l’appareil. Alors il a osé aller vérifier la nature de vos relations avec Miss Cynthia dans votre propre chambre…

— Ah ! le second fantôme ! m’exclamé-je, c’était donc ça !

— Pardon ?

— Non, rien, je pense tout haut…

Mais tout bas, je me dis que j’ai commis une erreur d’aiguillage en suspectant le majordome et en suspectant sir Concy. Je n’avais affaire qu’à un hyper-jaloux et à son complice.

— James est venu lui rapporter la cruelle vérité ce matin, murmure Haggravente. Phil est alors devenu fou.

« À propos de Phil, s’interrompt-il en se penchant sur ma victime, l’auriez-vous tué ?

Le fiancé est toujours inanimé. Ce pauvre gars se souviendra de moi. Il a le portrait en haillons. Ses arcades se sont rouvertes, son nez est éclaté, ses lèvres fendues, ses pommettes pétées comme des marrons trop cuits.

Nous lui versons du Mac Herrel dans la bouche et il finit par revenir à lui.

— Écoutez, mon vieux, murmuré-je, je suis navré pour vous, mais vous avez fait fausse route en vous amourachant de Cynthia. Cette fille est indigne de vous.

Sir Concy veut se précipiter sur moi, mais nous le maîtrisons.

— Si je puis me permettre, vous manquez un peu d’élégance, sermonne sir Constence Haggravente.

— Si je puis me permettre, laissez-moi terminer, dis-je. Je suis le commissaire San-Antonio, des services spéciaux français. Vous devez bien penser, messieurs, que si je suis venu enquêter jusqu’en Écosse, c’est qu’il s’agit d’une affaire extrêmement grave et importante.

Cette fois, Concy est sérieux et ne songe plus à m’éventrer. Il sent que ça n’est pas du bidon et, très pâle sous ses ecchymoses, il attend.

— Miss Cynthia Mac Herrel est compromise dans une double affaire de meurtre et de trafic de drogue, annoncé-je. C’est une fille complètement désaxée, dont la perversité est peut-être due à une enfance malheureuse… Cela, il appartiendra à des psychiatres de le préciser…

Je hausse les épaules.

— Expliquez-vous, murmure sir Concy.

— Plus tard. L’instant est trop critique. Sir Concy, qu’est devenu l’homme que je faisais passer pour mon valet de chambre ?

Il secoue la tête.

— Je l’ignore. Mais dites-moi, à propos de Cynthia…

— Je vous ai dit plus tard, Phil, lui fais-je amicalement en lui tapotant l’épaule… Je vous jure sur mon honneur de flic que je vous ai dit la vérité à son sujet. Soyez courageux comme vous l’avez été au cours de nos…, heu…, relations !

Il opine.

— Alors, mon inspecteur ?

Il secoue la tête.

— En apprenant mon infortune des lèvres de James, je me suis précipité au château, pensant vous y trouver, mais vous n’y étiez plus.

— Vous avez parlé de…, heu…, la chose à Cynthia ?

— J’ai fait une scène horrible.

— Et que vous a-t-elle dit ?

Il baisse la tête.

— Eh bien ?

— Qu’elle vous aimait.

Je n’en reviens pas.

— Pas possible !

— Si. Et elle a ajouté que la mort seule vous séparerait, elle et vous.

J’éclate alors d’un rire qui serait homérique si j’étais grec mais qui n’est que rabelaisien.

— Pas mal.

— Hein ?

— Elle a remonté la mécanique à fond. Elle comptait sur vous pour me trucider. Au lieu de jeter de l’eau sur le feu, elle a jeté de l’essence. Ensuite, Phil ?

V’là qu’il m’est devenu sympa, tout à coup avec sa pauvre bouille en quartier bombardé. C’est pas poilant, la vie ? (en anglais : the life). Il y a six minutes soixante-douze secondes nous nous brisions les cartilages et maintenant je l’appelle « Phil » sans qu’il songe à s’en offusquer.

— Je suis parti à votre recherche. Et en passant près de ce chemin de la lande, j’ai vu votre valet de chambre qui sortait de chez la vieille ivrognesse. Je me suis précipité chez la bonne femme pour la questionner. Elle ne savait rien ou n’a rien voulu me dire.

Je commence à être très sérieusement inquiet pour Béru. Ça aurait tourné au vinaigre pour mon vaillant équipier que je n’en serais pas autrement surpris. Que faire ?

Je vais m’accouder à la cheminée et, tout en contemplant dans la glace mon physique avenant, je tiens à mon reflet le langage suivant.

— San-A, mon Grand, tu avais une quinte de coupables présumés, à savoir : la fausse Daphné, sa nièce, Mac Ornish le directeur, sir Concy et James Mayburn. Maintenant, il ne t’en reste plus que trois. Avant de t’occuper du plat de résistance, c’est-à-dire de la vieille lady et de Cynthia, pourquoi n’aurais-tu pas une conversation à bâtons rompus (de préférence sur son râble) avec Mac Ornish ?

Les deux petits sirs respectent ma méditation. Lorsque je me retourne, je les découvre près de moi, au garde-à-vous dans leurs smokings.

— Phil, je murmure, vous êtes comment avec Mac Ornish ?

— Pas mal, pourquoi ?

— Vous allez lui téléphoner pour lui demander de venir vous rejoindre ici.

— Maintenant ?

— Oui. Dites-lui seulement qu’il s’agit d’une affaire extrêmement grave et que vous avez besoin de son aide. S’il vous questionne, répondez-lui que vous ne pouvez pas lui fournir d’explications au téléphone.

Le fils du baronnet s’exécute. Il sonne Stingines Castle. Il sonne longtemps car les occupants sont pieutés. Enfin on décroche et, par chance, c’est Mayburn qui répond.

Phil se fait connaître et enjoint à son ex-larbin de quérir le rondouillard distillateur de céréales.

Je m’empare de l’écouteur annexe et j’entends la voix ensommeillée de Mac Ornish.

— Que se passe-t-il, sir Concy ?

— Un événement grave. Je vous en supplie, venez me rejoindre d’urgence à mon domicile de Grattefort and Fayrluir Street.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «San-Antonio chez les Mac»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «San-Antonio chez les Mac» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «San-Antonio chez les Mac»

Обсуждение, отзывы о книге «San-Antonio chez les Mac» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x